Le coin des Morses
Qui se cache derriére cette publicité, ne serait-ce pas un certain Didier?....
- Détails
- Écrit par : Jean-Claude Eugene
- Clics : 3824
Ce dimanche 26 août, la météo estivale est en train de nous quitter, un fort mistral a donné à la mer un parfum automnal, les températures tropicales avec une eau à 27°C ont disparu et en une nuit, l'eau a déjà perdu 5°C, bon nombre de Morses ont baissé pavillon et nous ne sommes que quatre: Véro, Eric un touriste de passage et moi-même à braver la mer déchainée, direction les farillons. Véro me taquine et me dit: JP, tu vas nous dénicher le saint-pierre. Bernard et Sophie assurent la sécurité surface, même les bouées sont exposées, il resteront en mobile. Nous nous préparons et nous mettons à l'eau dans la petite anse abritée des farillons. A l'eau mauvaise surprise pour Véro, une oreille récalcitrante l'empêche de descendre et l'oblige après plusieurs tentatives à renoncer, et oui, même nous les moniteurs ne sommes pas à l'abri de ces mésaventures. Nous voilà donc à trois, nous passons rapidement la première partie du tombant qui n'est pas l'objet de notre plongée. |
Photo: Jean-Pierre Parcy |
|
Arrivé sur le rocher décollé, je fais signe à Eric, c'est à partir de là qu'il faut regarder attentivement, tour de la roche et nous continuons, une quinzaine de mètres plus loin, je déniche notre hôte blotti contre la paroi que mes deux compères n'avaient pas vu. Nous passons une dizaine de minutes et je claque une quarantaine de photos, notre ami n'étant nullement effrayé par notre présence. Nous finissons par l'abandonner et admirons au passage le spectacle des bancs de sars sous l'arche. Retour rapide au club pour regarder les photos et montrer à Véro ce qu'elle a malheureusement manqué. Lucie profite également d'une petite pause dans ses explications aux rares promeneurs pour venir faire une dernier tour au club et regarder les photos avec une petite larme à l'oeil avant de quitter la région. |
- Détails
- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
- Clics : 3487
Comme chaque année, début août, nous organisons des sorties plongées profondes. 2012 n'aura pas failli à la tradition. Même si cette année, la météo n'a pas été aussi parfaite que l'année passée, nous avons tout de même réussi, il est vrai en jonglant avec les sites de repli à effectuer toutes plongés aux programme (Drome, miquelon, ker-bihan, arche de planier, sec et tombant des impériaux....). Pour certains, ce fut une première et l'occasion de découvrir des épaves inconnues, pour d'autres, l'occasion d'étrenner leur niveau 3 avec des sites et des profondeurs qui leur étaient interdits jusqu'à il y a peu de temps. |
Photo Didier Boghossian |
Photo Didier Boghossian |
Pour d'autres qui avaient inauguré leur niveau 3 l'année passée sur les mêmes épaves, ils purent en profiter avec une autonomie plus éprouvée. Ce fut aussi l'occasion pour certains de profiter de décos nitrox pour effectuer ces plongées dans des conditions de sécurité accrue. Au programme cetta année après un report du à une météo récalcitrante, une plongée sur le phare de Cassidaigne pour profiter du tombant et de la remontée de la bigue dans une eau cristalline et qui plus est à 26°C, ce qui était idéeal pour ne pas gacher notre plaisir |
Photo Jean-Pierre Parcy |
|
- Détails
- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
- Clics : 3277
Mon premier est un félin domestique, mon deuxième est un adjectif possessif, mon troisième est le pluriel d’œil … Mon tout est une carrière de plongée à l’intérieur des terres en région lyonnaise : Chamagnieu ! Conserver l’ouverture d’esprit et la curiosité – telle est ma devise … donc, m’immerger dans une carrière – chose encore jamais réalisée – je n’hésite pas ! Je découvre un lieu inclassable, dans un écrin de verdure, quelque chose d’atypique, coupé du reste du monde. http://www.chamagnieuplongee.com/ |
Photo: François Scorsonelli |
Photo: François Scorsonelli |
Madame Canard qui vient réclamer son morceau de pain dur comme un chien, les carpes énormes et les gardons qui se pressent au pied du ponton et qui s’éloignent à peine lorsque vous sautez, le ragondin qui à la nuit venue vient lui-aussi demander sa part du pain dur, bien que méfiant.
1ère plongée sur le « voilier » immergé par 17 m de fond : je lis attentivement la carte de la carrière pour voir sous quelle bouée se situe le voilier – il s’agit de ne pas se tromper au risque de se retrouver perdu au milieu de la vase. Petit palmage en surface, nous voici sur la « bonne » bouée, les consignes sont simples, nous descendons le long du bout ! Température surface 26°C, thermocline à 10 mètres, et cela chute de 10°C, tout comme la visibilité, ambiance « lacustre » à souhait – limite glauque : ahahaaahhh !!! Cohésion de la palanquée de 3 (François, Jean-Yves et moi) : optimale compte-tenu du contexte … et le but de cette immersion : faire des photos d’ambiance – alors là, je me mets à rire intérieurement, c’est juste l’apothéose – complètement surréaliste ! Petit souci d’objectif, d’auto-focus… |
Nous retournerons l’après-midi faire des photos toujours sur le même voilier avec une visibilité un peu meilleure - à moins que je ne me sois un peu habituée à l’opacité ?
A la fin de la journée, des plongeurs de la région investissent le site pour faire de la technique, apportent de quoi faire les grillades – barbecues à disposition - et après leur plongée, se retrouvent pour partager un moment de convivialité ! Je suis surprise de voir autant de monde, mais c’est normal. Ces plongeurs de l’intérieur délaissent les piscines à la belle saison et viennent pratiquer ici … sans que cela ne perturbe le moins du monde les autres habitants aquatiques. Jusqu’à 200 plongeurs à la journée parfois m’apprend Marc qui gère le site ! |
Photo: François Scorsonelli |
Photo: François Scorsonelli |
Le lendemain, plongée sur une autre épave de bateau immergée par 7.5 m de fond avec toujours cette ambiance si particulière. Les sensations sont différentes, mais loin d’être déplaisantes ! Visibilité toujours aussi limitée – paraît qu’en hiver, c’est mieux, mais là, il faut plonger en étanche.
François Scorsonelli a sa série de photos pour le concours photo de Chamagnieu : de belles images – cela ne me surprend pas, il est très inspiré par l’environnement si spécifique … et après, il suffit de laisser s’exprimer l’artiste ! Il y a aussi les écrevisses que l’on voit la nuit, tout au bord, la couleuvre qui patiente lovée sur une branche immergée sous la surface de l’eau avant de bondir sur un poisson aussi gros qu’elle ! Des scènes de la vie en eau douce … |
- Détails
- Clics : 3607
Samedi 4 août, plongée sur le Veyron, pour une partie des palanquées et une autre rotation sur l'île du planier, plus préçisément au pied du quai nord. Avec une initiation et deux autres palaquées composée l'une par: François et Martine son nouveau modèle et la notre: Geneviève et moi même. |
|
Construit en 1877, Le Dalton, cargo anglais de 70 mètres de long pour 10 mètres de large, appartenait à la compagnie Ergasteria SS. Le 19 février 1928, par un temps très brumeux, transportant des lingots de plomb, il heurte le récif de la Pierre-à-la Bague, arrive à se dégager mais va s'échouer près de l’île du Planier contre laquelle il coule. L'épave du navire s’est étalée avec les ans, et ses vestiges couvrent le fond à partir de 15 mètres à la proue et de 30 mètres à l’hélice, avec un relief variable. Nous avons pu constater qu'une algue filamenteuse a envahie l'épave et surtout les gorgones comme vous pouvez le découvrir sur la photo.
Photo: Jean-Claude Eugène |
|
|
|
- Détails
- Écrit par : Jean-Claude Eugene
- Clics : 3943