Le coin des Morses
Si nous parlions pétanque ?... Voici déjà pas mal de temps, que quelques Morses s’entrainent, pour un jour participer au plus grand concours de pétanque du monde, celui de la Marseillaise. Comme vous pouvez le découvrir sur ces photos, les équipes se forment, se déforment et se reforment. Les pointeurs passent parfois tireurs, car certains de nos dit tireurs sont bien souvent absents ou frappent bien souvent les boules de leurs partenaires, les femmes sont plus régulières et plus attentives à la marque et au bouchon. Pour le moment aucune équipe est prête pour l’aventure boulistique, il est vrai qu’après la célèbre partie de boules sous-marine, retransmise sur plusieurs chaines de télévision, de divers médias écrits et festivals (mondial de l’image sous-marine de Sub Marino de San-Sébastian Espagne et du festival Deniz Kultur d’Istanbul Turquie) ce sera très dur de faire mieux, mais pour les Morses de Callelongue la calanque du bout du monde, rien n’est impossible !... |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Il y a des samedis qui resteront dans les annales des Morses de Callelongue. En effet ce samedi 2 avril 2011, une grande sardinade s’est déroulée au sein de la section plongée. Récapitulons : le mardi précédent, je suis allé rendre visite à mon ami le DIDO, grand écrivain aventurier, basé au port de la criée de Saumaty. Là, j’ai rencontré Bernard le pêcheur, après une discussion sur la pêche et en particulier sur les sardines, qui parait-il se raréfient en Méditerranée, il nous a proposé de nous fournir pour le vendredi 1er avril deux ou trois caisses de sardines, le tout gratuitement (cela m’ayant paru comme une farce du 1eravri,l je suis resté septique). Le vendredi matin mon portable se met à sonner, c’est le DIDO : Jean-Claude, tu peux venir chercher les sardines, Bernard m’a apporté trois caissettes. On les mangera demain au club avec les Morses qui seront présents. Après avoir mis les sardines dans une glacière avec des bouteilles d’eau congelée, pour maintenir la fraîcheur naturelle des poissons, j’ai averti tous les plongeurs inscrits pour la séance du samedi de cette sardinade improvisée. Pascal, mû par l’odeur et un instinct puissant, est arrivé entre-temps pour allumer un barbecue de folie et commencer à faire cuire les sardines, que je m’efforçais à mettre en ligne sur des grilles, tandis qu’autour de nous les Morse affamés mangeaient goulûment, l’ensemble arrosé de vins blanc, rosé voire rouge ; bref, une de ces journées que nous n’oublierons pas de si tôt. Un grand merci à Bernard le pêcheur de Saumaty. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Le samedi 5 mars, un air de printemps souffle au club. Après avoir plongé pour certains et débuté la formation initiateur pour d’autres, le club prépare une fête, comme il sait si bien le faire! Mais que fête-il ? Les 100 ans de 2 Morses : Marie Laure Garrier et Jean Michel Bovenzio. Plusieurs combinaisons sont possibles:
Une super addition, détonante de générosité et d’amitié = Un grand chef cuisinier Jean- Mi, qui une fois de plus c’est surpassé dans la réalisation du buffet : moules marinières, anchoïade, encornets à la rouille. Mais le plat qui nous a mis l’eau à la bouche, que nous avons mangé en apnée, qui nous a tous soufflé ; Le magret de canard au vinaigre de framboise ! Hum ! Hum ! + Notre pétillante monitrice Marie Laure, efficace, épanouie, heureuse de nous retrouver et de fêter cet évènement avec nous. + Et les catalyseurs explosifs: leurs amis. |
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Bref une soirée habituelle du club! Narcose aigüe sous l’effet de milliers de bulles ingérées, au club on gère notre air mais on ne maîtrise pas la consommation de liquide. Non, on ne sait pas faire ! Du coup, certains veulent montrer le Chaouen à tout le monde, d’autres refont le monde de la plongée… Mais beaucoup finissent la nuit au club dans le dortoir mezzanine, entassé comme des anchois ou cuvent dans leur voiture. Marie Laure et Jean-Mi, merci pour cette belle soirée, inscrite parmi nos beaux souvenirs. |
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- Écrit par : Martine Malegue
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Il est vrai que nous faisons souvent paraître des articles dans la Provence, mais cette fois-ci, c'est une fausse Une de la Provence réalisée tout de même par La Provence dans le cadre des services aux lecteurs pour l’anniversaire de Jean-Michel |
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60°ANNIVERSAIRE Jean-Michel BOVIENZO |
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La cuvée Jean Michel BOVIENZO est enfin arrivée, dans notre Camargue, plus Précisément à Beauvoisin à la manade Gayzac. Après avoir trainé dans les différentes cuisines de la région, avoir sillonné une partie de la Méditerranée, passé une grande période sous l’eau, un arrêt dans la calanque du bout du monde, le Bovienzo nouveau est arrivé à son soixantième anniversaire de maturation. La grande tablée de la délégation. A l’occasion de cet événement, une importante délégation des Morses de Callelongue, s’est déplacée, afin de fêter dignement l’anniversaire de l’un des siens. |
La grande tablée de la délégation |
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Que dire de cette soirée conviviale et festive, de l’apéritif, des amuses gueules, de la paëlla, du bœuf gardian, des pâtisseries artisanales, du cru Bovienzo, de l’animateur, de l’accueil camarguais bref. Un grand merci à notre Ami Jean Michel sa compagne Dany et toute l’équipe de la manade, qui se sont dépensés pour nous rendre cette soirée inoubliable.
L’équipe des journalistes et photographes du Morse. |
L’heureux sexagénaire Jean Michel |
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Délégation des Morses
ALLAIN Frédéric Véronique, BOUCHETAT Alain, CHAUVEZ Hervé, DAM SEC PAU Eric, DEVAUX Sophie Bernard, DI DOMENICO Gabriel Christiane, EUGENE Jean Claude, FRITSCH Rémi, GIELLY Véronique, LELIEVRE Michel & épouse, MALEGUE Martine, MARTIN Geneviève Patrick, MAYOLET Michel & Françoise, MERIGOT Bastien, MILANO Guy, NAPOLEONE Claude & Laurence, NOVIAL Brunot & épouse, PAITRY Michaël, PARCY Jean pierre, ROPA Christian & Dominique, SARKIS Sami & Isabelle, SCORSONELLI François & Brigitte, SINAPI Lucien, TALASSINOS Luc & Marielle, UGUET Lionel |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Qui est M. Tortue ? Un passionné bien sûr, avec peut être aussi un petit côté obsessionnel. Depuis tout petit il ne vit que pour ces animaux à carapace. Pas par mimétisme car il est plutôt expansif et extraverti. Plutôt par excentricité. M. Tortue a même poussé le souci du détail jusqu’à épouser Mme Lamantin, qui s’est éprise du Lamantin d’Afrique de l’ouest (Trichechus senegalensis), avant de succomber au charme du pays et de M. Tortue. J’avais déjà présenté notre capitaine Alhadji l’an dernier (Morse 113) excellent marin et chef cuisinier de premier ordre. Mais c’est un homme plein de facettes. Chasseur de lamantin repenti, il raconte parfois au coin du feu comment embarquer un de ces monstres de plus d’une tonne dans une pirogue en bois : couler la pirogue, l’amener vers la berge puis écoper jusqu’à la remise à flot. Il a cette fois ci également amené sa guitare calebasse à trois cordes et chante quand l’envie le prend. |
Sous la protection des gris-gris |
Le « Mektoub » |
Son neveu Samba complète l’équipage. Il ne parle guère le français mais maîtrise très bien le créole portugais des Bijagos. Il semble avoir une fiancée dans chaque île. La vie pour lui semble simple comme un sourire. Les multiples gri-gris qu’il arbore à la ceinture se chargent du reste. Aucune raison également de changer de bateau : c’est toujours le « Mektoub » (destin en arabe), rebaptisé « Binta » par Alhadji (c’est le nom de son épouse) et à l’occasion de cette croisière « Tortue » par moi-même. C’est vrai qu’il ressemble fort à une tortue en y regardant de près. Douze mètres de long pour trois mètres de large, il avance à deux à l’heure avec ses deux moteurs de 40 CV et sa charge de |
Cette année, M. Tortue dicte le programme de |
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Mais les humains n’entrent pas comme cela à Poilão. Heureusement, M. Tortue a des relations dans le milieu de
Ce n’est toutefois pas suffisant. Il faut impérativement se mettre également dans la poche les autorités spirituelles. Une escale préalable dans l’île de Canhabaque s’impose. C’est là qu’habite le propriétaire coutumier de l’île : son altesse le Roi de Poilão. Car c’est île a un Roi ! Il aurait plus de cent ans selon ses compatriotes. Pour avoir sa bénédiction, il faut partager l’apéro : quelques cornes royales de bounouk (vin de palme) et la promesse d’amener une bouteille de cana (alcool de canne à sucre) aux fétiches qui protège l’île. Rien de bien extraordinaire pour un Morse bien entraîné somme toute. |
Apéro royale : une corne de bunuk avec SE le Roi de Poilão |
Coup de foudre de M. Tortue pour un bébé tortue, ou l’inverse ? |
Trois heures de mer à peine au moteur suffisent à rejoindre Poilaõ de Canhabaque. Pour les fêtes d’initiation qui exige le sacrifice de quelques tortues, une fois tous les quarante ans heureusement, le trajet se fait en grande pirogue à rame. C’est sûrement une autre paire de manches. A peine touché terre, il est possible d’observer des traces impressionnantes de tortues sur le sable : pareil à un mini tracteur était sorti de
Le coucher du soleil donne le signale d’une première patrouille. M. Tortue a vite fait de repérer un cadavre qui semble complet bien que très odorant. Ce sera pour lui l’occasion d’augmenter sa collection et pour nous la joie d’une subtile odeur de charogne pour le reste du voyage. La beauté des paysages nous empêchera toutefois d’être incommodés par quelques molécules échappées du sac de poubelle enrobant le trophée. La suite de la patrouille est plus heureuse : Samba repère une émergence de dizaines de bébés tortues. A peine sortis du sables, les voilà qui se précipitent vers |
La patrouille de nuit nous réserve d’autres surprises. Même si les tortues vertes ne sont pas 300 à envahir la plage, nous aurons la joie d’en observer une demi douzaine se traîner au-delà de la ligne de marée haute pour creuser un trou de leur pâtes arrières et y déposer de l’ordre de 120 œufs, Castro dixit. Impressionnantes en taille, les tortues vertes font en moyenne plus d’un mètre et
Finalement, M. Tortue a peut être raison. Il est difficile d’expliquer une passion pour un animal aussi incongru. Pensez donc : le seul vertébré à avoir ses omoplates à l’intérieur de sa cache thoracique, allez lui trouver un cœur après ça ! Mais somme toute, à voir évoluer Mesdames Tortues sur leur île déserte, à l’assaut d’une plage de sable fin au soleil couchant, nous aussi on deviendrait presque amoureux. |
Deux fois mon poids |
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- Écrit par : Rémi Fritsch
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