Le coin des Morses
Les trois R forment un sigle qui peut avoir plusieurs significations :
- Une stratégie de gestion des produits en fin de vie et des déchets qui en découlent, visant à :
- Réduire la quantité de produits qui arrivent en fin de vie ;
- Réutiliser des produits ou certaines de leurs parties qui deviendraient autrement des déchets ;
- Recycler les matières premières.
- En médecine d'urgence, ils font référence à la citation en anglais du Dr Trunkey « good trauma care depends on getting the Right patient to the Right place at the Right time », ce qui signifie : les soins adaptés aux traumatismes consistent essentiellement à amener le bon patient au bon endroit et au bon moment.
- Dans l'éducation des pays anglo-saxons, ils désignent les notions fondamentales que sont la lecture, l'écriture et l'arithmétique : reading, 'riting (writing) and 'rithmetic (arithmetic) que doivent acquérir les jeunes enfants.
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Au village gaulois de Callelongue, là où se niche une colonie de Morses, les trois R ont pris – en ce samedi 29 avril 2017 – une nouvelle signification. Suite à une information donnée par Jeannot, habitant le cabanon "Siam Fatigua", un bateau de belle taille serait resté plusieurs jours à la verticale de l'Ancre de Callelongue. A cette nouvelle, le sang de Jean-Claude EUGENE (vieux Morse mâle à collerette orange, une espèce en voie de disparition) n’a fait qu’un tour.
Un Retour sur site s’impose, « l’Ancre de Gégène » aurait-elle eu à pâtir de cette présence ? Accompagné de Frédéric, Jean-Claude part en reconnaissance équipé de son gilet de stabilisation de type collerette fabriqué par Maurice FENZY (brevet déposé en 1961) et de son appareil photo sous boîtier étanche (datant du 21è siècle après J-C).
Une fois sur place, et après s’être assuré que l’Ancre et son environnement immédiat n’avaient pas souffert de la présence momentanée d’un imposant bateau de plaisance, le président de MSLC – soucieux de montrer l’exemple, suite aux décisions prises lors de la réunion des encadrants du 19 avril 2017 – participe un exercice de « Remontée d’un plongeur en difficulté ».
La démonstration présidentielle est éblouissante ! A tel point que le moniteur qui effectue l’évaluation est obligé de porter des lunettes de soleil. L’attaché de presse du président a d’ailleurs immortalisé la scène.
Un périple sous-marin de 54 minutes avec une profondeur atteinte de 21 mètres facilite les Rencontres avec la faune et la flore locales, sources d’agréables surprises : un beau poulpe indigné par la présence de deux hommes grenouilles dans la calanque, une petite langouste, plusieurs sortes de poissons et deux magnifiques spirographes.
La visite chez les Morses de plongeurs ambertois - donc en provenance d’Ambert, commune située dans le Puy-de-Dôme – est une occasion de découvrir ou redécouvrir la fourme d'Ambert, un fromage à base de lait de vache, à pâte persillée, non cuite et non pressée, à croûte sèche et fleurie ; sans oublier le saucisson d'Auvergne, une spécialité locale de nos terroirs que l’on peut déguster sous toutes ses formes : saucisse sèche, saucisson sec, jésus pur porc, rosette.
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- Écrit par : Frédéric ALLAIN & JC EUGENE
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Les mœurs subaquatiques des Morses leur imposent de maintenir en état les deux « navires supports de l’activité de plongée » selon l’expression employée dans les textes officiels.
Un chantier naval est donc inauguré à Callelongue en ce samedi 22 avril 2017. Il est structuré en deux ateliers distincts : un consacré à la préparation du Suscle II en vue de l’installation d’un guindeau électrique, l’autre orienté vers des opérations d’entretien du Barracuda.
Après avoir découpé puis plastifié une des deux faces du support en contreplaqué marine du futur guindeau électrique du Suscle, François continu la plastification de l’autre face du support avec l’aide de Frédéric le colonel de service.
Les contours du futur emplacement du guindeau et d’une trappe de visite sont déjà tracés sur la planche, c’est un travail digne d’un architecte naval qui se déroule sous les yeux d’une équipe de Morses se préparant pour des aventures sous-marines.
Après avoir effectué un état des lieux du "Barracuda II", le sémillant président de MSLC et Frédéric (encore lui) constatent qu’un regonflage du flotteur et quelques recollages de morceaux d’équipements en toile (bandes de recouvrement des poignets par exemple) lui donneraient plus fière allure.
D’où retour à la base pour y prendre un bloc de plongée et le flexible pour gonflage de pneumatique, un tube de colle issu de la réserve personnelle du président de MSLC, une paire de ciseaux, etc. La réception des travaux d’entretien est effectuée par le président de la section plongée en personne.
Sont-ce des vapeurs ou autres émanations aux effets hallucinogènes en provenance des bidons de résine polyester ou du tube de colle néoprène ? Mais il semble que des Vampirella - issues de la race des Vampiris vivant originellement sur la planète Drakulon - se sont mêlées à l’équipe des Morses plongeurs.
L’envoyé spécial du journal Le Morse a pris des photos de ces deux étranges créatures. Elles ressemblent bien à des vampires sortis du film "Vampirella" réalisé par Jim Wynorski.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugène et FrédéricAllain
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Grâce à mon Père, merci Papa, j’avais avant même d’arriver à Nouméa un magnifique semi-rigide sur remorque de 6 mètres avec un moteur Yamaha 100 CV flambant « presque-neuf ». Je dois dire que j’entretiens avec mon bateau une relation amour-haine.
Je ne compte plus le nombre de fois où je l’ai voué aux Gémonies. A commencer par le jour où je l’ai reçu dans son container le lendemain de mon arrivée. Tout en gérant mon installation personnelle, à la prise en main d’un nouveau métier et à l’apprivoisement d’une quarantaine de nouveaux collègues, il m’a fallu trouver en 48 heure un emplacement où le stocker et dans la foulée trouver une bonne âme pour le tracter jusque là. Imaginez le stress! Avec beaucoup de chance, j’ai réussi à obtenir un emplacement au port à sec de Boulari. L’endroit n’est pas extraordinaire à 30 minutes de chez moi, mais il a le mérite d’être un peu plus proche des spots du Sud: la corne sud, l’ilot Mato, l’île Ouen ou la Baie de Prony ...
Heureusement, il fonctionne à merveille, même si après six mois, je n’ai toujours pas réussi à immatriculer la remorque. Car après la recherche d’une place, il m’a fallu installer un crochet à ma nouvelle voiture, obtenir le permis E, voir si les éclairages fonctionnaient, ce qui n’est toujours pas le cas. Donc impossible de passer aux mines et d’obtenir une carte grise. Enfin, j’ai quand même le droit de le promener sur sa remorque dans l’enceinte du port à sec et surtout de le mettre à l’eau.
Mais pour une journée en mer, il faut également s’assurer d’une bonne météo. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas gagné à Nouméa. Oh, c’est certain, il fait beau pratiquement tous les jours. Mais avec quatre jours sur cinq, un alizé qui se renforce au fil des heures pour dépasser les 25-30 nœuds au cours de l’après-midi. Parfait pour un tour de voilier, mais très inconfortable en zodiac sauf si on a le vent dans le dos.
Et pour terminer, il faut arriver à convaincre quelques camarades de tenter l’aventure. Sur le papier, tout le monde est toujours très enthousiaste. Mais le jour venu, les candidats disparaissent. Entre les obligations: familles, astreintes … et les nombreuses autres tentations: plongée en club, kite, randonnées, sortie plage sur les ilôts tout proches… les candidats prêts à prendre quelques risques fondent comme neige au soleil.
Mais cette fois, c’est mon jour de chance: mon ami Marc se décide à la dernière minute, banco ! Il adore la mer. Il m’invite souvent les jours de grand vent sur son voilier, c’est un marin qui connait le vent et le soleil et ne va pas bouder si les conditions forcissent un peu. Il n’a pas peur de partir à l’aube, ni de rester en mer jusqu’au coucher du soleil. Et il ne craint pas de plonger hors club. Chance.
Marc propose d’explorer la baie de Prony que je ne connais pas. La baie est réputée parmi les voileux comme un des meilleurs abris. Elle est immense, sauvage et les mouillages sont légions. Le village de Prony abrite quelques cabanes de weekend. Pendant l’hiver austral, les baleines à bosses apprécient ce havre et viennent y mettre bas.
Mer d’huile et pins colonnaires
Pour la première fois, j’embarque deux cylindres sur mon bateau. Des dix litres trois cents bars, ce qui nous autorise deux plongées de 40 minutes pour ceux qui arrivent à gérer leur air avec modération dans un minimum de volume. Marc propose de plonger sur l’aiguille de Prony. J’acquiesce avec enthousiasme. Le site est réputé unique au monde, du moins à si peu de profondeur. C’est une source hydrothermale qui en précipitant avec l’eau de mer a produit une stalagmite géante allant de moins 37 mètres à un peu plus d’un mètre sous la surface.
Attention, danger isolé
L’endroit est d’apparence facile d’accès, une balise marque le site. Il est autorisé de s’y amarrer et comme la baie est des plus tranquilles, cela ressemble au rêve de tout plongeur. Mais les deux disques noirs indiquent bien un danger, nous aurions dû mieux y prêter attention. A peine la tête sous l’eau, Marc entraperçoit un requin foncer droit sur lui. On s’interroge : quelle espèce de requin ? Inoffensive ou dangereuse ? Faut-il poursuivre ou abandonner ? Les requins n’attaquent jamais les plongeurs, il faut en être convaincu.
Alors nous nous convainquons du mieux possible en plongeant rejoindre les abysses. Il faut d’abord traverser une première couche d’un mètre d’eau douce, qui refuse de se mélanger avec l’eau de mer. Cela crée une ambiance de lumière diffuse toute particulière, plutôt sombre. Nous allons logiquement droit au fond, tout en longeant l’aiguille. Et là, posé sur le sol, j’observe.
Ombres et lumière
L’aiguille se dessine en contre jour. Tout comme notre ami le requin qui de temps à autre se laisse fugacement entrevoir. Ambiance, doum-doum, doum-doum. Je parie pour un requin bouledogue, pas des plus rassurants.
Il me semble distinguer un autre massif, qui se dessine à peine dans le bleu. Comme Marc m’avait indiqué que l’aiguille est relativement petite pour une plongée, et que je suis toujours curieux, je lui fais signe de partir explorer. Oui, c’est bien un énorme bloc qui se dresse sur le fonds mélange de sable et de boue. Nous poursuivons. Des barracudas viennent nous observer. Nous cessons de regarder derrière et au dessus de nous. Arrivé à la paroi, je me mets dos au mur et je scrute l’eau turbide.
Dessin de l’IRD, très ressemblant …
Le voilà, il s’approche escorté de trois grosses carangues speciosus adultes et trainant comme une escorte d’une demi-douzaine de remoras. Oui, c’est sûrement un bouledogue. Je retiens ma respiration et le regarde s’approcher. Il arrive et l’espace d’un instant, nos regards se croisent. Et pan, d’un coup de queue le voilà reparti se cacher dans l’eau trouble.
Pas trop rassuré avec Marc, nous poursuivons notre exploration avec toujours un œil derrière la tête. Il est difficile de se concentrer sur les coraux et les nudibranches qui semble-t-il abondent à cet endroit. A vrai dire, je n’ai pas réussi à en voir une seule de toute la plongée, distrait par notre ami qui par épisode se rappelle à notre bon souvenir. Comme si nous allions l’oublier!
A force de chercher à le garder en ligne de mire, nous finissons par faire plusieurs tours sur nous même et nous perdre. Marc pense que le bateau est d’un côté, je suis convaincu de l’autre… Nous décidons de remonter dans le bleu, sans trop faire biper nos ordinateurs, mais sans trop traîner non plus... Ouf, le bateau n’est pas loin et il n’y a aucun courant. J’ai vite fait de quitter mon gilet et d’un coup de palme énergique remonter dans le bateau. Saufs !
Il n’est que dix heures du matin. Nous décidons de poursuivre plus calmement par une exploration du fond de la baie où se jettent plusieurs rivières. D’abord la baie du carénage où deux voiliers à l’ancre se reposent dans un somptueux écrin de verdure. Puis en poursuivant avec peu de fonds vers la rivière des Kaoris. Personne. Et pourtant, il y a un joli ponton qui mène à un bassin d’eau alimenté par une source d’eau thermale: le bain des japonais. Et pour finir tout à l’extrémité de la baie, une magnifique petite cascade d’eau douce qui permet tout à la fois de se délasser et se dessaler. La végétation est je comprends presque intégralement endémique. Là encore, tout est à la fois familier (des buissons, des pins, des arbustes), mais subtilement différent. Je regrette de ne pas être botaniste.
Nous prenons le chemin du retour et décidons de faire un stop sur l’ilot Casy. Il y a là une petite plage déserte avec une bel ombre où je suis certain qu’il ferait bon camper. Après un rapide sandwich, une petite sieste réparatrice, nous cherchons et trouvons un chemin balisé qui nous mène au sommet de l’ilot, où nous attend une vue panoramique sur toute la baie. A part l’usine de nickel de Vale en rade nord à laquelle il vaut mieux tourner le dos, aucun bâtiment n’est visible. Une pluie soudaine change l’ambiance, mais rapidement le soleil revient.
L’heure tourne, nous réembarquons pour embouquer le canal de Woodin. Entre les falaises de la grande terre et l’ile Ouen, les rivages sont presque déserts et très arborés. Le courant est au maximum, la surface de l’eau dessine des courbes et des embryons de maelstrom impressionnants. J’hésite à plonger seul, il me reste une demi-bouteille, Marc ayant séché la sienne à la première plongée. Puis finalement, je me lance au pied du phare de Woodin.
Le phare de Woodin
Marc me dépose dans la baie, à l’abri du courant. Après l’expérience du matin et compte tenu de la réputation du canal pour le « gros », je ne fais guère le fier et me colle au récif. J’ai bien indiqué à Marc mon intention de passer la pointe et me laisser emporter par le courant. L’eau est trouble, la visibilité ne dépasse pas les 15 mètres. A peine immergé, un banc de grosses carangues me tourne autour, elles me suivront toute la plongée. Je suis partagé entre l’idée de rejoindre le milieu du canal pour voir le « gros » et celle de rester près du récif pour protéger mes arrières. Alors j’oscille entre les deux au gré de mon courage. La plongée est trop vite terminée. Je remonte avec un goût de trop peu, à refaire au plus vite avec au moins un camarade pour gonfler mon courage.
Enfin, je ressors satisfait d’avoir sorti mon bateau et réalisé mon programme de plongée. De retour avec le soleil déclinant, je l’aime bien aujourd’hui mon semi-rigide. Je rêve déjà à la prochaine sortie. Il me faudra convaincre quelques camarades pour m’accompagner. Marc me répète plusieurs fois que l’aiguille de Prony, il faut la faire de nuit car c’est tapis de crabes et autres crustacés. Mais aussi, caché dans l’ombre …
Avis aux amateurs.
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- Écrit par : Rémi Fritsch
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Pâque désigne la fête juive (Pâque originelle juive ou Pessah) qui commémore la sortie d'Égypte et la liberté retrouvée des enfants d'Israël, tandis que Pâques désigne la fête chrétienne commémorant à la fois la dernière Cène instituant l'Eucharistie, la Passion du Christ et sa résurrection.
Le retour du printemps, la renaissance de la nature après les longs mois d'hiver se rattachent aussi à la fête de Pâques dans des cultures païennes et la tradition populaire. L’œuf, par exemple, est le symbole de la germination qui se produit au début du printemps. Certains mythes populaires, en France et surtout au Québec, font référence à la cueillette de l'Eau de Pâques : il s’agit de recueillir de l'eau de pluie tombée au matin de Pâques, l’eau ainsi collectée permettrait de guérir des maladies.
Pour les Morses, en ce samedi de Pâque(s), le mythe de l’Eau de Pâques est devenu une réalité avec le robinet de l'évier de la cuisine du club qui a en quelque sorte « sonné les cloches » des fidèles présents.
En effet, dès son arrivée à la base du bout du monde, l’inoxydable président de MSLC ouvre la vanne principale d’alimentation en eau sanitaire et saperlipopette ! Le robinet de la cuisine décide de vivre sa propre vie sans que l’on puisse l'arrêter.
A l'arrivée de Frédéric (colonel de service ce matin-là), il est décidé de pourvoir au remplacement de cet équipement domestique qui refuse de faire ce que l’on attend de lui malgré les premiers soins prodigués par Jean-Michel, notre chef cuistot, qui en a pourtant vu d’autres en matière de robinets de cuisine récalcitrants.
Suite à une recherche plus ou moins fructueuse dans le stock de pièces détachées en tout genre du club, un robinet d’occasion qui a l'air en bon état est déclaré « bon pour le service » avec une autorisation spéciale du président de la section plongée.
S’engager dans des travaux de plomberie chez les Morses est un acte qui fait appel, de la part des intervenants, à des qualités foncières comme la persévérance et la détermination.
Par exemple, le démontage du « corps du délit » est à l’origine d’une réunion d’état-major, menée sur place en urgence, aboutissant à une résolution ferme et sans appel : il faut desceller l’évier. La présence du mur, les parois rapprochées des deux bacs et l’encombrement du peu d’espace disponible par deux tiges filetées ne permettent pas l’usage d’une clef de démontage des écrous de fixation du socle du robinet en question.
La bataille de l’Eau de Pâques est engagée avec son lot de problèmes divers et variés, les acteurs sont nombreux : Jean-Claude, Lucien, Pierre, Marc, Frédéric. Les premiers combats sont un succès, le robinet est remplacé. Mais l’ennemi est tenace : les raccords flexibles étant trop longs, ils se courbent en formant une pliure néfaste à un bon débit.
La suite au prochain numéro ! ...
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- Écrit par : Frédéric ALLAIN & Jean Claude EUGENE
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Pour ma troisième plongée de l'année, me voici embarqué sur notre fidéle "Suscle II" avec pour équipiers de palanquée: Sylvie et Didier (le roi Kal), direction la "boulégeade", sur l'île de Riou.
A bord notre Martine nationale a assuré la sécurité surface, tandis que toutes les palanquées s'en allaient pour la grotte de la "boulégeade" (Cette grotte a deux ouvertures, une coté Sud-Ouest de l'île de Riou dans la calanque de la Boulégeade vers 6 à 7 m de fond et l'autre débouche face au large plein Sud à une profondeur de 24 m en plein milieu d'un beau tombant).
La mer est belle, l'eau transparente et la température acceptable à 16°.
Durant cette plongée nous avons croisé, poulpes, sars, dorades, dentis, rougets de belle taille, un beau mérou, une belle murène, spirographes, corail, etc.
Après 45 minutes de plongée nous revoici à bord pour direction notre base.
Marc, notre spécialiste matériel, avec le fournisseur et spécialiste du compresseur BAUER K14, ont fait de nombreux essais évolutifs en pression et débit, changé le clapet du premier étage, l‘électrovanne des purges automatiques, ont fini par changer le piston libre du 3° étage.
Et miracle de la persévérance tout remarche.
L’heure du repas sonnant nous l’avons partagé en toute convivialité sur la terrasse du club.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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