Bon, vous prendre logiciel de cartographie marine!
J'ai quitté Sète en juillet 2010 en compagnie d'un cata ami et d'un équipier Il se reconnaîtra pour trois semaines aux Baléares. Puis ai continué seul vers Gibraltar en quasi directe car attendu à Rabat au Maroc par un collègue; ça ne s'est pas fait. J'ai donc rejoins "Madère" de "Gigraltar" sans pilote automatique car tombé en rade- huit jours de navigation- et dodo bouffer pisser hors des "parkings" surchargés sur la route en panne à sec de voiles. Dérive favorable de 7 miles par nuit dans le sens de la route, pas de rencontre malheureuse. Un mois de séjour dans crique sauvage. Visite de l'ile hors période fleurie, dommage. Pas mal de sac à dos pour rapporter les provisions au bateau.
Arrivent les Canaries. Trois mois sans vraiment visiter les différentes iles. Passé beaucoup de temps à "Lanzarote" Au mouillage à réparer mon doigt resté coincé dans la trappe de la baille à mouillage un jour de manœuvre avec vent et deux à l'avant du bateau...Pas concentré!
Puis Dakar et la Casamance pour 7 mois au total. J'ai passé le 31 décembre 2010 à contourner Dakar à minuit sous les feux d'artifices (payés par les Français je suppose). J'ai fait poser des implants dentaires à Dakar...pas par le Sénégalais! Un peu moins cher qu'en France pour avec du ''Zimmer'' (Suisse, un des meilleurs) et surtout c'était le moment opportun car les économies me le permettaient.
Le séjour en Casamance a duré trois mois à la période sèche d'avril à juin à vadrouiller pour la moitié du temps dans les ''Bolons'' et le reste à "Ziguinchor" la capitale de cet ancien fief voisin et ami de la "Guinée Bissau", colonisé par tous et confié au Sénégal après le départ des Français. Lequel Sénégal ne tenant pas à lâcher la proie dont le sous sol renferme des trésors et du pétrole entre autre. Grande tranquillité dans ces "bolons", bras du fleuve Casamance d'eau saumâtre où l'on pêche et récolte huîtres de palétuviers et coquillages sur les bancs de sable, quand on ne s'y est pas échoué. On navigue souvent "à la trace" donnée par des congénères et suivi sur le logiciel de cartographie, c'est très confortable. Et puis on fait les siennes.
Départ fin juillet 2011 pour le Cap Vert. Navigation au près bon plein sur peu de jours. J'ai parcouru quasiment toutes les iles sauf Brava car shuntée suite au cambriolage à l'ile de Fogo toute proche. Donc plus de carto électronique du même coup. Gps et carte papier fausses de un mile; "Pas ni pwoblème" quand on le sait. J'avais une sauvegarde mais certaines choses sont passées à la trappe. Pas d'ordinateur type "Clavier Azerty" au Cap et pas d'OS en Français, seulement du Portugais. Je me suis fait ramener du matériel par les collègues qui ont fait la traversée avec moi en février 2012. Cet ordinateur m'avait un poil lâché et j'avais un clavier Qwerty portugais! Ils n'ont pas fait une affaire en me le volant... Un peu plus tard quelqu'un a cru malin de me dérober l'annexe et son moteur sur la plage à "Boa Vista"... pas retrouvée. Trajets en planche et pagaie durant 15 jours sur des fonds clairs très faibles avec tortues et poissons. Allah traine par là et m'envoie une occase par la voie d'un Français et son annexe et moteur d'occasion à "Palmeira" sur l'ile de "Sal".
J'avais un jour dans la discussion promis à l'un des collègues voileux de Marseille de traverser en espérant secrètement qu'il n'y penserait plus. Manque de chance il s'est manifesté et en compagnie d'un second équipier. Ami pilote à Air France qui m'a offert l'opportunité d'un GP aller retour dans son 777 Pointe à Pitre Marignane; Je n'avais pas prévu ce voyage qui a enchanté les miens en métropole. J'avais prévu de faire seul cette traversée, mais ça s'est bien déroulé. Café philo le matin jusqu'à ce que je les arrêtent pour me mettre au boulot, aérer leur couette et...voilà quand on est le proprio! Bas les grandes théories passons à la pratique. Bon sang que l'on est bien seul!
La Traversée; "Mindelo"-"Salvador da Baya", 19 jours pas de pot au noir pour ainsi dire mais petite brise. Passé "la ligne" au 27 ème méridien et plongé sud pour ne pas se faire rabattre sur "Récife" plus haut que le point de chute par des vents trop sud. Deux mois et demi dans la baie de tous les saints dont un bloqué par défaut de carte bancaire ( Code bloqué) et attente de livraison d'une nouvelle carte via le consulat. Petit tour sur un fleuve au fond de la baie.
Ensuite et parce que les Espagnols et les Français ne sont pas les bienvenus, départ au galop pour la Guyane; Il fallait de plus que je présente ma carte dans un distributeur Crédit Agricole pour la réinitialiser! Des ''mesures'' de réciprocités opèrent entre le Brésil et ces deux pays. Les "autres" ont droit à prolongation de trois mois ce qui fait six et c'est plus raisonnable pour investiguer le pays. Une semaine en Guyane, chaîne usée jusqu'à la corde ( 7 mm au lieu de 10) et batteries mortes plus carénage au bout de deux ans, ont motivés mon trait quasi direct vers "Trinidad et Tobago" coupé par une semaine à "Jacaré" au brésil à mi chemin. Remontée sympa dans des vents et courants favorables en ce moi de juillet 2012 mais pas véloces. Route à la limite du "Tombant "des trois mile mètres le long du Brésil pour éviter les petits pêcheurs. Puis évitement du delta de l'Amazone et directe sur Tobago. Tout ça faisait des navigations de 5 à 11 jours en solitaire bien sûr, Pied!
Une semaine de farniente autour de Tobago petite ile peu fréquentée de cette petite république. Et quatre mois dont deux de labeur à terre dans le chantier de ''Coral Cove'' à "Chaguaramas" sur "Trinidad", lieu de rencontre de milliers de voiliers pour les travaux hors zone cyclonique. Mais en ces mois de septembre octobre novembre, la pluie est un peu de la partie.
Fin octobre départ pour la Martinique ou la chaine d'encre est ...trois fois moins chère, petit stop de 15 jours et juste le temps de prendre le mouillage en Guadeloupe à "Goyave" derrière de "Cayes" à l'abri des "ondes" la mer et à côté de la mangrove. C'est là que la chaine neuve Vigouroux c'est en partie dé galvanisée. Gaara est resté deux mois et demi à l'ancre dans 2.5 m d'eau sous la surveillance d'un couple de Français enseignants arrivés eux aussi en bateau et basés là depuis quelques années.
Retour de France en février pour reprendre le cours de l'histoire....Re la Martinique, re travaux, enfin la routine quoi! J'ai refais mes winchs et ce n'était pas du luxe. Semelles en bronze explosées par la corrosion de plaques d'aluminium interposées dessous stupidement par l'ancien propriétaire.
La Martinique réserve quelques agréables surprises, elle n'est pas sans intérêt. Balades avec bains, en sous bois le long de "bisses", pour le fonds nous verrons plus tard.
Voici trois semaines que j'attends la décision de Vigouroux France pour l'échange de ma chaine de mouillage...Ils oublient que j'ai moi aussi ''un emploi du temps'' (qu'il fait!).
Il ne me reste que deux mois avant de devoir revenir en Martinique pour un rdv chez l'ophtalmo ( surveillance du glaucome). je dois partir si je veux atteindre et profiter des ''iles Vierges'' sachant que forcément les escales de route prennent du temps, plus les déboires météo. Moi vouloir récréation!
Et nous sommes le 27 avril de l'an 13 après deux mille.