Le coin des Morses
Arrivé à Djerba le dimanche 9 décembre au soir, lundi, mardi et mercredi, le temps ne permettait pas d’effectuer une plongée avec une bonne visibilité et une mer calme. D’où le jeudi 13, ma première plongée à Djerba. A 9h, J’avais rendez-vous à l’hôtel avec "Anne" la responsable du club de plongée "Blue Dolphin". Après un petit contre temps, faute d’erreur d’hôtel, Anne est là. Nous voici arrivés à la base sur la plage, je fais connaissance d’une autre sirène "Suzanne" qui fera la plongée avec moi. |
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Après notre équipement et la mise à l’eau du pneumatique, à l’aide d’un tracteur, nous voilà prés pour cette plongée, sur une épave d‘un cargo italien coulé lors de la seconde guerre mondiale.Il faut savoir qu’à Djerba, pour trouver ces sites de plongée et une profondeur d’au moins 20 mètres il faut faire plusieurs milles en pleine mer. Avec l’aide d’un GPS l’épave est là, "Ahmed" notre pilote jette l’ancre pile sur l’épave. Nous voici dans l’eau! Par une température agréable (environ 17°) nous faisons le canard et nous voila parti, dans une eau où la visibilité s’arrêté aux palmes de celle qui me précède. D’où l’épave difficile à voir dans les détails, bref. |
Cette plongée restera pour moi un bon moment car j’ai beaucoup apprécié, mes deux sirènes qui ont veillé sur moi afin de ne pas me perdre!...
Le lendemain 9h rendez-vous toujours devant l’hôtel, nous voilà à nouveau sur le pied de guerre, combinaison, chaussons, palmes, masque, ceinture de plomb, etc..
Appareil photos et GoPro parés pour la plongée.
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La visibilité légèrement meilleure que la veille, toujours sur la même épave à 19 m de profondeur, découverte de: masque à gaz de la seconde guerre mondiale, téléphone de bord, cartouche, etc…Les raies sont présentent un peu de partout, un gros mérou passe à la vitesse grand "V" quelques Corbs se promènent sous les tôles enchevêtrées, les sars sont nombreux, quelques spirographes perdu dans ce brouillard. La plongée est finie pour aujourd’hui, nous voilà de retour à la base sur une plage de sable fin. |
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Ma dernière plongée de la semaine, "le rocher aux poulpes".
A une profondeur de 16 m de nombreux rochers sont étaler sur une centaine de mètres et ne dépassant pas plus de 80 cm du sable, là se trouve de nombreux poulpes, girelles royales, serrans écritures, sars et toujours quelques petits mérou. On y trouve aussi des pots de pêcheur de poulpe comme vous pouvez le découvrir sur la photo.
Suite à cette plongée j’ai eu droit au repas typique du coin concocté par Ahmed : les pates à la Tunisienne. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Le Codep 13 a renouvelé pour la 2ème année consécutive, la formation « initiateur de club » lors de la rentrée 2012/2013 - deux Morses ont décidé de tenter l'aventure : Audrey et Patrick.
Le MSLC a donc accueilli la ½ journée intermédiaire dimanche 2 décembre : pas d'activité plongée ce jour-là pour les Morses à cause d'une météo très ventée. Toutefois, le quai et le port ont été très utiles pour la « mise » en situation des futurs initiateurs de club soit 7 candidats et 5 moniteurs venus du département. Une matinée où les « jeux de rôle » se sont enchaînés – chaque candidat devant présenter 2 sujets à 2 jurys différents : |
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- Sujet N° 1 Présentez votre démarche pédagogique sur le thème : le baptême adulte. Proposez votre organisation et conduisez votre séance.
- Sujet N° 2 Présentez votre démarche pédagogique sur le thème : Votre élève prépare le N1 de plongeur. Proposez votre organisation et conduisez une 1ère séance intitulée « présentation et utilisation du matériel de plongée libre (PMT). Si vous avez des doutes, demandez-leur ce qu'ils vous proposent comme organisation – ils sont incollables -et à coup sûr vous allez revivre vos premiers coups de palmes... Les douches chaudes ont réconforté les courageux qui se sont mis à l'eau lors de la dernière série en fin de matinée – pour ne pas geler sur place. Le Codep 13 remercie vivement le MSLC de son soutien et de l'appui logistique ! Photos: Véronique Gielly et Collectif initiateurs |
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Coucou les Morses!!! | |
Une fois n’est pas coutume, me voici encore dans de nouvelles aventures dans un autre coin de France! Le Cotentin, Cherbourg pour être précise! Vous devez vous dire, « mais elle est folle cette petite ! N’a-t-elle donc pas retenu la leçon après 9 mois passés en Bretagne à ne jamais voir le soleil, elle continue sa remontée vers le grand nord!!! » Et bien oui!!! En même temps, j’avoue, cette migration vers le froid n’est pas dénuée d’intérêt! J’ai ouï dire qu’au large des côtes ouest du Cotentin nageait la plus grande population européenne de Grand Dauphins, et qu’une association recherchait des bénévoles pour le suivi! N’ayant pas de boulot plutôt que de rester dans le Nord (le vrai!) chez papa maman, ni une ni deux j’ai plié bagage pour aller prêter main forte pendant les mois d’hiver ! Vous voyez mon cas n’est pas si désespéré que ça finalement, j’aurais pu rester plus au Nord! |
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Dès le lendemain de mon arrivée, mise en jambe directement, on profite du beau temps pour aller en mer! Et là j’ai pris conscience de ce qu’était LA plus grande population d’Europe de Grand Dauphins. Car oui, lorsqu’on nous sortons en mer ce n’est pas 5-10 dauphins que nous voyons mais des centaines, foncer vers le bateau tel un troupeau de chevaux au galop et sauter à moins d’un mètre de notre petit zodiac, ce qui est très impressionnant et …. éclaboussant ! D’ailleurs, je peux vous assurer que les dauphins sauvages n’ont rien à envier à leurs cousins du Marine land niveau acrobaties! Je vous laisse constater par vous-même!! |
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Mais mes aventures cherbourgeoises ne s’arrêtent pas là. Car après 3 semaines à observer tous ses dauphins nager, plonger, sauter, une envie irrésistible de me mettre à l’eau moi aussi commence à me chatouiller l’esprit ! Le morse qui sommeille en moi étant réveillé et n’ayant pas peur d’affronter l’eau froide de ces contrés aux latitudes élevées, je me mis à taper « club de plongée Cherbourg » dans Google (après tout, parmi les Pinnipèdes, le morse n’est-il pas le plus grassouillet et donc le plus enclin à supporter les eaux froides ?. Et là Alléluia, un club plonge tout l’hiver! « Diantre ce sont des durs ceux là » me dis-je. Je fouille un peu, et oui, ils peuvent être durs puisque c’est un club de militaire ouvert aux civils. Même pas peur! Ne tenant plus je décide d’aller voir un soir si je peux effectuer une plongée le plus rapidement possible! Et pour moi ce fut donc une 1ère plongée de nuit pour le moins déroutante! Déjà l’organisation forcément militaire et chronométré de ce club fut nouvelle mais aussi le bateau ! Car oui les militaires ne font pas les choses à moitié, n’étant mieux servi que par soi-même, ils ont construit leur propre embarcation, une sorte de petit chalutier avec toilette et douche chaude à bord, autant dire que là déjà ça en jette!!! |
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Nous voici donc parti dans une nuit profondément noire pour une plongée derrière la digue centrale (une des 3 qui protègent l’impressionnante rade de Cherbourg). Mon binôme met attribué, un certains Manu, militaire évidemment! On se met à l’eau et là rien à voir avec les plongées de nuit dans notre chère calanque où règne toujours une petite lueur bleu malgré l’obscurité! Là, c’est le noir total, sans lampe impossible de distinguer son binôme même le nez dessus. Heureusement Manu à un vrai phare, je me sens ridicule avec ma petite lampe décathlon qui éclaire à 5 cm! D’ailleurs cela m’a valu de manquer de peu de m’écraser tête la première sur le fond! Une fois à 20 m nouvelle surprise, je réalise que je vole littéralement au dessus du sable, sensation nouvelle pour moi, je comprends que ça sera une dérivante, ma première, en plus dans le noir! Je ne sais pas à qu’elle vitesse le courant nous porte mais suffisamment vite pour que je n’aie pas le temps de voir venir un bloc de roche énorme dans lequel je m’écrase tel un oiseau sur une vitre!!! Visiblement plus agile que moi dans ces conditions Manu évite tous les obstacles et éclaire le fond. Et là, j’ai fait l’une de mes plus belles plongées! Nous volons au dessus de dizaines de Roussettes, certaines nerveuses viennent attaquer nos lampes, des Rougets qui creusent un trou dans le sable pour se reposer sans être emporté par le courant, des Grondins, des gros Tourteaux, une seiche énorme, des petits calmars qui viennent montrer leur couleurs flamboyantes sous le faisceau de nos lampes. |
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Après 37 min de plongée sans pouvoir s’accrocher au fond et je ne sais quelle distance parcouru sans un coup de palme, nous remontons! Le bateau arrive sur nous dans des creux de 2-3m pour nous récupérer, ce qui m’a valu une belle frayeur de voir ce petit chalutier me foncer dessus à toute allure cabré sur le haut d’une vague avant de mettre un gros coup de marche arrière, ça change du zodiac ou des barges en alu! Une fois à bord, je débriefe la plongée avec mon binôme, plaisante sur mon arrivée au fond, ma rencontre avec le rocher et constate que lui était plus à l’aise que moi dans ce courant. Et là j’entends le capitaine crier « heureusement ! Pour un plongeur démineur ça serait embêtant de ne pas savoir plonger dans toutes les conditions et d’être agile comme un chat !». Bref j’ai fait une dérivante de nuit avec James Bond en rade de Cherbourg!!!! |
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- Écrit par : Florence Jehenne
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Il y a des samedis très pluvieux où des phénomènes inexplicables se produisent. En effet ce samedi 10 novembre, une pluie battante et un vent d'est soufflant assez fort. Un phénomène capillaire c'est produit en quelques minutes, sur la tête de notre morse "Guy dit 218", que vous pouvez découvrir sur cette photo. Alors, n'oubliez pas que la pluie et bénéfique: pour les plantations, nos arbres, les fleurs, nos réserves souterraines d'eau, etc..et rarement sur la capillarité?..... |
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Avant | Après la transformation |
nnn
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Vous m'avez déjà oublié je n'en doute pas. Les plus jeunes et les nouveaux ne me connaissent déjà plus. La bouillabaisse de mon départ est un lointain souvenir. C'est pourquoi je me sens obligé d'une petite bafouille sur la plongée à Nairobi pour tenter de regagner un peu d'estime de votre part, raviver quelques neurones avant qu'ils ne soient trop noyés de pastis. Et croyez-moi, ce n'est pas simple. A 1800 mètres d'altitude et six heures de la mer, même pendant la saison des pluies, il n'y a pas grand monde pour plonger. Heureusement, je m'occupe de projets eau notamment pour l'alimentation de la capitale (5 millions d'habitants quand même) et j'ai la chance parfois de me promener pour visiter (je veux dire surveiller) l'avancement des travaux. Donc me voilà parti pour le barrage de Sasumua à 70 km de la capitale en direction des Aberdares. |
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Baudrier et chaussure de plomb |
C'est une des principales retenus d'eau de Nairobi. Je comprends que lors d'une pluie extrême la terre de chaque côté du barrage avait été rongée par les crues. Heureusement l'Agence française de développement était là pour réparer les dégâts. Mais il reste quelques travaux sur la tour située au milieu du lac et qui sert de prise d'eau pour la station de traitement. Au pied de cette tour, à moins 50 mètres, il y a deux conduites qui permettent de vider le barrage en vitesse en cas de crues imprévues. Il faut changer quatre valves (deux coniques et deux valves porte, je fais mon savant !) de 1,5 tonne chacune. Un petit boulot sous marin pour le têtard, mais il semble malheureusement avoir pris sa retraite A défaut du têtard, ce sont des chinois qui s'y collent. Ils ont commencé par demander à ce que l'on baisse le niveau d'eau au maximum mais il reste 32 mètres quand même ! Je suis curieux de voir comment ils vont s'y prendre et je me dis que peut être voilà ma chance de mettre la tête sous l'eau. Aussi, j'amène quand même combi, palme, détendeur... L'endroit est sympathique, très vert, peuplé d'éléphant me dit t'on, mais à plus de 2500 mètres quand même. Alors l'eau est tellement chargée que l'on ne voit pas sa main et la température ... c'est l'équateur mais il peut faire froid. |
La barge des chinois est amarrée à la tour. Et la stupeur: je m'aperçois qu'ils ont piqué la technologie du têtard, sans doute lors de son passage en RDC. A moins qu'ils l'aient copiée dans Tintin et le trésor de Rackam le rouge. J'aperçois des souliers de plomb et un casque que l'on visse sur un scaphandre alimenté il est vrai par de l'air compressé. Pas besoin de pomper comme les Dupond - Dupont. Mais tout de même, même mon ami Jean Claude passerait pour un avant gardiste avec sa bouée fenzy. Enfin, je ne me moque pas trop car il s'agit de plonger dans le noir total (vu la turbidité de l'eau) et en plus ils sont censés dégager l'entrée de la conduite d'une gaine en ciment à la main (marteau et burin). En effet, le tuyau de leur marteau piqueur ne fait que vingt mètres. Pour travailler à moins trente deux mètres, ce n'est pas très pratique... |
Allez les Dupond, pompez |
Quand à moi, l'honneur est sauf : je n'avais pas imaginé qu'ils travaillaient sans scaphandre autonome. Donc pas de bouteille, pas de plongée. Ouf ! Enfin, mon problème n'est toujours pas résolu : soit je me mets au scaphandre de tintin, soit il faut que je trouve une autre solution... |
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- Écrit par : Rémy Fritsch
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