Ce samedi de l’Avent, Callelongue s’est réveillé sous un ciel clair, prêt à accueillir une nouvelle aventure signée MSLC.
À 8h30, les premiers Morses étaient déjà sur le pont ou plutôt sur la berge, équipés, motivés et souriants malgré une eau à 15 °C qui, disons-le, ne pardonne qu’aux plus courageux.
Huit plongeurs ; Gisèle, Martine, Henri, Luc, Djamel, Vadim, Mario et Guy ont ainsi ouvert la journée par une immersion aussi fraîche que revigorante. Pendant qu’ils exploraient les fonds de Boulégeade, Claude, fidèle au poste, s’attaquait à une mission d’importance stratégique : l’ouverture des huîtres. Un travail de précision, mené avec le calme et l’efficacité d’un artisan de la mer.
Peu à peu, les autres adhérents sont arrivés, les bras chargés de plats, de boîtes, de paniers et de douceurs. Car ce samedi, c’était Noël « façon auberge espagnole » : chacun apporte un mets festif, et ensemble, on compose un banquet digne des plus belles tablées.
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Très vite, la magie a opéré. Vingt-deux Morses réunis autour d’une table généreuse, débordante de couleurs et de parfums : huîtres, crevettes, œufs de lump, toasts de foie gras, salade russe, entrées libanaises et une multitude de préparations maison. Le tout couronné par des gâteaux, du champagne, des chocolats et un café bienvenu.
Et comme souvent chez les Morses, le repas n’était que le début. Au moment du café, Serge a sorti sa guitare nommée Martine (petit clin d’œil à notre Martine du Club). Et en quelques secondes, la salle s’est transformée en scène improvisée où chacun a trouvé sa voix, juste ou pas, mais toujours enthousiaste.




Rires, chansons, complicité : l’esprit du club était là, entier, lumineux.
Le rangement s’est fait naturellement, dans la bonne humeur, comme une dernière chorégraphie collective avant de refermer cette parenthèse festive.
Une fois encore, les Morses ont prouvé que leur force ne réside pas seulement dans leur capacité à plonger… mais surtout dans leur manière d’être ensemble.
Jean Claude Eugène et Martine Malègue