Le coin des Morses
Ce samedi 15 mai, beau temps, mer d’huile, morses nombreux, Serge notre Directeur de plongée vu le temps décide de plongée sur le planier. Une palanquée sur le Messerschmitt par 45 mètres de profondeur, les autres sur le Chaouen et le tombant. Le Messerschmitt Bf 109 était un chasseur monomoteur monoplace allemand, abattu Le 07 mars 1944 il repose actuellement par 45 mètres de fond. |
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Pour la petite histoire : Hans Fahrenberger capitaine dans la Luftwaffe, décolle aux commandes de son Messerschmitt pour intercepter des bombardiers américains B-17 se dirigeant vers Marseille. Alors qu’il se replace pour un deuxième passage, le moteur du Messerschmitt s’arrête soudain en lâchant de la fumée. Heureusement pour lui, les chasseurs d’escortes américains ne le poursuivent pas. Il est suffisamment haut pour planer quelques minutes. Le pilote dirige son appareil vers l’île du Planier. Il réussit à amerrir, par une mer formée, à quelques dizaines de mètres de l’îlot. Le chasseur coule en quelques secondes. Fahrenberger ne doit son salut qu’au parachute qui lui fit office de bouée. Sain et sauf, l'histoire de Hans Fahrenberger ne s'arrêtera pas là. En effet, en janvier 1993, quarante huit ans après son amerrissage miraculeux, le pilote du Me-109, âgé alors de 73 ans mais l'esprit toujours jeune et l'œil aussi clair, est revenu à Marseille. Pierre VOGEL et Gérard PAOLINI, le réalisateur de la série "Fantômes du monde sous-marin" diffusée sur FRANCE 3 Méditerranée l'attendent avec impatience pour l'emmener en mer, à l'aplomb de l'endroit ou repose son avion. Hans a eu apparemment des difficultés à maîtriser ses émotions lorsqu'il a remis le pied sur l'île qui lui a sauvé la vie. |
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Le Chaouen s'est échoué lamentablement à l'ouest du phare du Planier le samedi 21 février à 19 h 40, à l'issue d'une traversée sans problème. Parti de Casablanca, il arrivait en vue de Marseille par mer belle, mistral modéré, et la prise de pilotage manuel ne devait pas tarder. Inexplicablement, il s'encastra à douze nœuds sur les rochers de Planier. L’hypothèse retenue pour expliquer le naufrage fut la suivante : navigant aux instruments, cap sur le phare, le bâtiment n'était pas surveillé... Partir de Casablanca, viser un petit îlot, et ne pas le manquer à des milliers de kilomètres, c'est l'ironie du sort...Pour son malheur, le Mistral forcit, et les efforts du remorqueur "Provençal XV" pour le dégager restèrent vain... | |
L’épave se tasse lentement et la Proue qui au départ dépassait de l’eau, est actuellement à 9 mètres de profondeur son l’hélice est descendue à 33 mètres. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Enfin les beaux jours sont là! Samedi 1 juin, on retrouvait l’ambiance d’été, le club affichait presque complet. Cela faisait bien longtemps que Le Suscle et le barracuda n’étaient pas sorti en même temps. Avant de partir Gégène essayait de voir, si l’ancienne baignoire pouvait être opérationnelle pour un entrainement kayak! Pas concluant du tout, sauf pour des fadas marseillais. Bref, après avoir appareillé les bateaux, on partait à 10h 15 (on était encore dans la marge des départs habituels), direction l’Impérial de terre.
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Précision très importante, Lulu était des nôtres ainsi que Gégène qui par bonheur était avec nous (Guitou et moi-même), photographes maintenant « Con-firmés ». Avant immersion et après les recommandations de notre DP, nous organisons la plongée. Non, Gégène organise la plongée! Dès qu’on arrive à la grotte, vous attendez que je sorte mon poisson et que je le filme. Là on reste bouche bée, il nous sort d’un préservatif, un poisson clown frétillant en plastique, attaché par un fil nylon dont il met l’anse à sa main. Ce n’est pas grave! On connait notre phénomène qui n’est jamais à court d’idées! Donc immersion ! Effectivement devant la grotte notre Gégène sort son poisson clown, arme sa Go-Pro et nous fait le film de son frétillant poisson clown. |
Ce ne fut que le début de la plongée, après avoir rangé précieusement le petit poisson dans son étui de fortune, il commença à nous faire le guide: Dès qu’il apercevait un élément à photographier, on entendait des rugissements, des barrissements. Quelle belle plongée! Nous avons photographié, des spirographes, du corail rouge, du corail mou rose avec des petites fleurs, des axinellas de folies. Et le plus hallucinant, c’est que lorsqu’on lui annonçait la mi-pression de nos bouteilles après presque 55 minutes de plongée, lui avait encore 130 bars. Un phénomène ce Gégène, une figure dit-on à Marseille! En fait, c’est notre Neptune Morse! |
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Photos: Martine Malègue et Guy Milano.
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- Écrit par : Martine Malegue
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Après avoir fait la traversée de l’avenue des Pébrons en baignoire jusqu'à l’embarcadère, en direction la pointe extérieure de l’île de Riou, il y a des plongées qui restent des lieux magiques " l’Impérial de terre" en fait partie. Ce samedi là: j’étais accompagné par Martine et Guy, tous deux photographes et mes zigue avec la GoPro2, ma loupe brevetée JCE et mon phare de 100 w. En premier lieu nous avons emprunté le tunnel vertical à la pointe de l’Impérial, pour continuer par la voute à corail rouge, longer le tombant intérieur, jusqu’au passage entre la côte et l’îlot, pour redescendre et suivre le tombant extérieur. Mes deux photographes ont pris de nombreuses photos de la flore et quelques unes de moi sous divers angles. Merci à tous les deux pour cette balade digne d’un vieux Morse plongeur. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Cette année, nous n’étions que quatre lors de notre traditionnel voyage dans les mers tropicales. Destination choisie, la Thailande. Après un long voyage de nuit en avion, nous voici arrivés à Phuket où nous embarquons sur notre bateau pour une première croisière de 4 nuits vers le sud. Navigation de nuit pour se rendre sur les sites. La mer est agitée et la météo n’est pas au rendez-vous. Le lendemain matin, petits yeux pour une première plongée. La visibilité est très réduite. Nous enchainons cependant les plongées où nous pouvons voir la faune classique tropicale. Premières plongées de nuit pour certains. | |
Durant les trois jours suivants, nous revenons par sauts de puce vers notre point de départ. Là petit intermède avec une journée à terre qui est en fait une journée bateau où nous visitons les iles du nord de la baie de Phuket avec des paysages dignes de la baie d’Halong, des baies intérieures accessibles par des grottes, l’île de James Bond… Malheureusement, au retour alors que nous pensions embarquer pour la croisière Nord vers les îles Similan, une mauvaise nouvelle nous attendait, le temps avait été beaucoup plus mauvais dans le nord, entrainant le naufrage d’un bateau de plongée et le gouvernement thaïlandais avait fermé les parcs et interdit la navigation dans l’attente de l’amélioration de la météo. |
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Notre déception était grande, surtout que la croisière nord était la partie la plus intéressante du séjour. Finalement, nous tentons de limiter la casse avec plongées à la journée. Nous refaisons une partie des sites de la première partie du séjour avec une visibilité qui sans être extraordinaire s’était fortement améliorée. Le dernier jour afin de rester sur une bonne note, nous voyons deux requins léopard que nous pouvons observer à loisir ainsi qu’une magnifique tortue. Au final, nous restons tout de même un peu sur notre faim avec un goût d’inachevé et un peu déçu d’être allés aussi loin pour ne pas avoir pu faire ce qui était prévu. Cela tout de même permis à deux de nos plongeurs de découvrir les joies des plongées tropicales avec une eau à 30°. |
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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Ca y est ! J’ai enfin mis la tête sous l’eau au Chili.
J’avais déjà goûté aux fortes vagues et à la fraicheur de l’océan Pacifique lors de précédentes sorties sur le terrain pour mon travail, mais cette fois ci, j’ai profité d’un week-end prolongé pour aller faire un tour du côté de la Reserva Nacional de los Pingüinos de Humbolt.
J’ai donc visité cette réserve où de nombreuses espèces d’oiseaux marins y ont élu domicile et y viennent pour se reproduire. J’ai donc admiré les manchots de Humbolt (non, ce ne sont pas des pingouins !), les fous, cormorans, sternes, pélicans et autres, mais j’ai aussi croisé les dauphins, et bien sûr, les lions de mer !
Ces derniers m’ont même accompagné durant toute la plongée que j’ai faite, curieux ils n’hésitaient pas à s’approcher très près de la palanquée. Malgré l’eau fraiche (13°C) et une visibilité moyenne, ce fut une belle plongée, un beau site plein de vie avec plusieurs petites grottes.
Au prochain week-end prolongé, je repartirai sûrement de ce côté de la côte chilienne pour aller faire la connaissance des baleines et poursuivre mes aventures subaquatiques.
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- Écrit par : Lucie Jaugeon
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