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Poisson-Lune:Photo Marc Morand
Dauphins:Photo Marc Morand
Raie Manta:Photo Jean-Pierre Parcy
Napoleon:Photo Marc Morand
Poisson-Clown:Photo Marc Morand
Calanque de Callelongue:Photo Marc Morand
Massif des calanques:Photo Marc Morand
Ile Maire: Photo Marc Morand
27 Avril 2024

Marseille Sports Loisirs Culture

Présente à la piscine de Bonneveine depuis 1975, notre école de natation accueille les enfants à partir de 6 ans. Ils sont répartis en quatre groupes de niveau (débutants, aisance aquatique,...

Marseille Sports Loisirs Culture est une association multi-activités, sportive et culturelle, régie par la loi de 1901, agréée par le ministère de la Jeunesse et des Sports sous le numéro 40S/81....

Depuis 1969, la section de randonnée pédestre accueille les pratiquants de tous âges et propose des sorties de différents niveaux. Les sorties sont organisées selon un planning préétabli en début et...

Présente sur l'espace "voile légère" du Port de la Pointe-Rouge depuis 1986, la section "planche à voile" accueille uniquement des adultes (ses installations ne permettent pas l'accueil de mineurs...

La section plongée est affiliée à la FFESSM. Elle possède une école de plongée permettant aux adhérents de préparer et passer les brevets fédéraux du niveau 1 au niveau 3. Les formations aux...

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Plongée avec la 1ère brigade russe

Le jeudi 20 avril 1916, deux navires - le Latouche-Tréville et l’Himalaya - viennent d’arriver dans le port de Marseille. À leur bord, plusieurs milliers de soldats russes : ce sont les premiers soldats du corps expéditionnaire russe qui débarquent à Marseille. En photo : défilé des troupes russes à Marseille.
Pendant la Première Guerre mondiale, quatre brigades sont ainsi venues prêter main forte à l'armée française. Une histoire qui s'est révélée très mouvementée.
Depuis 1914 les Français subissent des pertes gigantesques. L’armée commence à connaître une crise des effectifs. Lors de la conférence de Chantilly en décembre 1915, il est évoqué avec les Russes l’idée d’envoyer des soldats. L’état-major russe y était assez opposé au départ, mais c’est finalement Nicolas II qui a pris la décision.
En tout, quatre brigades d’infanterie, environ 40 000 hommes, s'engagent aux côtés des Français. Deux d’entre elles combattent sur le front d’Orient à Salonique, les deux autres montent en ligne sur le sol de France. Après avoir été équipés et formés dans le camp militaire de Mailly en Champagne, les soldats vivent leur baptême du feu à l’été 1916 dans le secteur d’Aubérive près de Reims.
Mais en 1917, l’histoire est en marche à des milliers de kilomètres de là. La révolution éclate et le tsar Nicolas II abdique le 15 mars. En France, en faisant de l’agitation politique dans les rangs des brigades, des révolutionnaires russes tentent de les convaincre de les rejoindre et d’abandonner la guerre.
Pour contenir tout débordement, les soldats russes sont ainsi envoyés au camp de la Courtine dans la Creuse en juillet 1917. À l’intérieur, une crise éclate entre ceux qui veulent retourner au pays et ceux qui veulent poursuivre la guerre.
Après cet épisode, les meneurs sont jugés et emprisonnés sur l’île d’Aix en Charente-Maritime. Pour les autres, plusieurs choix s'offrent à eux : continuer à se battre ou devenir travailleur militaire à l’arrière en France ou sur le sol algérien, alors département français. Pour ceux qui décident de garder l’uniforme, environ 400 soldats, une légion russe de volontaires voit le jour au sein de l’armée française.

Au cours de l’année 1918, ces Slaves s’illustrent dans les combats de la Somme, du Soissonais ou du Chemin des Dames. Ils font preuve d’une bravoure qui fait l’admiration des Français et qui leur vaut un surnom : " la légion d’honneur russe " car on leur a donné beaucoup de décorations.
À la fin du conflit, la France et la Russie passent un nouvel accord sur le rapatriement des soldats et des travailleurs russes vers leur pays d’origine. Le principe était que la France ne renverrait personne contre son gré et que pour ceux qui voulaient rentrer, elle s’occuperait du transport.

Entre 1919 et 1920, la très grande majorité d’entre eux décident ainsi de faire le voyage retour.

Date de l'événement 20-04-2023 08:30
Date de fin 20-04-2023 12:30
Date butoir 19-04-2023 18:00
Date limite d'annulation 20-04-2023 08:00
Places 6
Enregistrés 0
Place disponible 6
Créé par Frederic Allain
Bateaux disponibles Toine
Niveau minimum de plongée nécessaire Plongeurs PE40 et plus
Type d'événement Sortie Plongée
Plongée de nuit Oui

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Plongée souvenir avec le Léon Gambetta

Le Léon Gambetta est un croiseur cuirassé construit pour la Marine française au début du XXe siècle ; il avait été lancé à Brest en 1901 et faisait partie d’un groupe de trois croiseurs avec le Victor-Hugo et le Jules-Ferry.
Voir la photo : son déplacement était de 12 600 tonneaux, avec 146m50 de longueur, 21m40 de largeur et 8m20 de tirant d’eau. Son appareil moteur avait une puissance de 28 500 chevaux, correspondant à une vitesse de 23 nœuds. La protection était assurée par un cuirassement de 170 millimètres d’épaisseur à la flottaison, de 200 millimètres au blockhaus du commandant et de 140 aux positions de l’artillerie.
L’armement comprenait 4 canons de 194 mm en tourelles axiales, 16 de 164 mm, dont 12 mm en tourelles doubles, et 24 de 47 mm ; plus, 2 tubes lance-torpilles sous-marins.

Il coule en dix minutes dans la nuit du 26 au 27 avril 1915 à l’entrée du canal d’Otrante en mer Adriatique, torpillé par deux fois par un sous-marin autrichien U-5.
Pour la France, c’est la première perte d'un navire durant la Première Guerre mondiale, mais aussi une des plus grandes tragédies de l’histoire de la marine nationale avec la mort de près de 700 marins français.

Tous les officiers dont le commandant périssent à leur poste. 136 hommes de l’équipage, dont 11 sous-officiers, sont recueillis par des navires envoyés d’urgence à leur secours par les autorités italiennes.
110 survivants de l’équipage du Léon-Gambetta sont conduits à Syracuse (Sicile), 26 autres à Brindisi (côte orientale d’Italie).

Un article du Petit Journal du 5 mai 1915 illustre cet épisode avec un dessin et le texte :
« L'équipage dormait quand se produisit le torpillage. En moins de cinq minutes tous les hommes furent rassemblés sur le pont. On lança les chaloupes à la mer, mais l'obscurité était complète; plusieurs embarcations chavirèrent. Le croiseur s'inclinait rapidement, et au bout de dix minutes il s'engloutissait dans les flots. Au moment où le croiseur allait disparaître, les officiers, refusant de chercher à sauver leur vie, se réunirent sur la passerelle et se laissèrent engloutir au cri de "Vive la France". »

L’Italie ayant déclaré sa neutralité en août 1914 lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale, les autorités italiennes durent brièvement interner les survivants du 27 avril 1915 au 30 mai 1915 selon les termes de la convention de La Haye, même si le gouvernement venait de signer en secret le Pacte de Londres conclu le 26 avril 1915, engageant le pays dans la guerre aux côtés des pays de la Triple-Entente (alliance militaire entre le Royaume-Uni, la France et la Russie avant et pendant la Première Guerre mondiale).

Date de l'événement 27-04-2023 08:30
Date de fin 27-04-2023 12:30
Date butoir 26-04-2023 18:00
Date limite d'annulation 27-04-2023 08:00
Places 6
Enregistrés 0
Place disponible 6
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Niveau minimum de plongée nécessaire Plongeurs PE40 et plus
Type d'événement Sortie Plongée
Plongée de nuit Non

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La plongée de Lunebourg

Le 4 mai 1945 est signé, sous une tente de l'état-major du maréchal britannique Montgomery, dans la lande de Lunebourg à quelques dizaines de kilomètres au sud de Hambourg, l’acte de capitulation sans conditions des troupes allemandes du Nord-Ouest de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Danemark : c’est la convention de Lunebourg.

Le maréchal Montgomery accepte la reddition sans condition du général-amiral von Friedeburg (dernier commandant en chef de la Kriegsmarine, l’ensemble des forces navales du Reich) et du général Kinzel (chef d'état-major de l'armée de terre allemande du nord-ouest), de toutes les forces allemandes stationnées « aux Pays-Bas, en Allemagne du nord-ouest (comprenant les îles de Heligoland, de Frise et toutes autres îles), dans le Schleswig-Holstein, et au Danemark ... incluant aussi tous les bateaux naviguant dans ces zones ».

La photo en vignette montre le maréchal Montgomery accueillant la délégation allemande ; de gauche à droite : l'amiral von Friedeburg, le général Kinzel et le contre-amiral Wagner (chef du département opérationnel de l'état-major de la Kriegsmarine).

C’est à la demande du nouveau président du Reich : le grand amiral Dönitz, successeur désigné de Hitler après son suicide le 30 avril 1945, que Friedeburg participe à trois reprises à la signature d’actes de capitulation du Troisième Reich :
Une première fois dans la lande de Lunebourg, le 4 mai 1945, devant le maréchal britannique Montgomery, pour les hostilités en Allemagne du Nord-Ouest.
Une deuxième fois à Reims, le 7 mai 1945 à 2H41, devant les représentants du général Eisenhower, le chef des Alliés occidentaux, et un général soviétique, pour l’ensemble des hostilités ; Le général français François Sevez, convoqué in extremis, est invité à le contresigner comme témoin en tant que chef d'état-major du général de Gaulle.
Une troisième fois à Berlin, le 8 mai 1945 à 23H01, devant des représentants des Alliés occidentaux et le général soviétique Joukov, spécialement désigné par Staline qui avait exigé cette seconde capitulation générale. A l’heure de Moscou, c’est le 9 mai à 01H01: ceci explique pourquoi la victoire est célébrée le 9 mai, au lieu du 8, dans les pays de l'ex-URSS, notamment en Russie.

Il convient de se rappeler que, pour tenter une paix séparée avec les Alliés occidentaux, Friedeburg avait été envoyé à Reims par Dönitz. Mais, au quartier général du général Eisenhower, Friedeburg fut éconduit par ce dernier qui prévint Staline des tentatives allemandes.

Date de l'événement 04-05-2023 08:30
Date de fin 04-05-2023 12:30
Date butoir 03-05-2023 18:20
Date limite d'annulation 04-05-2023 08:00
Places 7
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Niveau minimum de plongée nécessaire Plongeurs PE40 et plus
Type d'événement Sortie Plongée
Plongée de nuit Non

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La plongée des pestiférés

25 mai 1720 : le retour de la peste à Marseille.
La peste de Marseille de 1720 est la dernière grande épidémie de peste à s’être produite en France.
Le 25 mai 1720, le Grand-Saint-Antoine entre dans le port de Marseille avec un passager clandestin venu de Syrie, le bacille de la peste. A bord, une dizaine de personnes ont déjà succombé au mal.

Les propriétaires du navire, discrètement prévenus par le capitaine, font jouer leurs relations pour éviter une quarantaine brutale qui empêcherait le débarquement de la cargaison.
Les médecins du port prennent l'affaire avec détachement et décident une quarantaine «douce» : les marins sont débarqués et enfermés dans un dispensaire. Mais les hommes, une fois à terre, n'entendent plus s'occuper de leur linge sale. Ils en font des ballots qu'ils confient à des lavandières...

Le 20 juin, une lavandière meurt après quelques jours d'agonie sans que quiconque prenne garde au «charbon» apparu sur ses lèvres. C'est seulement le 9 juillet, après quelques autres décès, que deux médecins venus au chevet d'un adolescent donnent enfin l'alerte. La peste !

L'épidémie va bientôt faire un millier de morts par jour dans la ville. L'évêque, Monseigneur Belsunce, parcourt les rues au mépris de la mort, assiste et secourt les malades. Le chevalier Roze libère des bagnards et, avec eux, incinère les cadavres qui par milliers pourrissent dans les rues. Tâche indispensable et ô combien dangereuse ! Sur 200 forçats, 12 sont encore en vie cinq jours plus tard.

En deux mois, Marseille va perdre la moitié de ses 100 000 habitants et la peste va tuer dans l'ensemble de la région pas moins de 220 000 personnes...

En vignette (tableau d’un musée de Montpellier): le Chevalier Nicolas Roze fait dégager l’esplanade de la Tourette de ses morts, ce qui en fera notamment un de ses faits marquants. Pour accomplir cette tâche, le Chevalier Roze fait ouvrir deux anciens bastions dans le quartier de la Tourette et y jette les cadavres, présentant à peine forme humaine, avec l’aide d’une compagnie d’environ cent cinquante soldats et forçats. Sa statue y est à découvrir au pied de l’Eglise Saint Laurent à côté de celle du dresseur d’ourson.

Date de l'événement 25-05-2023 08:30
Date de fin 25-05-2023 12:30
Date butoir 24-05-2023 18:00
Date limite d'annulation 25-05-2023 08:08
Places 7
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Niveau minimum de plongée nécessaire Plongeurs PE40 et plus
Type d'événement Sortie Plongée
Plongée de nuit Non

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La plongée des poètes

1er juin 1885 : hommage au poète disparu.
Le 1er juin 1885, la dépouille de Victor Hugo est conduite au Panthéon. Le poète est décédé dix jours plus tôt, à 83 ans, en l'avenue de Paris qui porte son nom.

Il écrit dans son testament : « Je donne cinquante mille francs[-or] aux pauvres. Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. Je refuse l'oraison de toutes les Églises. Je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu .»

Victor Hugo n'a sans doute jamais été baptisé mais est venu à la foi au milieu de sa vie. Il n'en refuse pas moins la présence des Églises à ses funérailles.

Le 31 mai (voir photo en vignette), son cercueil est exposé sous l'Arc de Triomphe drapé de noir. Le lendemain, plus d'un million de personnes suivent le corbillard des pauvres dans lequel il a demandé à être conduit. Le Panthéon, œuvre de l'architecte Soufflot, anciennement église Sainte-Geneviève, est réouvert à cette occasion et devient le mausolée des gloires nationales. C'est la première fois dans l'histoire de l'humanité qu'un poète reçoit de pareils hommages.

Victor Hugo, il est vrai, a non seulement cumulé tous les talents (littérature, poésie, théâtre, dessin) mais aussi témoigné sa vie durant d'une sincère et profonde empathie pour les pauvres et les humbles, tout en affichant des convictions politiques en harmonie avec son temps.

Il a été successivement royaliste légitimiste, monarchiste constitutionnaliste et libéral, républicain et anticlérical, ce qui lui a valu cette oraison funèbre du journal La Croix, représentatif de la frange la plus conservatrice des catholiques : « Il était fou depuis trente ans ! … »

Date de l'événement 01-06-2023 08:30
Date de fin 01-06-2023 12:00
Date butoir 31-05-2023 18:00
Date limite d'annulation 01-06-2023 08:00
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La plongée des Français Libres

8 juin 1941 : début de la campagne de Syrie.

La campagne de Syrie, ou opération Exporter (du 8 juin au 11 juillet 1941), désigne l'invasion par les Alliés de la Grande Syrie (actuellement Syrie et Liban), alors contrôlée par le gouvernement de Vichy, lors de la Seconde Guerre mondiale après que la région a servi de support à des activités allemandes lors de la guerre anglo-irakienne.
L'invasion du Levant français est menée sous le commandement en chef d’un général britannique avec des troupes notamment britanniques, indiennes, australiennes et françaises libres.

En avril 1941, les Britanniques sont chassés de Grèce, et, en mai, ils perdent la Crète. Les positions britanniques en Palestine et en Égypte sont menacées par la possibilité directe des Allemands d'envahir la Palestine par la Syrie et donc de prendre le canal de Suez, axe stratégique.

L'attaque doit se dérouler selon trois axes depuis la Palestine : le premier longe la côte jusqu'à Beyrouth ; le deuxième plus à l'est, sur Damas ; le troisième pique au centre au milieu des montagnes pour couvrir le flanc des deux premiers
Les troupes alliées sont composées de : 18 000 Australiens, 9 000 Britanniques, 2 000 Indiens, 5 000 membres des Forces françaises libres commandées par le général Legentilhomme.
Les troupes de Vichy de l'armée du Levant commandées par le général Dentz, regroupent 50 000 hommes dont 12 000 Français, 20 000 soldats « indigènes » nord-africains et coloniaux et 17 000 autochtones syriens et libanais. Elles ont donc l'avantage du nombre, et surtout de 90 chars opérationnels (contre 9 pour les FFL).

Les Forces françaises libres entrent à Damas le samedi 21 juin 1941.
L'armistice de Saint-Jean-D’acre est signé entre le général Wilson représentant les Alliés et le général de Verdilhac représentant Vichy le 14 juillet 1941. Le général Catroux représentant la France libre est présent aux négociations mais n'est pas invité à signer l'accord.

Les pertes sont lourdes pour les Australiens, qui ont fait la partie la plus dure de la bataille : 416 tués ; 600 tués et blessés pour les Britanniques et Indiens et 300 tués et blessés parmi les Forces françaises libres qui ont engagé pour cette opération presque toutes leurs forces terrestres.

Les vichystes enregistrent des pertes de plus de 3 300 soldats, sous-officiers et officiers : 1 094 tués et 2 350 blessés.
Environ 3 000 militaires des forces vichystes sont de plus faits prisonniers. Il est proposé à ces militaires de rejoindre les Forces françaises libres pour continuer le combat contre l'Allemagne et ses alliés, mais très peu se rallient alors à la France libre (quelques dizaines seulement).

En vignette : photo de soldats australiens devant des Morane-Saulnier MS.406 français sur l'aérodrome d'Alep en juin 1941.

Date de l'événement 08-06-2023 08:30
Date de fin 08-06-2023 12:30
Date butoir 07-06-2023 18:00
Date limite d'annulation 08-06-2023 08:00
Places 7
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Niveau minimum de plongée nécessaire Plongeurs PE40 et plus
Type d'événement Sortie Plongée
Plongée de nuit Non

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La plongée des Soviétiques

22 juin 1944 : L'offensive Bagration brise la Wehrmacht.

L’opération Bagration, pendant la Seconde Guerre mondiale, est une offensive d'été des forces de l'Union soviétique menée du 22 juin au 19 août 1944. Nommée en référence au général de Bagration (l'un des généraux les plus distingués de l'Empire russe), elle vise à libérer entièrement de toute occupation militaire allemande la République socialiste de Biélorussie (ou de Bélarus ou de Russie blanche) et à éliminer le Groupe d'armées Centre du IIIème Reich (fort de cinquante-sept divisions dont neuf blindées).

Trois ans jour pour jour après l’opération allemande Barbarossa, Staline tient sa revanche. Tandis que les Alliés sont en Normandie, il défait la Wehrmacht en Biélorussie.
Cette offensive soviétique incarne le tournant de la guerre. Elle pulvérise en deux mois les derniers points d’ancrage de la Wehrmacht sur le front de l’Est. C'est, après Stalingrad et Koursk, l'une des plus importantes victoires de l'URSS.

Elle est encore oubliée car on lui préfère le débarquement de Normandie, qu’elle a pourtant considérablement aidé. En effet, lorsqu’ils se rencontrent pour la première fois à Téhéran en novembre 1943, Staline, Roosevelt et Churchill se mettent d’accord sur la nécessité de prendre en étau l’Allemagne.

Roosevelt et Churchill proposent un débarquement en Europe de l’Ouest mais, pour ce faire, ils ont besoin que Staline attaque de son côté par l’Est.

Évidemment, les intérêts de chacun entrent en jeu. Staline craint que les Alliés ne signent une paix séparée avec l'Allemagne, dès lors qu'elle aurait écarté le Führer, tandis que les Alliés veulent arriver le plus vite possible à Berlin pour éviter une percée soviétique à travers l’Europe. C’est dire si l’ambiance est déjà « froide » en 1943.
Staline et son état-major élaborent une stratégie de revanche sur Hitler. Supervisée par le maréchal Joukov, l’opération se profile bien car l’URSS dispose d’un avantage militaire considérable sur l’Allemagne nazie : 2,3 millions d’hommes contre 800 000 du côté ennemi, 4 000 blindés contre 500, 6 500 avions contre 800 et 24 000 canons contre 8 500.
Alors que les Alliés anglo-américains vont mettre deux mois à percer le front normand, les Soviétiques tuent et capturent environ 200 000 Allemands (l’effectif de 25 divisions) en à peine quinze jours ! Fin juillet, 100 000 Allemands de plus sont mis hors de combat.
À la mi-août, l’Armée rouge atteint les bords de la Vistule et la Biélorussie est totalement libérée. Notons tout de même que 628 villages de la seule Biélorussie ont subi le sort d’Oradour-sur-Glane au cours des trois années d’occupation. Preuve que la Wehrmacht a accompli avec zèle les ordres de destructions systématiques des populations.
Il est difficile d’évoquer l’opération Overlord sans parler de Bagration. Les deux opérations sont concomitantes et représentent, ensemble, un « cauchemar stratégique » pour l’Allemagne qui se retrouve encerclée de deux fronts, à l’Ouest et à l’Est.
Moment décisif de la Seconde Guerre mondiale, l’opération Bagration est aussi « la première passe d’armes de la guerre froide » . Car le but des Alliés n’est pas seulement de vaincre Hitler, il est aussi de préparer la reconfiguration de l’Europe au lendemain de la guerre.
En vignette : des Katiouchas de l’opération Bagration en pleine action. C’est le surnom donné par les Soviétiques aux lance-roquettes multiples. Les Katiouchas étaient donc alignées, dans le but de créer un tir de barrage et de destruction très important. Elles étaient surnommées par les Allemands « orgues de Staline » à cause notamment du rugissement caractéristique que chaque roquette produisait lors de son tir.

Date de l'événement 22-06-2023 08:30
Date de fin 22-06-2023 12:30
Date butoir 21-06-2023 18:00
Date limite d'annulation 22-06-2023 08:00
Places 7
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Type d'événement Sortie Plongée
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La plongée des Nantais

La bataille de Nantes du 29 juin 1793 avait jusqu'à ce jour été appréciée pour son importance stratégique, qui n'est pas mince en effet, mais beaucoup moins pour ses enjeux politiques qui sont énormes ; elle représente un moment crucial pour la consolidation de la toute jeune République française : c’est « un Valmy dans l’Ouest ».
Au matin du 29 juin 1793, la ville est encerclée par des masses de Vendéens révoltés. La jeune République française ne tient plus qu'à un fil. Comme le notera Napoléon :
« L'occupation de Nantes était d'une grande importance pour la Vendée. Maîtres de cette grande ville, qui leur assurait l'arrivée des convois anglais, les armées royales pouvaient sans danger manœuvrer sur les deux rives de la Loire et menacer Paris.
Si, profitant de leurs étonnants succès, Charette et Cathelineau eussent réuni toutes leurs forces pour marcher sur la capitale, c'en était fait de la République. Rien n'eût arrêté la marche triomphante des armées royales : le drapeau blanc eût flotté sur les tours de Notre-Dame, avant qu'il eût été possible aux armées du Rhin d'accourir au secours de leur gouvernement ...
»

Cette bataille du 29 juin 1793, à Nantes est aussi singulière que Valmy ; à savoir :
Dix mois plus tôt, la République naissante reposait dans les mains inexpertes mais ferventes des bleuets de France montés précipitamment au front. Qui pouvait prévoir qu'ils résisteraient aux canonniers prussiens et qu'ils feraient masse, sans faillir, derrière les cavaliers de Kellerman et les culs blancs de la troupe de la ligne ?
Dix mois plus tard, à Nantes, qui aurait parié sur les gardes nationaux de la ville, mobilisés derrière quelques troupes disparates, réunies à la hâte par des généraux débordés ?

Comme Valmy, Nantes fut donc une grande victoire républicaine, moins par le nombre des victimes — elles furent sensiblement égales dans les deux cas — que par l'enjeu stratégique et le renversement des perspectives. En effet, la bataille de Nantes du 29 juin 1793 n'est pas seulement un coup d'arrêt au déferlement vendéen, mais elle est aussi à l’origine d'un débat aussi intense que violent, sur l’essentiel, la nature, les caractères et la destinée de la Révolution elle-même. Les dirigeants nantais, après la bataille, partageront des velléités fédéralistes - faire des 83 départements français autant d’États, égaux entre eux et confédérés -et envisageront même de marcher sur Paris.

Mort le 14 juillet 1793 à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) après avoir été gravement blessé pendant l’assaut de Nantes, très aimé des paysans-soldats, unanimement considéré pour son intelligence et sa ferveur religieuse, incarnant aussi sans doute mieux que les autres chefs le caractère populaire de la révolte, Jacques Cathelineau avait été proclamé généralissime de l'armée catholique et royale par l'assemblée des chefs vendéens le 12 juin 1793.

C’est par la pérennité de sa résistance que François Athanase Charette de La Contrie dit « Charrette » est passé dans la mémoire collective comme le général emblématique du soulèvement vendéen.
Ses choix stratégiques, sa rivalité avec d'autres chefs et sa responsabilité dans des cas d'exactions lui valurent cependant d'être le général vendéen le plus controversé, y compris au sein du camp royaliste.
Un de ses descendants, Hervé de Charrette, a été trois ministres, député de Maine-et-Loire (entre 1988 et 2012) et ... maire de Saint-Florent-Le-Vieil (1989-2014).

Date de l'événement 29-06-2023 08:30
Date de fin 29-06-2023 12:30
Date butoir 28-06-2023 18:15
Date limite d'annulation 29-06-2023 08:00
Places 7
Enregistrés 0
Place disponible 7
Créé par Frederic Allain
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Niveau minimum de plongée nécessaire Plongeurs PE40 et plus
Type d'événement Sortie Plongée
Plongée de nuit Non

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La plongée des Normands

La bataille de Normandie, nom de code en anglais Opération Overlord, est l'une des grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre militaire européen.
Elle se déroule entre juin et août 1944 en Normandie, et permet aux Alliés d’ouvrir un nouveau front en Europe de l'Ouest, face aux troupes du Troisième Reich. Elle débute mardi 6 juin 1944 — appelé Jour J — par le parachutage des premiers combattants à l'intérieur des terres, puis le débarquement (code opération Neptune) d'importantes forces d'infanterie sur les plages de l'ouest du Calvados et de l'est du Cotentin.
Elle s'achève entre le 19 août 1944 (fermeture de la poche de Falaise) et le 29 août (fin des opérations de franchissement de la Seine par l'armée allemande), simultanément avec la Libération de Paris le 25 août.
Son effet est renforcé par l’opération Bagration lancée le 22 juin 1944 par Staline sur le front de l'Est, et par le débarquement de Provence le 15 août 1944. Certains historiens considèrent que la bataille de Normandie s'achève le 12 septembre 1944 avec la libération du Havre.

Cette bataille a pu être engagée et gagnée grâce à ce qui reste encore aujourd'hui la plus grande opération logistique de débarquement militaire, trois millions de soldats, principalement américains, britanniques, canadiens, australiens, néo-zélandais, mais aussi d'autres forces alliées (Forces françaises libres, Armée polonaise de l'Ouest, belges, tchécoslovaques, néerlandaises et norvégiennes) traversant la Manche depuis la Grande-Bretagne pour débarquer en Normandie, dont plus de 150 000 pour le seul jour J.
Outre cet effectif colossal qui garantit la supériorité numérique des Alliés, ceux-ci disposent d'un matériel terrestre et aérien considérable, la proximité des bases aériennes britanniques puis la création d'aérodromes en France ainsi que de ports provisoires leur donnant à la fois la maîtrise totale du ciel et des ressources sans cesse croissantes en hommes, en véhicules, en munitions et en équipements.

En vignette, un LCVP (Landing Craft Vehicle & Personnel) ou « Higgins Boat », engin de débarquement américain massivement utilisé à Omaha Beach, le 6 juin 1944.
Cet engin de débarquement (appelé aussi péniche) fut créé par Andrew Higgins dans son usine de La Nouvelle-Orléans. Ses formes de coque sont inspirées de celles des bateaux naviguant dans les marécages de la Louisiane.
Construit en contreplaqué marine (teck, pin d'Oregon), le LCVP pouvait transporter 36 soldats, soit l’équivalent d’une section, et filer 9 nœuds (16,7 km/h) à pleine charge. Son fond n'est pas plat comme on le pense, mais en « V » à l'avant et remontant à l'arrière afin que l'échouage n'empêche pas le bateau de repartir en arrière, même dans 50 cm d'eau.
Les soldats débarquaient à terre par une rampe mobile, seule partie en métal et blindée de l'embarcation, qui s'abaissait à l'avant de l'engin.

Date de l'événement 06-07-2023 08:30
Date de fin 06-07-2023 12:30
Date butoir 05-07-2023 18:00
Date limite d'annulation 06-07-2023 08:00
Places 7
Enregistrés 0
Place disponible 7
Créé par Frederic Allain
Bateaux disponibles Toine
Niveau minimum de plongée nécessaire Plongeurs PE40 et plus
Type d'événement Sortie Plongée
Plongée de nuit Non

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La plongée des femmes libérées

13 juillet 1965 : le Premier ministre Georges Pompidou libère les femmes mariées !

Le 13 juillet 1965, dans la torpeur de l'été, les députés accordent aux femmes mariées l'autonomie financière que leur avait retirée le Code Napoléon.
Jusque-là, en se mariant en effet, les femmes perdaient le droit de signer un chèque, d'ouvrir un compte courant ou parapher l'acte d'achat d'une maison. Toutes ces responsabilités étaient dévolues au mari, chef de famille en titre. Et si les femmes souhaitaient exercer une profession, elles devaient obtenir son autorisation.

Portée par le garde des Sceaux Jean Foyer, dans un gouvernement dirigé par Georges Pompidou, sous la présidence du général de Gaulle, la nouvelle loi constitue donc un progrès immense par rapport à la grande régression du XIXe siècle.

En effet, le XVIIIe siècle ou « Siècle des Lumières » offre aux femmes de la haute aristocratie et de la grande bourgeoisie l'occasion de briller comme jamais en société. La France, en avance sur tous les autres pays, témoigne aussi d'une volonté inédite des couples de maîtriser leur fécondité.
Mais il faut attendre la Révolution pour que s'améliore le statut des femmes. De l'égalité juridique au divorce par consentement mutuel et même au droit de porter des armes, les femmes deviennent d'authentiques citoyennes... à cela près qu'elles ne disposent pas du droit de vote.
Mais tout va basculer à partir de l'automne 1793, tant sous les gouvernements révolutionnaires que conservateurs ou bourgeois...

La loi votée le 13 juillet 1965 s'inscrit dans un mouvement d'émancipation qui va prendre corps des deux côtés de l'Atlantique dans les années 1970.
En juin 1970, une nouvelle loi supprimera la notion de chef de famille et consacrera l'égalité des époux en matière d'éducation parentale.
En 1975 enfin, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, sera légalisé le divorce par consentement mutuel.
Mais pour l'heure, à droite comme à gauche, la classe politique reste malgré tout réservée. « Quoi qu'on dise et quoi qu'on veuille », se justifie Jean Foyer, « dans le mariage existera toujours une division du travail voulue par la nature. »

En vignette : La marche des femmes à Versailles, également connue sous le nom de « Marche d'octobre » ou « Journées d'octobre », fut un moment déterminant des premiers mois de la Révolution française. Des foules de marchandes parisiennes marchèrent sur Versailles, réclamant des réformes. Elles assiégèrent le palais et obligèrent le roi Louis XVI à rentrer avec elles à Paris.

Date de l'événement 13-07-2023 08:30
Date butoir 12-07-2023 18:00
Date limite d'annulation 13-07-2023 08:00
Places 7
Enregistrés 0
Place disponible 7
Créé par Frederic Allain
Bateaux disponibles Toine
Niveau minimum de plongée nécessaire Plongeurs PE40 et plus
Type d'événement Sortie Plongée
Plongée de nuit Non

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  • Manifestation à Callelongue pour l’accès de la Calanque

    Les Morses, faisant partie intégrante de la Calanque de Callelongue, sont venus soutenir le CIQ et ont participé à la manifestation qui se déroulait ce samedi 20 avril à l’entrée  de la calanque. Etaient des nôtres : François, Bernard, Marc, Gégène, Jérôme, Mario et Martine Voici le massage de Guy...
  • Conférence sur les Espèces qui comptent à Cosquer Méditerranée.

    Vendredi 19 avril, quelques Morses assistaient à la conférence sur les Espèces qui comptent dans l’Amphithéâtre de Cosquer Méditerranée. Le club de la section plongée Marseille Sports Loisirs Culture  participe chaque année à cet évènement et nous étions curieux de connaître l’évolution de cette...
  • Baptême de plongée des enfants de la section Natation de Marseille Sports Loisirs Culture.

    Les mardi 02 et 09 avril les encadrants de la section Plongée MSLC, se mobilisaient pour effectuer 25 Baptêmes d’enfants de la section Natation MSLC à la piscine de Bonneveine. Nos Morses encadrants : Geneviève MARTIN Martine MALEGUE Frédéric ALLAIN Henri BLAIS Marc MORAND Bruno NOVIAL Jean-Pierre...
  • Les Morses en plein travail

    25 Morses ont répondu présent à cette journée de travail.                                                                  Du débroussaillage monumental en passant par le nettoyage de la terrasse, sans oublier le démontage des canisses sur les tonnelles et la mise en place des nouvelles.       Mise en place d'un banc de notre embarcation le Morse sur la terrasse.                    La...
  • Deuxième jour du troisième Mois!...

    Pour ce deuxième jour du troisième mois, à la suite du samedi précédent, Marc et Momo ont essayé de régler le pressostat, après multiples essais, ils sont arrivés à 310 bars arrêt de 190 bars démarrage de l'aérateur mais pas celui du compresseur. Luc a enlevé les fanions lacérés par le vent et a...