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2 Mai 2024

Ce dimanche 26 août, la météo estivale est en train de nous quitter, un fort mistral a donné à la mer un parfum automnal, les températures tropicales avec une eau à 27°C ont disparu et en une nuit, l'eau a déjà perdu 5°C, bon nombre de Morses ont baissé pavillon et nous ne sommes que quatre: Véro, Eric un touriste de passage et moi-même à braver la mer déchainée, direction les farillons. Véro me taquine et me dit: JP, tu vas nous dénicher le saint-pierre. Bernard et Sophie assurent la sécurité surface, même les bouées sont exposées, il resteront en mobile. Nous nous préparons et nous mettons à l'eau dans la petite anse abritée des farillons. A l'eau mauvaise surprise pour Véro, une oreille récalcitrante l'empêche de descendre et l'oblige après plusieurs tentatives à renoncer, et oui, même nous les moniteurs ne sommes pas à l'abri de ces mésaventures. Nous voilà donc à trois, nous passons rapidement la première partie du tombant qui n'est pas l'objet de notre plongée.

Saint-Pierre DSC 3587 Photo: Jean-Pierre Parcy

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Photo: Jean-Pierre Parcy

Arrivé sur le rocher décollé, je fais signe à Eric, c'est à partir de là qu'il faut regarder attentivement, tour de la roche et nous continuons, une quinzaine de mètres plus loin, je déniche notre hôte blotti contre la paroi que mes deux compères n'avaient pas vu. Nous passons une dizaine de minutes et je claque une quarantaine de photos, notre ami n'étant nullement effrayé par notre présence. Nous finissons par l'abandonner et admirons au passage le spectacle des bancs de sars sous l'arche. Retour rapide au club pour regarder les photos et montrer à Véro ce qu'elle a malheureusement manqué. Lucie profite également d'une petite pause dans ses explications aux rares promeneurs pour venir faire une dernier tour au club et regarder les photos avec une petite larme à l'oeil avant de quitter la région.