Le coin des Morses
Samedi 09 avril, vent d’ouest, grosse houle, pluie sur Marseille le matin, temps maussade, on resterait bien sous la couette, mais le samedi, c’est le rendez-vous des Morses à Callelongue, les vrais, les durs, les amoureux de la pression (pas la bière quoi que). On ne peut pas s’en passer, une addiction hebdomadaire incontournable après la semaine de travail qui nous permet de nous libérer du poids du stress et des conventions!
Les travaux sont encore de rigueur et comme la semaine dernière je dois à regret quitter mes camarades travailleurs pour cette fois ci accompagner notre amie Laurence qui a fait l’acquisition d’un bloc et a hâte de l’essayer, oui vous avez bien lu, une plongeuse, une guerrière qui n’a pas peur du froid. Luc se joint à nous car il a envie de revoir la grotte… Il parait qu’elle est pleine d’anecdotes… JCE me confie son appareil, je vais finir par lui acheter comme j’ai fait avec son phare et son ordinateur qu’il avait l’habitude de me prêter en son temps…
Les travaux s’organisent à la base, notamment dans la cuisine où Christian est venu faire les joints pendant la semaine, il est à la retraite depuis peu et n’aime pas rester sans rien faire. Patrick et Pierre revêtent leur tenue d’ouvrier spécialisé du bâtiment et attaquent le faux plafond, le résultat est au rendez-vous, si vous avez du bricolage à faire à la maison vous pouvez les appeler.
Nous voilà équipés et on se met à l’eau au ponton, l’eau est fraîche mais acceptable avec une semi étanche doublée d’une souris. On palme un peu mais la mer est mauvaise et on s’immerge pour être au calme à 10 m. On palme mieux mais les courants ont balayé les fonds et c’est chargé.
Premier arrêt sur le rocher qui abrite habituellement la petite langouste qui n’est pas au RDV, rien à faire on éclaire son trou mais pas d’antennes qui dépassent, a-t-elle déménagé, mise au chaud plus profond dans sa maison? réponse lors de notre prochaine visite.
On croise la plaque de signalisation du port de Callelongue avec la limitation de vitesse, le rocher qui signale les pierres de l’apéritif et on arrive à la grotte magique dans laquelle a eu lieu un tournage mémorable bientôt distribué dans le monde entier grâce à notre JCE connu comme le loup blanc dans le milieu des festivals. Je shoote un peu mais les alluvions et particules m’empêchent de faire de l’ambiance alors je me trouve deux ou trois petits sujets en macro. Luc et Laurence font des réglages de détendeur et autre expérience pendant ce temps. Le courant nous porte au retour. On sort de l’eau au ponton, un peu rock n roll avec la mer qui tape mais ça n’empêche pas Luc de se hisser avec le bloc sur le ponton, moins athlétique que lui je préfère me décapeler, ce que je conseille à Laurence également, et ainsi nous revenons sans encombre après un petit bain de 60 minutes dans une eau à 13°… même pas froid.
Déshabillage, rinçage, douchage, (vive l’eau chaude), habillage et nous voilà prêts pour inspecter les travaux finis, verdict: du travail de pro! Mais l’heure de l’apéro arrive et là aussi JCE est à la manœuvre, déjà en train d’allumer le barbecue et de donner des ordres, pardon des consignes, « sors les assiettes, mets des verres, prends le pastis… », admiratif de cette faculté naturelle pour diriger, je m’exécute. Elsa, la fille de Pierre arrive avec un figatelli, le père lui, a apporté l’aïoli pour tous, ils ont gagné le droit de revenir. Attirés par l’odeur du pastis, arrivent Myriam et JPP suivis par Martine qui va de mieux en mieux suite à sa chute dans l’escalier, elle arrive à lever le verre avec son bras endolori.
Peu de plongeurs mais du monde à midi pour boire avec parcimonie (et les autres), manger (sans excès) et rire sans modération. Le soleil est sorti, il fait beau, il fait chaud, on est bien chez nous.
Photos : Bruno NOVIAL
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- Écrit par : Bruno Novial
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Samedi 02 avril à 8h15, arrivé au rond-point du petit quartier callelonguais, j’ai la surprise de voir la barrière remise en activité; le gardien de faction me précise qu’ils seront présents les week-ends d’avril à juin, tous les jours en juillet / aout, puis le WE de septembre/octobre. Ok le bord de mer est à tout le monde avec la loi littoral, mais si tu ne régules pas la circulation les touristes se garent n’importe où en gênant l’accès aux pompiers (c’est grave) , mais surtout en bloquant le portail du club (c’est inadmissible).
L’ambiance est déjà tendue au club car le programme de la journée est chargée: des travaux en retard à finir, de nouveaux travaux à réaliser , de la manutention à effectuer …Le superviseur en chef , Jean-Claude EUGENE ( JCE) distribue les tâches et coordonne de sa douce voix …
Guy veut plonger dans la calanque avec son appareil photo, mais comme on est à cheval sur la sécurité à la section plongée scaphandre MSLC, jamais seul, je l’accompagne et quitte à regret mes camarades travailleurs.
Le duo 118-218 des années 2000 est reformé pour un jour et pour être en harmonie je me lance dans la photo sous- marine avé l’appareil de JCE.
Equipage, gonflage, habillage, bastingage, mise à l’eau, tu mets la tête sous l’eau sans le masque, les yeux ouverts, ça calme le rythme cardiaque mais tu comprends qu’avec l’eau à 14° et une semi-étanche tu vas en baver!
On part tombant main droite comme pour aller à l’ancre à Gégène, mais on n’y arrivera jamais car avec un photographe tu prends tout ton temps, tu tournes trois fois autour du rocher et tu reviens dessus pour vérifier que tu n’as rien oublié, bref pris par la passion du shooting je n’ai pas vu le temps passer. La faune et la flore est présente comme dab, je vais pas vous les citer, regardez plutôt les photos, celles du pro Guytou en macro et celles de l’amateur en ambiance.
5m et 5 minutes après, nous voilà de retour à la base où nous découvrons les Morses en plein effervescence, une vraie ruche: qui graisse le grand portail dégondé, qui place les plaques au plafond de la cuisine, qui remonte les bouteilles clubs revenant de la ré-épreuve, qui révise les détendeurs …
Rinçage, déshabillage, douchage, chauffage, on est prêt pour l’apéro!
La foule estivale n’est pas au RDV, 8 morses présents du sexe fort (où sont les femmes?) au total mais les fondamentaux sont respectés: pastis, rosé bien frais, cacahouètes, saucisson, barbecue, grillades, partage et bonne humeur pour cette journée pas comme les autres mais aussi fun qu’avant !
Photos : Bruno Novial et Guy Milano
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- Écrit par : Bruno Novial
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En ce samedi 2 avril de l’an de grâce 2016, une météo désastreuse est annoncée et seuls quelques Morses à la foi inébranlable rejoignent la Calanque du bout du monde: Bruno, Guy, Lucien, Marc, Patrick, Pierre, Jean-Claude et Frédéric.
Ce n’est pas le vent d’Est mais la flamme associative qui pousse ces Cœurs vaillants à entreprendre une journée de travail pour le bien-être de notre petite collectivité aux « mœurs » principalement subaquatiques.
Après avoir collectivement monté et rangé le bois (du poivrier et non du poirier) apporté par Pierre, en guise d’échauffement, c’est d’abord Lucien qui se lance dans le remontage des blocs de plongée sortis indemnes de la requalification quinquennale; Marc – motivé par l’attitude exemplaire du président de la section plongée – s’empare des gilets de stabilisation du club pour vérifier leur état et leur bon fonctionnement.
Pierre et Patrick - conscients de faire œuvre utile – ont déjà démarré les travaux préparatoires pour la pose d’un faux plafond dans la cuisine.
Quant à Frédéric et Jean-Claude, ayant entendu parler des travaux d’Hercule, ils n’hésitent pas à sortir le grand portail de son rail, démonter les roues supports pour les décaper et les graisser. Pour la remise en place, c’est toute une équipe de morses « castors » qui se mobilise; même Éric, un ancien du club, apporte son concours à l’audacieuse manœuvre.
Bruno et Guy osent braver l’élément liquide et, pour pouvoir en témoigner plus tard face aux incrédules, empruntent l’appareil photo de Jean-Claude pour immortaliser leur exploit.
Après l’apéro et le repas pris ensemble sur la terrasse, où quelques gouttes de pluie accompagnent les convives, l’après-midi démarre avec la mise en place des panneaux de faux plafond de la cuisine pour certains et, à une sieste réparatrice pour d’autres, pardon … pour un autre plutôt.
Pierre, toujours Niveau 1, assure la maîtrise d’œuvre alors que Patrick, niveau 3, est nommé chef de chantier; Marc se montrant à la fois curieux et enthousiaste est accepté comme ouvrier non spécialisé avec un CDD d’une journée.
La belle saison va bientôt débuter, pas seulement pour les activités subaquatiques mais aussi pour notre réfrigérateur ménager à compression de marque Frigéavia* « la technique aviation au service du froid » ; en effet, c’est le plus vieux frigo du club dont la fiabilité n’est plus à prouver. Néanmoins, sa performance énergétique au regard des critères actuels pourrait sans doute faire frémir le président du club et son trésorier ….
Afin de garantir un niveau d’hygiène élevé aux membres du club, le nettoyage au savon noir de l’intérieur de l’appareil est confié à un moniteur fédéral.
Photos : Marc Morand & JC Eugène et Sous Marines : Bruno Novial
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- Écrit par : Jean-Claude Eugène et Frédéric Allain
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En ce mardi matin 29 mars 2016, Pierre notre clermontois, maître fromager et moniteur de plongée, nous ramène le "Suscle II" de Callelongue à La Pointe Rouge; le temps est agréable et dégagé avec une mer belle, pour une expérience originale au profit de Morses habitués à s’exprimer sous la surface.
Lucien, Jean-Claude, Frédéric et Jean-Christophe, l’homme de télévision qui a couvert les ébats sous-marins du lundi 21 mars, accueillent le monsieurau drone, arrivant de Nice avec un peu de retard.
Qu’importe ! Il s’agit justement de donner une suite au reportage "FR3"du lundi 21 mars.
Vers 10H, la virée en mer commence … par un retour vers Callelongue; c’est l’occasion de récupérer au club: les pagaies, la gaffe et un jerricane d’essence par précaution. En effet, le périple en mer risque d’être assez long pour des prises de vue dans un secteur s’étendant de la calanque de Sormiou jusqu’aux îles du Frioul.
Après quelques prises de vue aériennes à partir du débarcadère, direction Sormiou avec un arrêt face à la calanque de l’Escu, là où sortent les égouts de la ville.
Les mêmes scènes à bord du "SuscleII" se répètent: la "bêteà 4 hélices "(le drone) est sortie de son sac, vérification des batteries, ultimes réglages et contrôles à partir du "skycontroller", la caméra montée sur pivot gyroscopique tourne dans tous les sens en émettant un bip sonore comme si elle s’échauffait avant de partir dans les airs, solidement fixée sous le drone.
Le pilotage du drone se fait entièrement à partir d’un écran ressemblant à une tablette, sa trajectoire l’amène souvent pour les besoins de tournage ordonnés par Jean-Christophe à être hors de vue du pilote.
La concentration du pilote est maximale; en particulier, lorsqu’il récupère son engin bras tendu et tête tournée dans une autre direction : les petites hélices en matière plastique ne pardonnent pas les fautes de manipulation, une cicatrice à la main droite du pilote en atteste.
Nous avons pu découvrir les nouvelles bouées de délimitation de Zone de Non Prélèvement (ZNP) en cœur de Parc, remarquer l’avancement de la restauration de l’hôpital Caroline des iles du Frioul.
Bref une journée pleine de découvertes.
Photos: JC Eugène
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- Écrit par : Jean-Claude Eugène et Frederic Allain
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Aujourd’hui la température de l’eau est inchangée depuis lundi 14°, une houle plus forte, la visibilité reste très médiocre, mais les Morses ne se découragent jamais.
Nous sommes les trois pieds nickelés des 19 plongeurs et plongeuses, un photographe Guy dit (Guytou par son binôme 218 Martine), notre jardinière Bio du club, Anne et mes zigues le troisième larron.
Beaucoup de faune, nombreux bancs de sars, mostelles, chapons, etc…
Au bout de 39 minutes et une profondeur maxi de 23 mètres, me revoici remonté sur notre "Suscle II" avec l’aide, du retour de notre pilote préféré Bernard.
Retour à notre base : rinçage matériel, douches chaudes, apéritif, allumage du barbecue et repas pris sur la terrasse.
Ps: j’oubliais le fromage apporté par notre couple Clermontois Pierre et sa compagne, dont nous avons pu déguster le "Saint-Nectaire"
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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