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Règlement 17 photographes participants, 10 clubs représentés, 5 départements le 3 ligues de RABA et 2 régions (RABA et Provence) |
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Bilan Aucun participant au concours de clips vidéo.
Premier prix: François Scorsonelli |
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Depuis le temps que j’attendais ces plongées à Port-Cros ! Dimanche matin, on est sur le pied de guerre ! A 6h30 rendez vous à la Plaine, chez Philippe pour y retrouver Rémi notre chauffeur et son copain Paul. Après un trajet presque sans histoire (embranchement vers Hyères loupé, notre chauffeur perturbé par un thon que Philippe aurait vu en plongée …), nous arrivons à l’heure au club de plongée « Espace Mer ». Là, je commence à me faire remarquer ! Une histoire de bouteilles ! « Martine , encore toi ! On espère qu’il n’y a pas d’autres Martine ? » Mais, comme justement j’ai « de la bouteille », j’encaisse avec le sourire tous les sarcasmes. Une petite inquiétude sur un détendeur, qui je l’ai bien cru, allait faire capoter ma plongée ; mais, au club, nous avons des chevaliers servants qui en rien de temps, ont réglé mon problème. Enfin, on embarque après avoir chargé, à la chaîne, les 46 blocs (2 x le nombre de personnes). Gigi , notre capitaine, nous briefe à propos de la mise à l’eau du sur le Donator. Les moteurs vrombissent, on est parti ! A mi-chemin, on nous prévient qu’il y a énormément de courant sur le Donator. On nous propose de faire deux plongées sur la Gabinière. |
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Adjugé, vendu ! Nous nous dirigeons vers la Gabinière. Enfin nous voilà sur le site : même ici, il y a du courant ! Les palanquées établies par notre DP, s’immergent. Cette fois-ci pas de binôme Philippe/Martine (trop jeune dans le niveau 3), je suis avec JP. Allez GO ! Plouf et plouf, nous sommes à l’eau. OK ! Nous touchons le fond à 15 m. Je lève les yeux … les bras m’en tombent, un banc de barracudas d’au moins 1m. Waouh ! Je tourne la tête pour partager ce moment avec JP, un « papa mérou » nous passe sous les palmes. Et, promis, je n’invente rien! Des mérous en « vois-tu » en voilà, des blancs, des mouchetés, des sombres, et toujours des barracudas, au dessus de nos têtes. Il y a du courant et, pour ne pas se laisser embarquer, on s’accroche à un rocher ; c’est alors qu’un mérou tacheté s’approche pour manger la sangle bleu turquoise de mon appareil photo.
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Je ne respire plus tellement il est prés de moi. Il se colle à moi et ne bouge plus, parfois il penche la tête sur le côté, il semble me sourire. Il est tellement craquant que je finis par le caresser tout doucement, il apprécie ! Nous partons les premiers pour voir le banc de dorades royales avec leur ornement doré sur le dessus de la tête, nous apercevons des sérioles énormes, des dentis. Puis, je m’entraîne à faire des photos d’une murène dans un trou, elle semble si dérisoire dans cet entourage magique. |
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Lorsque je range l’appareil, devinez qui vient se caler contre moi? Mon mérou amoureux. J’ai encore un doute; moi ou ma sangle? On va le canarder, flash! Clic! Encore et encore une photo. Je suis obligée de reculer mon bras pour le shooter en entier. On remonte tous avec des étoiles dans les yeux et la « banane »! Récupération sur la terrasse du restaurant devant la baie de Port-Cros. C’est bondé et, pourtant, une sérénité douce et envahissante se dégage de cet endroit. Après le café, retour au bateau, il faut sortir les blocs pleins et ranger les vides. Au club, en plus de chevaliers servants, nous avons de véritables Musclor. Re-immersion sur une autre pointe du rocher, plongée tout aussi magique que la première ; barracudas, mérous, vieilles, dorades, sérioles, sars tambours, etc. Sur le retour, crevés mais enchantés de notre journée, nous avons le plaisir de participer à un nouveau gag de notre Gambalou (le grand Philippe), qui ,dix minutes, après le départ du site se met à « trifouiller » dans tous les recoins du bateau. Il cherche son pantalon oublié sur le quai de Port-Cros, en début d’après-midi. Evidemment ,dans les poches se trouvent porte-monnaie, portable, carte bleue et clefs du camion. |
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Et comme Philippe n’est pas un adepte du slip et encore moins du maillot de bain, le retour à Marseille s’annonce cocasse, Rémi refusant le port de la combinaison mouillée dans sa voiture. Heureusement Marie-Laure lui prête son paréo et Jean Pierre son sweat-shirt. L’histoire se termine bien puisque, ce samedi, Philippe était en possession de tout son attirail. Je me fais une joie de renouveler cette aventure l’année prochaine. Avec une belle plongée sur le Donator en plus … |
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J’ai trouvé un appareil photo numérique à 35 € CENTRAKOR MALIN PLAISIR VITROLLES, il y en a que 4 si vous voulez vous mettre à la photo sous-marine à moindre prix, profitez-en. |
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| Le 38° festival mondial de l'image sous-marine se déroulera du 26 au 30 octobre au palais du pharo. MSLC Plongée sera représenté avec un film de Jean-Claude Eugène dans la catégorie court-métrage. |
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Comme chaque année MSLC plongée organisait sa sortie à Port-Cros, malgré quelques défections, mais avec quelques relations en remplacement de dernière minute, nous nous retrouvions vingt-trois Morses pour tremper nos palmes dans le parc national. Toute la semaine, j'ai scruté la météo, les prévisions pour le dimanche sont bonnes, mais un vent d'est assez fort le vendredi et le samedi me fait craindre un courant assez fort qui serait rédhibitoire pour le Donator qui était notre première plongée avant la Gabinière. La matin, tout le monde est à l'heure à 8h30 au club dans les locaux d'Espace-Mer, comme quoi, les retardataires habituels de Callelongue peuvent être à l'heure malgré l'heure et demie de route.
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Départ 9h30, après une demi-heure de navigation, les nouvelles des premiers bateaux sur site arrivent, le site est inplongeable, courant d'enfer. Certains ont quand même voulu plonger malgré les conditions. Impossible d'attraper le bout qui descend sur le Donator, certains sont emportés par le courant et doivent être récupérés par le cross-med, les quelques rares plongeurs ayant réussi à descendre ne peuvent passer que 5 minutes sur l'épave sans avoir profité de la plongée et s'être fait peur. Après une rapide discussion avec le pilote du bateau et le responsable d'Espace Mer, nous décidons de nous rabattre directement sur Port-Cros et de faire l'impasse sur le Donator (une fois de plus malheureusement), mais la sagesse imposait cette décision, nous sommes là pour nous faire plaiiur et non risquer notre vie. |
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Arrivés sur la Gabinière, rapide explication du site pour ceux qui ne le connaissent pas et dernières consignes avant la plongée, le courant est également très fort, par moment, on se serait cru dans les passes des lagons maldiviens, mais quels spectacle, barracudas innombrables, mérous à profusion. Ceux dont c'était la première plongée à la Gabinière nous diront à la sortie: ce que vous nous racontiez était donc vrai, ce n'est pas une galégeade callelonguaise. Pour les habitués, la discussion tourne autour de: y en a t'il plus et sont-ils plus gros que l'année passée. Pour ma part, je dirai qu'il y en plus mais peut-être moins gros. Sami qui inaugurait son nouveau caisson en configuration mixte photo-vidéo réussit à mettre dans la boîte 3 sérioles de taille respectable qui n'arrêtent pas de nous tourner autour. Certains ou certaines, dont on taira le nom dépasseront largement le temps de plongée indiqué par le directeur de plongée. Pendant le court trajet vers Port-Cros, chacun raconte sa plongée et y va de ses commentaires. |
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Arrivés sur Port-Cros, direction ves le restaurant "hautement gastronomique" local pour un repas sur la terrasse ensoleillée. Quelques accrocs en profitent pour sortir leur portable pour s'enquérir du prochain adversaire des bleux en finale de la coupe de monde de rugby. Discussion avec Espace-Mer pour le site de l'après-midi. Tout le monde est d'accord pour retourner sur la Gabinière, on fera l'autre pointe, le sec étant jugé trop exposé au courant. Le spectacle est à l'image du celui du matin, barracudas, mérous et sérioles sont toujours là. Après 50 minutes de plongée (respectées cette fois-ci), tout le monde se retrouve sur le bateau. Dernier gag sur le retour, notre ami Phillippe s'aperçoit que lorsqu'il s'est mis en combinaison sur le quai, il a oublié ses vêtements sur le quai avec téléphone, carte bleue et clefs du domicile sur le ponton, un coup de téléphone donné par le pilote permet de s'assurer que le tout a été récupéré, mais il refuse de faire demi-tour, alors que nous n'étions qu'à dix minutes de navigation du port. Quelques vêtements prétés par Martine et moi-même lui éviteront tout de même le retour à Marseille en combinaison. Tout le monde gardera un excellent souvenir de cette journée et aura pu constater combien la protection d'un site peut changer son environnement et le transformer en petit paradis sous-marin |
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