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3 Mai 2024

La Sainte Catherine se fête en novembre. Les catholiques fêtent ce jour-là Sainte Catherine d'Alexandrie qui est la patronne des barbiers, des charrons, et de plombiers, entre autres. C'est aussi le jour des Catherinettes, ces jeunes femmes ayant atteint l'âge de 25 ans sans être encore mariées. Elles portent généralement un chapeau coloré (jaune et vert) et fleuri durant toute la journée.

Vendredi 25 novembre, jour de la Sainte Catherine, nous nous retrouvons à cinq pour explorer les fonds sous-marins : les deux Frédéric, colonels en retraite, notre chef Jean Michel, Yves de retour d’Outre-mer et moi.

Arrivés de bonne heure, c’est à dire avant 8h30 (le vendredi, c’est sérieux !), nous nous concertons pour choisir un site de plongée (c’est la démocratie !). Nous arrêtons notre choix sur le jardin de Riou dont le relief terrestre rocheux limitera les particules en suspension, les pluies de la semaine ayant lessivé les sols.

Le matériel préparé, nous mettons le Barracuda à l’eau et quittons le port. La mer est assez agitée, contrairement aux prévisions météorologiques. Cap sur Riou, mais peu après, panne de moteur. Fred (le E3) et Jean Michel essaient de débrancher le tuyau d’alimentation d’essence et de le rebrancher, manipulent la poire, … Rien n’y fait, le moteur ne repart pas. Par contre, le bateau se remplit rapidement d’eau. Un bateau passe à proximité mais ne saisit pas notre situation. Aucun navire à l’horizon, nous décidons donc … de rentrer à la rame. Deux rameurs, deux « écopeurs » et un pilote qui maintient le cap. Notre embarcation rejoint enfin la calanque où le bateau qui était passé sans nous voir est amarré. Son pilote aperçoit les signes qu’Yves, armé d’une pagaie, lui adresse. Il vient à notre rencontre et nous remorque jusqu’au quai. Notre mésaventure prend fin. Je n’avais pas d’appareil photo, il n’y a donc pas d’illustration de notre histoire.

Pour nous réconforter, une fois le bateau remonté (c’était dur ! il faudrait investir dans un treuil électrique), le matériel et les plongeurs rincés (car si nous n’avons pas plongé, nous nous sommes mouillés !), nous débouchons une bouteille de Beaujolais nouveau en grignotant des amuse-gueule apportés par notre cher Jean Michel.