Plongée joyeuse des Vieilles Palmes

PHOTO : Sainte Amandine, (2e à gauche), et ses compagnes, en 1898.

« La vierge européenne qui rit toujours. » Les Chinois appellent ainsi cette religieuse entrée chez les Franciscaines missionnaires de Marie. En 1899, Marie-Amandine est une des plus jeunes de la communauté qui vient d’être envoyée à Tao-Yuan-Fou.

Pauline JEURIS est née en 1872 en Belgique, elle rejoint l’institut des Franciscaines missionnaires de Marie à 23 ans. Elle prend le nom de Marie-Amandine.

Infirmière à Marseille, elle est envoyée en Chine, au service d’un hôpital et d’un orphelinat.
Malheureusement, elle y arrive à l’époque très troublée de la guerre des Boxers et de la violence contre les Européens et les chrétiens.
Cette vague de répression provoque en deux mois 20 000 martyrs dont 2 418 dans les vicariats confiés aux franciscains. Cent vingt seront canonisés par Jean-Paul II, dont notre sainte Amandine qui a 28 ans à l’heure de son martyre.

Elle a été décapitée le 9 juillet 1900 avec toute sa communauté, juste un an après son arrivée en Chine.