Pour ce dernier samedi du mois de mai avec sa météo clémente, les Morses sont venus nombreux pour effectuer une plongée. La sortie de nos deux embarcations est donc nécessaire : le "Suscle II" chargé de dix huit plongeuses et plongeurs et le "Barracuda II" avec les photographes confirmés de la section.
Mézigue (Jean-Claude) et cézigue (notre fidèle colonel Frédéric), accompagnés d’un de nos jardiniers écologues "Momo" pour sa plongée de reprise, sommes à bord du Suscle qui appareille à ... 9H50 ; horaire inhabituel vu le nombre de participants!
L’hétérogénéité des niveaux de pratique incite le directeur de plongée (DP) à opter pour la traditionnelle « Ile Moyade », ce rocher brûlé par le soleil entouré de trois plateaux immergés à 8 m, 20 m et 40 m environ. Mais là, trop d’embarcations de plongeurs, un changement de cap s’impose : nous allons vers « les Impériaux » (ou « les Empereurs »).
Le « C » de MSLC signifiant culture, on peut rappeler que si le terme « les Impériaux » désigne, au départ, les soldats de l’empereur du Saint-Empire romain germanique et, au XVIe siècle, les soldats de Charles Quint, il désigne surtout pour les Morses deux grands rochers totalement désertiques dont la forme rappelle une couronne – d’où les deux appellations « Empereurs » ou « Impériaux » selon la carte que l’on consulte - situés au sud de l'île de Riou et à l'est du Grand Congloué, le plus haut mesure 25 m et le second 11 m (voir photo). Par association, l’îlot proche de l’île Riou et situé dans l’alignement des deux Impériaux est appelé l’Impérial de terre.
Arrivés entre les Impériaux du milieu et de terre, nous effectuons une prise de coffre sur la bouée blanche où, déjà, un autre bateau de plongeurs est amarré. Après le briefing du DP, nous voilà à l’eau avec un léger courant et une eau à 17° C par une visibilité moyenne.
Frédéric, Momo et moi rejoignons l’Impérial de terre par voie sous-marine tandis que d’autres s’orientent vers l’Impérial du milieu. Durant toute la plongée de 46 minutes et 27 mètres de profondeur, nous croisons de nombreux plongeurs, observons des beaux sars tambours, un mérou, des dentis (ou dentés communs), des rougets de belle taille, beaucoup de corail sous une voute, de belle gorgones, etc…
Le retour sur l’embarcation est assez difficile, dû à un courant qui a forci; une ligne de vie a été mise à l’eau, à laquelle on peut se tenir pour attendre que son tour arrive pour monter à bord.