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Toujours avec mon binôme préféré, Guitou (entre photographes, on se comprend!), on s’immerge, à 10 mètres, un « ploc » strident résonne dans nos oreilles … Guitou m’interroge, et je lui montre le dos de ma bouteille, comprenant qu’un flexible vient de casser. Calmement, on remonte: mon direct système vient d’imploser. Je rejoins le bateau en pestant, croyant que la plongée va me passer sous le nez. Heureusement, à bord, Sophie qui est venue soutenir son Bernard chéri, notre pilote sécurité, ferme ma bouteille prestement et propose de prendre le détendeur de la petite Manon qui attend patiemment, le retour de Philippe pour faire une plongée sur Monastério. Je crie « 165 bars » à Guitou, qui attend avec Myriam et Jean Pierre. |
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- C’est bon , on y va, on ne plongera pas profond! Avec l’accord de mon binôme, je me remets à l’eau. En début de plongée, nous ne verrons que deux poulpes amoureux en plein préliminaires. La palanquée de Philippe nous rejoint et Guitou, concentré sur ses réglages photographiques, va se faire « secouer » par Philippe, qui derrière lui mime ce que les poulpes s’apprêtaient à faire. |
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En faisant nos paliers, nous verrons les dentis tournoyer autour de nous et 3 mérous jouer à cache- cache dans la faille. Un vrai bonheur encore! On comprend pourquoi Jean Pierre est un inconditionnel de ce site! |
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Au club-house, l’apéro traditionnel, avec quelques tomates du jardin d’Anne, nous attend. Et Byzance! Luc a apporté un cageot rempli de girolles, que Jean Michel va poêler à l’ail et au persil (un vrai régal!), accompagné d’un riz au beurre ou plutôt d’un beurre au riz. |
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Bien que nous soyons conscients des quelques kilos superflus que nous avons, nos allons réjouir nos estomacs de ces succulentes saveurs. Un dimanche de bonheur, qui se terminera sur le terrain de boules: traditionnel partage d’amitié. Un grand merci à Bernard et Sophie pour nous avoir permis de faire notre plongée, à Luc pour le don de la cagette de girolles, à Jean Mi et Dany pour nous avoir délectés , et enfin à Anne pour ses délicieuses tomates bio. |
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Le club à la douleur de vous annoncer le décès de notre ami Hervé CHAUVEZ, suite à une longue maladie. C'était un membre éminent du club qui va beaucoup nous manquer. |
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Samedi matin 24 août, nous sommes partis avec le "Suscle II" pour aller faire une plongée sur l'impérial de terre. A bord: 17 plongeurs, une accompagnatrice et notre capitaine Lucien, nous voici en route, quand notre moteur nous donne déjà une alerte en s'arrêtant brusquement. Après plusieurs essais, nettoyage des filtres essence, bref notre moteur redémarre, nous décidons , donc de faire une plongée plus prés de notre base "Callelongue" au cas où le moteur nous rejouerait des tours?... |
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Jarre nous tendait les bras, nous avons tout naturellement décidé de mouiller entre Jarre et Jarron. Deux possibilités: emprunter la passe entre Jarre et Jarron, via le Briançon et son arche, ou bien longer la cote, direction la pointe de Jarron pour y découvrir les lieux du naufrage du grand "Saint Antoine" dont la réputation n'est plus à faire! |
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| Bruno et moi avons décidé de traverser la passe de Jarre/Jarron, pour aller sur le rocher du Briançon et son arche, après avoir navigué une trentaine de minutes en longeant la côte, sans avoir accompli notre but. Nous revoici sur le retour où nous rencontrons d'autres palanquées, pour revenir au bateau où notre capitaine avait trouvé le problème du moteur qui ne s'avérait être qu'une panne électrique dûe à un mauvais enclenchement du coupe-batterie, au tableau du poste de pilotage. |
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Que dire sur cette plongée: nombreux blocs de rochers, nombreuses anfractuosités, ce qui permet d'y rencontrer pas mal de faune: langoustes, sars, daurades, mostelles, bancs de bogues, etc.. |
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Suite à la perte de l'ordinateur de plongée de Myriam sur le "LIBAN" (épave au pied des pharillons de l'île "Maïre") depuis le 20 juillet. Les "Indianas Jones" des Morses de Callelongue ont commencé les recherches. Le lundi 29 juillet, soit 9 jours après, le chevalier JPP m'informe que l'ordinateur de sa princesse est tombé sur l'épave du LIBAN ou à proximité. Le mauvais temps ne nous invite qu'à une plongée possible, devinez où? Sur la fameuse épave. Je m'immerge avec Eric et commence comme à mon habitude à fouiner les trous entre les restes de tôles, dans l'espoir de trouver cet ordinateur, ce qui me permettra d'obtenir mes armoiries de chevalier et un baiser de la princesse aux grandes palmes. |
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Soudain, je l'aperçois sur la deuxième chaudière dans un trou qui laisse entrevoir l'élément que nous cherchons. Mes bras sont trop courts, pour accéder à l'ordinateur. Nous remontons et en informons JPP qui, ravi, nous invite à replonger dans la semaine pour aller le chercher. Le mercredi soir suivant, après une plongée sur le Miquelon notre Grand timonier: Lulu capitaine chevronné, accepte d'accompagner Mario et moi-même, armé d'une ficelle plombée avec un crochet en son bout, sur le "LIBAN" dans l'espoir de remonter cet ordinateur tant recherché. Dès notre arrivée sur les lieux? armé de mes phares, j'éclaire Mario qui tente à plusieurs reprises cette pêche qui s'avère infructueuse. |
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Le samedi 3 août: Marc, Geneviève, JPP, Myriam et moi, nous voici partis pour repêcher l'ordinateur. JPP, le chevalier servant de la princesse, armé d'une lance de 3 mètres avec en son bout un crochet, qui lui permettra de remonter l'objet, si nous le trouvons. C'est à l'endroit précis qu'Etienne nous avait dessiné au tableau de notre salle de réunion du club, que JPP a repéré la bête, après une pêche fructueuse, la récupération de l'ordi qui était en palier prolongé suite à sa longue immersion. |
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Revoilà notre chevalier, reparti avec sa lance à la pêche d'une bouteille d'oxygène, qu'il a réussi à sortir. Comme quoi nos chevaliers des Morses de Callelongue ont de nombreuses ressources. |
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Suite à cette opération, Geneviève, Marc et moi, avons continué notre visite, avec un petit arrêt photo de Geneviève à un hublot de la poupe du navire. Quant au Chevalier et sa princesse, ils sont partis de leur côté pour nous retrouver au palier, nous ne saurons pas si la princesse lui a accordé un long baiser sous la mer en présence de Neptune?.... Pour ce qui est d'Etienne, aux dernières nouvelles, il aurait été nommé Page de la princesse aux grandes palmes. Jean-Claude Eugène |
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En ce dernier samedi de juillet: Marc notre grand timonier, accompagné par Geneviève notre rayon de soleil, Guy le nouveau photographe passionné, Jean Michel et son phare sur lequel il a fixé sa GoPro et moi toujours armé de mon appareil photo et auquel j'ai adjoint ma GoPro. Nous avons décidé de nous lancer à la recherche du chalutier le "Marie Angèle". (Chalutier de 20 mètres de long, le "Marie-Angèle", parti du port de Saumaty, le lundi 2 mars 2009, a sombré à quelques encablures de là, après avoir percuté de plein fouet l'îlot Tiboulen de Maïre, à 6h25. Trois marins furent repêchés après le naufrage). |
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Communiqué de la Préfecture Maritime:
http://www.premarmediterranee.gouv.fr/accueil.html
Un navire de pêche sombre dans la rade Marseille - point de situation
Le lundi 2 mars à 6h 25, le chalutier marseillais Marie-Angèle a sombré aux abords des îles Maire et Tiboulen. Il semble qu'il ait heurté un rocher. Le Marie-Angèle a sombré rapidement, et repose actuellement par 17 mètres de fond. |
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Depuis plus de 4 ans, que nous le cherchions, nous l'avons enfin retrouvé, dans une eau à 25° et une visibilité très réduite!... Que reste t-il de ce chalutier? Construit en 1947 de 20 mètres de long, immatriculé MA 308158 Ex Alain Tiou. L'arrière couché babord, reste une visite sympathique avec son hélice 5 pales toujours en place, nous pouvons aussi y voir son moteur, un gros congre sous la coque, quelques mostelles, bref une épave à voir. Texte : Jean Claude EUGENE Photos: Marc Morand |
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