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Mon premier est un félin domestique, mon deuxième est un adjectif possessif, mon troisième est le pluriel d’œil … Mon tout est une carrière de plongée à l’intérieur des terres en région lyonnaise : Chamagnieu ! Conserver l’ouverture d’esprit et la curiosité – telle est ma devise … donc, m’immerger dans une carrière – chose encore jamais réalisée – je n’hésite pas ! Je découvre un lieu inclassable, dans un écrin de verdure, quelque chose d’atypique, coupé du reste du monde. http://www.chamagnieuplongee.com/ |
![]() Photo: François Scorsonelli |
![]() Photo: François Scorsonelli |
Madame Canard qui vient réclamer son morceau de pain dur comme un chien, les carpes énormes et les gardons qui se pressent au pied du ponton et qui s’éloignent à peine lorsque vous sautez, le ragondin qui à la nuit venue vient lui-aussi demander sa part du pain dur, bien que méfiant.
1ère plongée sur le « voilier » immergé par 17 m de fond : je lis attentivement la carte de la carrière pour voir sous quelle bouée se situe le voilier – il s’agit de ne pas se tromper au risque de se retrouver perdu au milieu de la vase. Petit palmage en surface, nous voici sur la « bonne » bouée, les consignes sont simples, nous descendons le long du bout ! Température surface 26°C, thermocline à 10 mètres, et cela chute de 10°C, tout comme la visibilité, ambiance « lacustre » à souhait – limite glauque : ahahaaahhh !!! Cohésion de la palanquée de 3 (François, Jean-Yves et moi) : optimale compte-tenu du contexte … et le but de cette immersion : faire des photos d’ambiance – alors là, je me mets à rire intérieurement, c’est juste l’apothéose – complètement surréaliste ! Petit souci d’objectif, d’auto-focus… |
| Nous retournerons l’après-midi faire des photos toujours sur le même voilier avec une visibilité un peu meilleure - à moins que je ne me sois un peu habituée à l’opacité ?
A la fin de la journée, des plongeurs de la région investissent le site pour faire de la technique, apportent de quoi faire les grillades – barbecues à disposition - et après leur plongée, se retrouvent pour partager un moment de convivialité ! Je suis surprise de voir autant de monde, mais c’est normal. Ces plongeurs de l’intérieur délaissent les piscines à la belle saison et viennent pratiquer ici … sans que cela ne perturbe le moins du monde les autres habitants aquatiques. Jusqu’à 200 plongeurs à la journée parfois m’apprend Marc qui gère le site ! |
Photo: François Scorsonelli |
![]() Photo: François Scorsonelli |
Le lendemain, plongée sur une autre épave de bateau immergée par 7.5 m de fond avec toujours cette ambiance si particulière. Les sensations sont différentes, mais loin d’être déplaisantes ! Visibilité toujours aussi limitée – paraît qu’en hiver, c’est mieux, mais là, il faut plonger en étanche.
François Scorsonelli a sa série de photos pour le concours photo de Chamagnieu : de belles images – cela ne me surprend pas, il est très inspiré par l’environnement si spécifique … et après, il suffit de laisser s’exprimer l’artiste ! Il y a aussi les écrevisses que l’on voit la nuit, tout au bord, la couleuvre qui patiente lovée sur une branche immergée sous la surface de l’eau avant de bondir sur un poisson aussi gros qu’elle ! Des scènes de la vie en eau douce … |
| Samedi 4 août, plongée sur le Veyron, pour une partie des palanquées et une autre rotation sur l'île du planier, plus préçisément au pied du quai nord. Avec une initiation et deux autres palaquées composée l'une par: François et Martine son nouveau modèle et la notre: Geneviève et moi même. |
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Construit en 1877, Le Dalton, cargo anglais de 70 mètres de long pour 10 mètres de large, appartenait à la compagnie Ergasteria SS. Le 19 février 1928, par un temps très brumeux, transportant des lingots de plomb, il heurte le récif de la Pierre-à-la Bague, arrive à se dégager mais va s'échouer près de l’île du Planier contre laquelle il coule. L'épave du navire s’est étalée avec les ans, et ses vestiges couvrent le fond à partir de 15 mètres à la proue et de 30 mètres à l’hélice, avec un relief variable. Nous avons pu constater qu'une algue filamenteuse a envahie l'épave et surtout les gorgones comme vous pouvez le découvrir sur la photo.
![]() Photo: Jean-Claude Eugène |
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Tu pars pour quatre ans en Afrique (au Kenya je crois) et je dois te dire que ta bonne humeur, ton air pince sans-rire et ton humour décapant vont nous manquer (enfin peut être pas à tout le monde). Nous regretterons les huitres que tu nous offrais de si bon cœur et tes portraits acides mais si hilarants. Tu nous à offert pour ton départ une majestueuse bouillabaisse si bien cuisinée par Jean-Michel et j’espère que dès que l’occasion se présentera, tu viendras nous voir dans la calanque du bout du monde. Je pense que tu continueras à abreuver le Morse de plein d’histoires cocasses comme tu sais si bien le faire. Adesias REMI |
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| Le 16 avril 2012, le parc national des calanques a été créé. Plusieurs zones de protection renforcée avec interdiction de prélèvement ont été définies. Malheureusement pour l'instant, la réalité est bien loin de la théorie. En effet, nous n'avons jamlais autant vu de filets sur l'île de Riou qui pourtant est une zone de non prélèvement. Pire, ces filets ne sont même plus balisés, créant ainsi un danger supplémentaire pour les plongeurs. Dernier en date ce filet sur la pierre de Cassis qui a bien faill être fatal à ce Saint-Pierre que nous avons pu heureusement sauver. Un peu plus loin une grosse mostelle et un énorme chapon n'ont malheuresment pas eu cette chance étant déjà passés de vie à trépas. | ![]() |
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Parce que tout le monde n’a pas un « Saint » qui veille sur les plongeurs à bord de leur bateau … notre « Saint » à nous s’appelle Bernard … ce week-end, il y a eu aussi Alain (un vrai touche à tout et toujours dans le bel esprit associatif) ! Oui, il faut quand même qu’on sache apprécier à sa juste valeur, l’énorme chance que nous avons d’avoir un pilote qui nous fait la sécu surface, qui est attentif à nous plongeurs désireux d’aventures dans la belle bleue. Quand ce ne sont pas les Saints qui se succèdent sur le quai avec valise, pavillon alpha et tutti quanti – comme ce fut le cas samedi ! Bref, dimanche, à nouveau une plongée sur la Pierre à Daniel : 2 fois en l’espace de quinze jours, chose assez rarissime pour le souligner. Plus de filet de pêcheur sur le début de la Pierre – tant mieux – quoique nos photographes (5 sur 9 plongeurs) fussent prêts à mitrailler pour témoigner … Visi pourrie, pourtant plus bien plus d’anthias sur la Pierre. Festival de murènes, farouches face à l’objectif du photographe, chapons toujours aussi énormes … à en saliver, diantre ! Et pour le final, au palier, la reine de la plongée, car je ne me souviens pas l’avoir déjà rencontrée : la rhizostoma pulmo (merci le site Doris – je cite mes sources) ou encore Rhizostome – poumon de mer, méduse « chou-fleur », méduse planctonique. Elle est « cosmopolite », se déplace lentement en faible profondeur – bref, le rêve pour les photographes qui ont quelques minutes de palier dans une eau à 15°C ! Du coup, je prends la pose pour donner l’échelle et oublier pendant quelques minutes que j’ai froid… |
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Nous prenons le chemin du retour après un crochet à la calanque des Contrebandiers, quand au passage des Moyades, un parachute de palier attire notre attention : il y a bien un bateau de plongée mouillé aux Moyades – le Sant-Antonio -, mais le fait que le parachute soit côté Moyadons au-delà de la 1ère patate détachée du tombant, nous fait craindre qu’il y a souci en dessous. Moteur au ralenti, nous apercevons 2 plongeurs au palier. Leur bateau est au mouillage, et nous voyons d’autres palanquées sortir à 200 m. Opération « Saint-Bernard » déclenchée : le parachute dérive et nous le suivons. Les 2 plongeurs finissent par faire surface, OK pour les rassurer, nous les prenons à bord – ils doivent être à plus de 500 mètres de leur bateau. La plongeuse est livide, son mano est à 0 bar, son binôme a l’air un peu mieux ou veut donner le change. Bloc nitrox avec un mélange à 38 % O2 – soit profondeur max 32 m … Il semble qu’ils se soient perdus depuis les Moyades … sacrée dérivante … Tout juste si nous ne nous faisons pas rembarrer lorsque nous les ramenons car il y a vraisemblablement grosse désorganisation à bord, d’autres plongeurs sont sous le bateau où on leur passe des blocs pour finir le palier … Les 2 plongeurs nous remercient du bout des lèvres, un peu choqués, je présume. CPMC : il s’agit du Club de Plongée de Mauguio Carnon. JP et moi sommes effarés, mais cela ne nous regarde plus. Nous sommes rentrés à bon port c’est bien cela l’essentiel ! |
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