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Il y a des samedis très pluvieux où des phénomènes inexplicables se produisent. En effet ce samedi 10 novembre, une pluie battante et un vent d'est soufflant assez fort. Un phénomène capillaire c'est produit en quelques minutes, sur la tête de notre morse "Guy dit 218", que vous pouvez découvrir sur cette photo. Alors, n'oubliez pas que la pluie et bénéfique: pour les plantations, nos arbres, les fleurs, nos réserves souterraines d'eau, etc..et rarement sur la capillarité?..... |
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| Avant | Après la transformation |
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nnn
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Vous m'avez déjà oublié je n'en doute pas. Les plus jeunes et les nouveaux ne me connaissent déjà plus. La bouillabaisse de mon départ est un lointain souvenir. C'est pourquoi je me sens obligé d'une petite bafouille sur la plongée à Nairobi pour tenter de regagner un peu d'estime de votre part, raviver quelques neurones avant qu'ils ne soient trop noyés de pastis. Et croyez-moi, ce n'est pas simple. A 1800 mètres d'altitude et six heures de la mer, même pendant la saison des pluies, il n'y a pas grand monde pour plonger. Heureusement, je m'occupe de projets eau notamment pour l'alimentation de la capitale (5 millions d'habitants quand même) et j'ai la chance parfois de me promener pour visiter (je veux dire surveiller) l'avancement des travaux. Donc me voilà parti pour le barrage de Sasumua à 70 km de la capitale en direction des Aberdares. |
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Baudrier et chaussure de plomb |
C'est une des principales retenus d'eau de Nairobi. Je comprends que lors d'une pluie extrême la terre de chaque côté du barrage avait été rongée par les crues. Heureusement l'Agence française de développement était là pour réparer les dégâts. Mais il reste quelques travaux sur la tour située au milieu du lac et qui sert de prise d'eau pour la station de traitement. Au pied de cette tour, à moins 50 mètres, il y a deux conduites qui permettent de vider le barrage en vitesse en cas de crues imprévues. Il faut changer quatre valves (deux coniques et deux valves porte, je fais mon savant !) de 1,5 tonne chacune. Un petit boulot sous marin pour le têtard, mais il semble malheureusement avoir pris sa retraite A défaut du têtard, ce sont des chinois qui s'y collent. Ils ont commencé par demander à ce que l'on baisse le niveau d'eau au maximum mais il reste 32 mètres quand même ! Je suis curieux de voir comment ils vont s'y prendre et je me dis que peut être voilà ma chance de mettre la tête sous l'eau. Aussi, j'amène quand même combi, palme, détendeur... L'endroit est sympathique, très vert, peuplé d'éléphant me dit t'on, mais à plus de 2500 mètres quand même. Alors l'eau est tellement chargée que l'on ne voit pas sa main et la température ... c'est l'équateur mais il peut faire froid. |
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La barge des chinois est amarrée à la tour. Et la stupeur: je m'aperçois qu'ils ont piqué la technologie du têtard, sans doute lors de son passage en RDC. A moins qu'ils l'aient copiée dans Tintin et le trésor de Rackam le rouge. J'aperçois des souliers de plomb et un casque que l'on visse sur un scaphandre alimenté il est vrai par de l'air compressé. Pas besoin de pomper comme les Dupond - Dupont. Mais tout de même, même mon ami Jean Claude passerait pour un avant gardiste avec sa bouée fenzy. Enfin, je ne me moque pas trop car il s'agit de plonger dans le noir total (vu la turbidité de l'eau) et en plus ils sont censés dégager l'entrée de la conduite d'une gaine en ciment à la main (marteau et burin). En effet, le tuyau de leur marteau piqueur ne fait que vingt mètres. Pour travailler à moins trente deux mètres, ce n'est pas très pratique... |
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Quand à moi, l'honneur est sauf : je n'avais pas imaginé qu'ils travaillaient sans scaphandre autonome. Donc pas de bouteille, pas de plongée. Ouf ! Enfin, mon problème n'est toujours pas résolu : soit je me mets au scaphandre de tintin, soit il faut que je trouve une autre solution... |
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Voici déjà une quinzaine de jours, que Lucien et moi, avions fait un premier débouchage de la canalisation d'évacuation des WC/hommes. A priori ce n'était pas suffisant!. En ce samedi 13 octobre, un de nos morses ayant fait ses besoins et tiré la chasse d'eau, quelle surprise!... une remontée très suspecte dans les douches. (je passe sur les gros détails). Après des discussions entre Lucien, Marc et moi même et quelques tentatives plus ou moins fructueuses, avec un matériel rudimentaire (fil de fer, câble d'acier, jet avec tuyau d'eau, etc.), Lucien, a décidé d'investir sur un accessoire, adapté au karcher, qu'il est allé acheter au plus proche magasin de bricolage. |
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Là, après avoir adapté le matériel sur le karcher, le travail commença, les odeurs commençaient à se faire sentir, l'eau changeait de couleur, et Marc commençait à avoir de renvois, bref!!! La canalisation commençait à se déboucher, Marc a pris la suite enfonçant le tuyau de plus en plus loin dans la canalisation, jusqu'à l'évacuation des douches. Le travail était fini, j'ai donc passé le karcher dans les douches et le local, et désinfecté à la javel. Les morses arrivant de plongée, ont put se doucher et faire leurs besoins plus ou moins pressant. Voilà l'histoire d'une plongée merdique, de trois Morses, d'un samedi matin.
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Il est de tradition que la barrière de péage de Lançon-de-Provence symbolise la limite nord/sud pour tout bon marseillais qui se respecte. Cette barrière plus psychologique que réellement climatique reste compliquée à franchir. Pourtant, grâce à un beau-frère vivant au-delà, notre morse dût se faire à l’idée d’aller voir au nord! Il avait écouté les histoires de trois auvergnats venant régulièrement faire leur pèlerinage à Callelongue. Ce monde, dont il aimait se moquer avec des jeux de chiffres entre OM et ASM, ne lui était pas complètement inconnu. C’est donc résigné qu’il prit contact avec moi pour être aidé dans cette épreuve. Le samedi, nous sommes au festival de Lavaudieu, dimanche, avant de rentrer, est ce que tu nous acceptes chez toi ? |
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Bien entendu, lui ai-je répondu, le dimanche je devais plonger mais une panne de voiture m’a cloué sur place et donc feu! Fin de matinée, Myriam et Jean-Pierre arrivent sur Clermont. Les yeux tirés de la fête de la veille mais bien avec nous. Direction…. La place principale de Clermont-Ferrand, la place de JAUDE ! Ici en terrain jaunard, je lui laisse imaginer l’état de la place et de la ville à chaque grande rencontre de nos « petits » Et au bout de la place, enfin, le fruit de sa quête : Vercingétorix ! Pour se remettre de ces émotions, nous faisons un tour dans la vielle ville jusqu'à la cathédrale noir, en pierre de Volvic. A défaut de la bonne mère, notre dame de l’assomption se chargera de l’apaiser. |
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Que de mieux pour se requinquer qu’un bon repas ? Et que mange-t-on en auvergne? Une bonne truffade bien sûr ! Alors maintenant que nous sommes dans le Puy-de-Dôme, et si on y montait ? Ben oui je lui réponds, tu iras rendre hommage à Mercure, dans son temple au sommet du Puy-de-dôme ! Pour être franc, c’était aussi pour nous l’occasion de prendre le tout nouveau train à crémaillère qui remplace les navettes de bus. Sur la route nous faisons quelques pauses panoramas avec les commentaires historiques et géologiques propres au site. Arrivé au sommet, premier panorama sur la chaîne des Puys, centre du vocalisme français. |
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Le temple de mercure bâti par les Gaulois domine cette chaîne longue d’environ 45km par 5km de large. Le panorama est imprenable, mais il reste de la route à nos marseillais déjà bien fatigués par toutes ces émotions. J’espère que cette journée vous aura plus et à très vite Un volcan s’éteint, un JP s’éveille |
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Avis à tous les Morses ! Notre petite Manon a perdu sa dent de lait lors d’une plongée. Elle compte sur vous pour récupérer sa dent auprès du scélérat qui détient son trésor: un mérou ? Un denti ? Un poisson lune ? Un poulpe ? Une girelle ? Va savoir ! Dans ce monde bleu, tout est envisageable ! L’enjeu est très important, car sans dent, pas de petite souris, sans souris pas de sous. Et Manon attend depuis fin août. Que la chasse commence! Samedi 01 septembre Après avoir affronté les éléments (le mistral, l’eau à 14°C), après avoir assuré les premiers soins auprès de Michel qui nous a fait une belle peur (en espérant que tout rentre dans l’ordre pour lui, et qu’il revienne plonger avec nous), certains Morses se sont lâchés pour les 50 ans de Laurence. La devise: NE PAS GASPILLER! |
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