Le coin des Morses
Assemblée Générale du comité 13 de la FFESSM (B.d.R) Comme l’année précédente, l’AG du comité 13 c’est déroulé à l’YCPR de la pointe rouge le 28 janvier 2011. Comme à l’habitude nous étions très nombreux, suite à l’approbation du procès verbal de l’AG du 28 janvier 2010, le rapport moral du Président Serge XIMENES, les rapports des différentes commissions départementales, à noter un très bon classement des nageurs, le manque récurent de créneaux piscines sur Marseille, l’odyssée 13 qui s’est déroulé au mois de mai à La Ciotat, dont 170 nageurs ont participé. La Bio a participé à différente opérations: développement de la faune et la flore sur les récifs artificiels, comptage des mérous, etc. La nage en au vive en pleine développement, toujours dans des rivières mouvementées : le Verdon, l’Ardèche, bref du classique. La commission plongée souterraine, toujours dans les boyaux obscurs, à noter l’emploi des recycleurs. Approbation du rapport du secrétaire général, du rapport financier 2010 et du budget prévisionnel 2011. Cette assemblée c’est terminée autour d’un apéritif dinatoire où de nombreuse et nombreux adhérents(es) ont pu se retrouver et parler de l’actualité à venir ou passée de leur club. Tout cela dans la convivialité. Un bravo au comité et l’an qué vain !... |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Vous avez dit Orientation !....
En ce samedi 22 janvier, par une température extérieure de 0°, les morses de la section plongée de MSLC se préparent à une plongée glaciale et de plus, pour certains,
d’orientation sous marine.
Notre Ami Frédéric, moniteur et colonel de surcroît, donne auparavant un cours magistral sur les rudiments de l'orientation à Martine, Pierre et Franck.
Que de termes techniques, nord magnétique, nord géographique (ou nord vrai), déclinaison magnétique, l'éventuelle déviation du compas, cap magnétique, relèvement d'un point; termes qui habituellement font parti d’un ensemble de pré-requis nécessaire à la navigation maritime.
Mais pour le plongeur callelonguais, il s'agit plus modestement d'améliorer sa capacité à s'orienter sous l'eau en sachant profiter des possibilités offertes par sa boussole ou son compas (selon la terminologie employée par les uns et les autres) surtout quand il s'agit d'un cadeau de Noël ou d'anniversaire: l'usage de l'œilleton de visée, de la ligne de mire, dans quelles circonstances ?..... Pourquoi y-a-t-il des graduations dans un sens et des indications qui paraissent contraires sur la bague mobile crantée ?
Mise à l’eau, avant l’immersion en fonction de son point de station: position du soleil (donc de la direction approximative du sud en fonction de l'heure) afin de pouvoir détecter au plus tôt les possibles incohérences aussi bien dans le relevé chiffré obtenu au compas que dans la direction que l'on s'apprête à suivre, se fixer un cap et essayer de le tenir, tenir compte de la dérive due au courant, prendre des repères…..
Durant une plongée, le compas peut s'avérer être un auxiliaire précieux. Il se compose d’un plateau tournant aimanté (appelé rose des vents avec ses lettres N, S, E et W pour Ouest) immergé dans un bain d'huile, d’une couronne crantée et graduée que l’on tourne à la main, équipée d’une ligne de mire, le boitier est muni d'un œilleton de visée.
Il n'est pas conçu pour plonger le morse dans un abîme de perplexité: l'intérêt du cours en salle est d'éviter cela en donnant les notions de base et en montrant que cet accessoire est en fin de compte très «logique » dans sa conception avec ses différents organes gradués et d'un emploi relativement aisé.
Il ne reste plus qu'à l'utiliser en situation. Ce sera l'objet d'un autre article....
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- Écrit par : Frédéric Allain/Jean-Claude Eugène
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Comme chaque année MSLC plongée organisait son réveillon. Cette année 25 Morses s’étaient réunis pour fêter le passage à la nouvelle année. Jean-Michel était bien entendu aux fourneaux et nous a régalé comme d’habitude avec un duo de coquillages et charcuterie camarguaise à l’apéro suivi par un trio de canard (foie gras maison, magret de canard….) suivi d’une langouste armoricaine agrémentée de télines comme lui seul sait les préparer et je sais de quoi je parle, car même dans les restaurants pourtant réputés où j’ai essayé d’en prendre, je n’ai jamais trouvé son équivalent. Entre chaque plat quelques rocks endiablés permettait de patienter jusqu’au plat suivant. A minuit, tout le monde se souhaitait la bonne année avant de partager une magnifique forêt noire (maison bien entendu) et de sabrer (avec un couteau de plongée) le champagne. La soirée se continuait ensuite en dansant jusque tard dans la nuit. Les courageux venus le lendemain et le dimanche pour remettre les locaux en « configuration plongée » ont une fois de plus apprécié les talents culinaires de Jean-Michel. |
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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En ce samedi 18 décembre, comme l’année passée, MSLC plongée a organisé son arbre de Noël sous marin. Nous avions fait des émules, car nous n’étions pas seuls, mais l’autre club présent ne jouait pas dans la même division se contentant de quelques bonnets de saison sur la plongée. Le lieu du crime cette année était la fameuse ancre de Callelongue. Les points GPS avaient été entrés la semaine précédente afin de pouvoir amener tout le matériel directement. En effet, si bon nombre de plongeurs savent retrouver la fameuse ancre en partant du quai, nous n’avions pas les repères exacts en surface et nous voulions éviter de faire une recherche sous-marine avec le sapin. Descente ensuite avec le sapin plombé pour la circonstance et dépose des cadeaux. Jean-Claude nous a bien entendu gratifié d’un petit film qui a été diffusé aux infos régionales de France 3. |
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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Les Morses se spécialiseraient-ils dans l’archéologie sous-marine ? Après François qui photographie l’immersion du site du Frioul, Marie Laure dévalise les greniers du Fort Saint Jean….Mais revenons un peu en arrière. Fin octobre, je suis à Niolon pour un examen de MF1 et discute avec un copain moniteur à l’UCPA. Il me raconte que la semaine suivante ils vont aller chercher des amphores au DRASM (Département de l’Archéologie Sous-Marine, dépendant du Ministère de la Culture, à ne pas confondre avec le GRASM, club de plongée spécialisé archéo) pour les immerger sur une douzaine de mètres devant Niolon. Aussitôt je me déclare volontaire pour aider, porter, plonger, creuser…. Bref n’importe quoi pourvu que je puisse assister à ce genre d’expérience unique. Bingo, trois jours plus tard, je retrouve les copains au Fort Saint Jean : objectif, descendre 220 amphores d’un grenier du DRASM dans la cour principale, pour qu’elles soient trouées à la perceuse. 220 amphores à 7, ça fait une trentaine chacun, à 20kg de moyenne l’amphore, et 35 le nombre de marches à descendre, je vous laisse imaginer les courbatures du lendemain…. |
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Mais quel plaisir d’être là, voir ces caves mystérieuses dans lesquelles s’entassent les amphores de congloue1 et congloue2, toutes cassées, mais magiques ! La phase 1 s’arrête là, le directeur de Niolon est sceptique sur la rapidité de la suite… et pourtant 2 jours plus tard, j’embarque sur le bateau, direction le Vieux Port, cette fois-ci pour charger et immerger. Belle journée d’automne, mer calme, les pétroliers toujours en attente dans la rade, et arrivés au Fort St Jean, brouettes, chariots et bras se relayent pour effectuer un chargement pour le moins incongru : 200 poteries du 1er siècle avant JC esquichées sur une barge alu très XXIe siècle, c’est anachronique ! |
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Pendant le retour sur Niolon, nous câblons les amphores 3 par 3, histoire de limiter le piratage. Sur site, le bateau se positionne, et la noria commence. Une première équipe se met à l’eau pendant que les autres câblent ou font descendre dans de gros sacs en toile. On m’appelle au bout d’une demi-heure. Je pars en relais d’une archéologue qui remonte. Sous l’eau c’est le chantier : certains ont enlevé les palmes pour être plus à l’aise. A chaque immersion de sac, on se précipite pour déballer le « cadeau », on actionne la corde qui remonte à vide et on emporte notre précieux trésor vers le trou, pour les ranger bien soigneusement les unes contre les autres. Le trou s’avère trop petit, il faut scier la matte pour l’agrandir, le nuage de sédiment devient impressionnant. Le jour commence à tomber, toutes les amphores sont au fond, une deuxième équipe viendra le lendemain agrandir le trou pour finir de positionner les amphores et réensabler ensuite au maximum, ne laissant que les cols apparents. Jean-Luc, un des archéologues, me dit : « en une journée, tu as transporté plus d’amphores que certains archéologues dans toute leur carrière ». C’est vraiment ça, l’impression d’avoir vécu un moment unique… merci à l’UCPA et au DRASM. |
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- Écrit par : Marie-Laure Garrier
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