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2 Mai 2024

En ce samedi matin d’octobre ensoleillé, nous laissons Marseille derrière nous et arrivons dans la calanque de Callelongue. Notre petit groupe d’irréductibles plongeurs sostraniens est prêt à profiter de ce pont du 1er novembre subaquatique qui s’annonce sous les meilleurs hospices: mer d’huile, vent nul. François nous accueille avec toute sa bonhommie et nous saluons les plongeurs déjà présents.

           

 

                                                     

Prêts à nous lancer à l’assaut de la grande bleue, notre ardeur est légèrement refroidie par l’ambiance du départ. Nous nous rendons compte que nous sommes bien à Marseille: le verbe est fleuri et l’organisation toute latine! Quelques soucis d’effectifs et de rotation de bateau. Mais nos hôtes ont de la ressource et rapidement un second pneumatique est mis à l’eau.

Après ces quelques tergiversations nous partons vers l’île Maïre et ses Pharillons pour découvrir l’épave du Liban: site lumineux, eau limpide à 19°C, certains plongent sans gant, d’autres sans cagoule… Cette première plongée sera comme les cinq autres suivantes: magnifique.

Tout au long de ce Week-End, François et son équipe nous ont vraiment offerts la tournée des grands Ducs :

Les Moyades avec sa faune incroyable en contre-jour d’un soleil déclinant, ses premières murènes, barracudas et bancs entiers de dentis,

Le Planier avec une extraordinaire ballade digne d’un aquarium, du Messerschmitt au Dalton le tout immortalisé par un shooting photo de pro,

L’impérial de terre en nocturne, dans une ambiance lunaire à la découverte d’oasis de vie perdue dans l’obscurité,

La pierre à cassis et ses gorgones à profusion en bordure de la zone interdite où nous « n’avons pas vu » les vestiges des premières fouilles de Cousteau, une époque où l’écologie n’était pas encore une préoccupation,

La calanque de Poar avec son passage « presque secret » vers une constellation de petits îlots coralligènes à la rencontre des flabelines, doris et dentelles de Neptune.

Impossible d’avoir les yeux assez grands pour s’enivrer de tout cet azur, de toute cette vie bigarrée tournoyant dans d’incessants ballets.

Je ramènerais bien quelques sars, oblades, dorades, langoustes ou chapons pour égayer notre carrière de Montulat mais je crains que la température de l’eau ne leur convienne pas!

A terre, autant les « Locaux » ne nous envient pas nos conditions habituelles de plongée, autant ils apprécient les spécialités apportées par notre boucher-charcutier Christophe. Son nom est désormais connu jusqu’à Callelongue. Oubliés les triglycérides et le cholestérol, c’est un succès unanime pour les boudins, les rillons, le pâté et les rillettes!

Quel plaisir de pouvoir profiter d’une grande terrasse abritée et ensoleillée avec tout le confort: une cuisine, des tables en bois, un barbecue. Bref tout le nécessaire au local du MSLC pour être un spot topissime de convivialité propice aux bons moments et aux soirées qui s’étirent entre amis. Un luxe que nous ne connaitrons probablement jamais à Montulat.

Les heures passées à Callelongue ont été un véritable régal, une parenthèse d’été en ces mois d’automne.

Encore un grand MERCI à toute l’équipe du MSLC pour son accueil chaleureux et plus spécialement à François et Martine pour leurs superbes photos qui vont faire des envieux parmi nos compatriotes plongeurs creusois.

L’envie est grande de vous retrouver pour prolonger cette expérience fabuleuse d’un moment d’apesanteur et de sérénité dans nos vies si mouvementées.

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Alors attention Callelongue, La Creuse ne manquera pas de revenir vous voir !!!