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19 mars 2024

Pendant que la plupart des Morses conjuguaient avec une eau  particulièrement froide cette année, nous étions sept à émigrer sous les eaux chaudes des Maldives. Pour certains, c’était une première, pour d’autres, cela rappelait de bons souvenirs. Départ de Nice en milieu d’après-midi avec une escale de nuit à Dubai, où nos envies de shopping ont vite été anéanties, tant les prix sont dissuasifs, pourtant l’activité dans le « duty free » est débordante malgré l’heure avancée de la nuit. Arrivée ensuite à Malé en début de matinée avec les formalités administratives qui mettent Lucien hors de lui. En effet bravant les interdits, il avait dissimulé une bouteille de pastis dans son sac de plongée, hélas elle était repérée par le scanner du douanier. Confisquée, elle lui sera tout de même restituée au retour. Transfert sur le dhonii, puis embarquement sur le « Blue Shark » notre hôtel marin pour dix jours. Retrouvailles avec les moniteurs avec qui nous avions fait connaissance, il y a trois ans et qui maintenant s’occupent d’un des trois bateaux  de « OK Maldives ».

 

 

raieaigle

 Descente sur Malé Sud pour une première plongée l’après-midi sur une épave qui va permettre à chacun de régler son lestage, et à l’un d’entre nous (il se reconnaîtra facilement) de mettre au point son matériel à l’entretien approximatif.Le soir escale à Ghuraidoo où lors de la visite de l’île, Marc qui était en maillot fut obligé de transformer son tee-shirt en short afin de respecter les consignes d’habillement. Le lendemain, première plongée phare du séjour, la passe de Ghuraidoo, distribution des crochets pour s’accrocher et ne pas s’épuiser dans le courant qui finalement s’avèrera léger hormis lors de la remontée dans la passe. Descente ensuite dans le sud sur Felidhoo où nous enchainons les plongées à 40 mètres au rythme de trois par jour (merci le nitrox).

La première partie du séjour est consacrée aux passes où sur l’une d’entre elles, nous avons pu observer un magnifique requin-marteau que Christian put mettre dans la boite de sa caméra. Remontée ensuite sur Ari Atoll. Changement aussi sur le type de plongées. Tout d’abord la classique recherche du requin-baleine. Les conditions météo ne sont pas bonnes, ciel couvert rendant le repérage difficile. Malgré ça, au bout d’une demi-heure, nous en repérons à deux doigts de l’étrave du bateau. Mise à l’eau, malheureusement, un autre bateau a compris que nous l’avons repéré et lâche ses plongeurs juste sur le requin-baleine  qui aussitôt plonge vers les abysses. Nous pestons et retournons vers le bateau, mais là un second requin-baleine est repéré par un autre bateau.   

 Cette fois tout le monde se met à l’eau sans bruit à distance suffisante pour ne pas l’effrayer. Nous pouvons ensuite suivre notre hôte pendant dix minutes, où nous pouvons filmer et prendre des photos à loisir et prendre aussi beaucoup de coups, car tous les bateaux du voisinage rappliquent et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a une certaine bousculade dans l’eau. Au bout d’une dizaine de minutes, notre prince des mers plonge à son tour vers les profondeurs. Retour ensuite à l’abri sous un grain conséquent. Une fois, la météo revenue clémente, nous partons cette fois en bouteille sur le même site et là encore deux requins-baleines. Nous avons été comblés. Dernière plongée de la journée sur un site à mantas. Elles sont au rendez-vous, malheureusement, les japonais aussi qui se prennent pour les zéros à Pearl Harbour, au mépris de tout savoir-vivre et de toutes les consignes d’approche des raies. La remontée se poursuit sur Ari atoll avant l’arrivée sur Doncalo, site dont j’ai vanté les mérites toute la semaine, mais la plongée a permis de vérifier que cela était justifié.