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28 Avril 2024

Pour ce samedi matin 13 mai 2017, c’est une météo peu favorable aux ébats subaquatiques qui accueille les Morses de la calanque du bout du monde.

La mer développe une forte houle avec un léger vent d’est, mais deux Morses laborieux du samedi matin (Jean-Claude et Frédéric) sont bien décidés à partir en ballade dans les jardins de Neptune et laisser de côté tournevis, marteau et autres clefs plates qui rythment depuis quelque temps les activités de fin de semaine dans notre base.

Embarquement sur le Suscle II pour se faire gansailler (ou « remuer » pour ceux qui ne parlent pas marseillais), la destination est classique au regard des conditions météo : la calanque de Pouars, cette trouée dans le trait de côte qui représente un bel abri serein pour les bateaux et les plongeurs au nord-est de l’île Plane, une île au profil plat avec un point culminant à 22 m. D’ailleurs, son autre appellation est l’île Calseraigne : l’île à la calanque sereine.

Direction le tunnel dans une eau à 16°, une houle remuant le fond et déplaçant ainsi de nombreuses particules, rend la visibilité très moyenne, voire presque nulle (voir photos).

 

Ouf ! Les voilà de l’autre coté et se dirigent, main droite, le long du tombant de l’île où ils croisent de nombreux plongeurs : des Morses comme des non Morses (voir photos).

 

 

 

Beaucoup de sars, de beaux rougets, quelques vieilles (labres) et pas mal de girelles, éponges, une moule grande nacre (parfois appelée « jambonneau hérissé » !), gorgones, etc.

 

 

Frédéric a même eu une étoile, qui brillait dans ses yeux !

Au bout de 46 minutes de plongée pour une profondeur de 24 mètres, les revoilà sur l’embarcation. Les autres palanquées sont récupérées, retour vers notre base du bout du monde : Callelongue.: