Le coin des Morses
En ce samedi 19 novembre, les morses de "Marseille Sport Loisirs Culture", ont respecté la coutume l’arrivée du Beaujolais nouveau. Dans notre calanque du bout du monde et par vingt mètres de fond, plus précisément à quelques coups de palme de l’ancre de Callelongue : Ils ont débouché une bouteille pour goûter ce fameux breuvage. A leur sortie de l’eau, ils nous ont fait part de leurs appréciations: arôme framboise iodée, robe d’un bleu profond, goût légèrement salé. En résumé, très bonne cuvée, due certainement : au raisin qui a muri sous un soleil de plomb, bercé par le chant des cigales, sur une terre aride. Grâce à eux, il a pu se rafraichir dans l’eau de la Méditerranée. La tradition se perpétue. Cette année, peut-être à cause d’une mauvaise météo, ce sont les plus jeunes qui se sont mis à l’eau. Ils sont revenus légèrement "narcosés", mais prêts à partager leur fond de bouteille avec leurs aînés, qui eux ont préféré resté au chaud pour ne pas réveiller leurs rhumatismes endormis. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Prés d'une semaine après l'arrivée sur le caillou, premières plongées sur la baie de NOUMEA avec IATOK, histoire de voir un peu les trésors que recèlent ces eaux turquoise. Hélas le temps ne sera pas de la partie ce 14 Septembre, grisaille et beaucoup de houle au programme donneront place à deux plongées sans grand intérêt, une sur l'épave a 35M « TOHO5 « et l'autre sur la passe extérieure de Boulari, tombant où les pélagiques sont d'ordinaire nombreux au rendez vous. Malheureusement ce jour là, seule une évolution subaquatique en drapeau restera l'élément majeur à retenir. LE CHAT NOIR SERAIT IL DE RETOUR?
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Sans désespérer, départ pour une des iles les plus belles au monde: « L'ILE DES PINS », rendue célèbre par un photographe pour sa piscine naturelle notamment et surnommée à juste titre l'île la plus proche du paradis. En lieu et place, deux matinées de chasse sous marine engendreront la rencontre avec requins pointe blanche, noire, requin obesus, tortues, banc de barracudas, loches, mérous, sans oublier mes amis les dauphins qui, en bordure de la barrière de corail nous offrirons ce matin là; un magnifique spectacle de jeux, pirouettes, sauts,... Enfin le rêve à portée de mains. A mon grand regret, mère nature avait oublié de me doter d'une queue propulsive pour rejoindre plus vite mes idoles, me laissant alors juste spectatrice ébahie. |
De retour sur la grande terre, l'envie de plongée se faisait de plus en plus intense au milieu de nombreuses randonnées et découvertes. Mon passage dans l'est m'amènera à plonger à POINDIMIE, avec des plongées ayant pour caractéristiques, l'absence de gros mais des successions de canyons, gorgones, coraux de toutes les couleurs. Au détour d'une cavité quelques araignées oraoutan feront leur apparition mais aussi à trou, une magnifique lime électrique, sorte de crustacé rouge ornée d'un faisceau électrique blanc. L'approche et le jeu sous marin avec une belle tortues clôtura cette belle matinée et ces excursions subaquatiques dans l'est de l'ile. C'est sur NOUMEA et dans une superbe structure tant en terme de confort et d'innovation logistique mais aussi de panels de sites que je finirai l'essentiel de mes plongées, au KUENDU DIVE SAFARI Chez Iannuzela sandro. Les deux premières plongées en palanquée de trois autonomes en plus du directeur ne seront qu'une formidable et intense mise en haleine. Enormissime, tout commence avec un requin pointe blanche de passage puis un banc de requin gris et les petits encadrés par les parents. Thons dents de chien, loches mères seront également au rendez vous et S'ensuivra une énorme raie manta venue nous observer pendant de longues minutes et jouer avec les bulles dégagées par mes binômes, avec ses longues ailes. Majestueuse et calme cette raie me laissera un souvenir inoubliable. |
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Partie le sur une plongée de nuit de 69 Min, le 30 Septembre, m'offrira la chance de voir par une bonne visibilité deux énormes tortues à trou, en train de dormir dont l'une héberge deux raies mora. Après un long moment d'observation, c'est une très très grosse cigale de mer qui fera son apparition, puis un bernard-l'hermite sur le sable en train de tricoter. Je conserve une pensée pour tous les perroquets nichés, faisant leurs bulles pour que la nuit soit douce. Enfin et pour finir, de ce retour aux sensations diunes, s'ensuivront le lendemain trois dernières plongées. La première a 64 Mètres sur le tombant gauche de la « Fausse passe de uitoe » où un requin gris de trois mètres viendra nous draguer. Puis ensuite, passage sur le tombant droit pour une seconde plongée de la matinée à 45m qui laissera place à des souvenirs intarissables. Une aquarelle grandeur nature, avec coraux de toutes les couleurs, de toutes les formes, gorgones, canyons, boyaux où circulent, tortues, poissons de toutes les espèces,---- De retour à bord, le cœur serré par une émotion intense, je n'arrive pas a réaliser que c'est ma dernière plongée dans ces eaux féeriques où la palette de peinture semble avoir été inventée et dans laquelle l'évolution se fait en totale symbiose avec l'élément. L'après midi donnera lieu a une dernière plongée, technique, histoire de préparer le retour pour la formation niveau 4. Au final, 10 belles plongées mais un seul regret mais où étaient les baleines?................................. |
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- Écrit par : Audrey Tesseyre
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Comme tout le monde le sait, la tradition veut à MSLC que tous les diplômles soient honorés, et cette année ayant été particulièrement riche en diplômes (niveaux 1, 2 ,3 ,nitrox, initiateurs), les raisons de festoyer ont été nombreuses. Cette fois-ci, un dimanche de début octobre, c'est Yan qui s'y collait pour son niveau 2. Tradition oblige et en breton assumant son origine, ce fut autour ce crêpes salées et sucrées arrosé de cidre que ce niveau 2 fut dignement célébré. |
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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Règlement 17 photographes participants, 10 clubs représentés, 5 départements le 3 ligues de RABA et 2 régions (RABA et Provence) |
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Bilan Aucun participant au concours de clips vidéo.
Premier prix: François Scorsonelli |
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- Écrit par : François Scorsonelli
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Depuis le temps que j’attendais ces plongées à Port-Cros ! Dimanche matin, on est sur le pied de guerre ! A 6h30 rendez vous à la Plaine, chez Philippe pour y retrouver Rémi notre chauffeur et son copain Paul. Après un trajet presque sans histoire (embranchement vers Hyères loupé, notre chauffeur perturbé par un thon que Philippe aurait vu en plongée …), nous arrivons à l’heure au club de plongée « Espace Mer ». Là, je commence à me faire remarquer ! Une histoire de bouteilles ! « Martine , encore toi ! On espère qu’il n’y a pas d’autres Martine ? » Mais, comme justement j’ai « de la bouteille », j’encaisse avec le sourire tous les sarcasmes. Une petite inquiétude sur un détendeur, qui je l’ai bien cru, allait faire capoter ma plongée ; mais, au club, nous avons des chevaliers servants qui en rien de temps, ont réglé mon problème. Enfin, on embarque après avoir chargé, à la chaîne, les 46 blocs (2 x le nombre de personnes). Gigi , notre capitaine, nous briefe à propos de la mise à l’eau du sur le Donator. Les moteurs vrombissent, on est parti ! A mi-chemin, on nous prévient qu’il y a énormément de courant sur le Donator. On nous propose de faire deux plongées sur la Gabinière. |
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Adjugé, vendu ! Nous nous dirigeons vers la Gabinière. Enfin nous voilà sur le site : même ici, il y a du courant ! Les palanquées établies par notre DP, s’immergent. Cette fois-ci pas de binôme Philippe/Martine (trop jeune dans le niveau 3), je suis avec JP. Allez GO ! Plouf et plouf, nous sommes à l’eau. OK ! Nous touchons le fond à 15 m. Je lève les yeux … les bras m’en tombent, un banc de barracudas d’au moins 1m. Waouh ! Je tourne la tête pour partager ce moment avec JP, un « papa mérou » nous passe sous les palmes. Et, promis, je n’invente rien! Des mérous en « vois-tu » en voilà, des blancs, des mouchetés, des sombres, et toujours des barracudas, au dessus de nos têtes. Il y a du courant et, pour ne pas se laisser embarquer, on s’accroche à un rocher ; c’est alors qu’un mérou tacheté s’approche pour manger la sangle bleu turquoise de mon appareil photo.
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Je ne respire plus tellement il est prés de moi. Il se colle à moi et ne bouge plus, parfois il penche la tête sur le côté, il semble me sourire. Il est tellement craquant que je finis par le caresser tout doucement, il apprécie ! Nous partons les premiers pour voir le banc de dorades royales avec leur ornement doré sur le dessus de la tête, nous apercevons des sérioles énormes, des dentis. Puis, je m’entraîne à faire des photos d’une murène dans un trou, elle semble si dérisoire dans cet entourage magique. |
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Lorsque je range l’appareil, devinez qui vient se caler contre moi? Mon mérou amoureux. J’ai encore un doute; moi ou ma sangle? On va le canarder, flash! Clic! Encore et encore une photo. Je suis obligée de reculer mon bras pour le shooter en entier. On remonte tous avec des étoiles dans les yeux et la « banane »! Récupération sur la terrasse du restaurant devant la baie de Port-Cros. C’est bondé et, pourtant, une sérénité douce et envahissante se dégage de cet endroit. Après le café, retour au bateau, il faut sortir les blocs pleins et ranger les vides. Au club, en plus de chevaliers servants, nous avons de véritables Musclor. Re-immersion sur une autre pointe du rocher, plongée tout aussi magique que la première ; barracudas, mérous, vieilles, dorades, sérioles, sars tambours, etc. Sur le retour, crevés mais enchantés de notre journée, nous avons le plaisir de participer à un nouveau gag de notre Gambalou (le grand Philippe), qui ,dix minutes, après le départ du site se met à « trifouiller » dans tous les recoins du bateau. Il cherche son pantalon oublié sur le quai de Port-Cros, en début d’après-midi. Evidemment ,dans les poches se trouvent porte-monnaie, portable, carte bleue et clefs du camion. |
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Et comme Philippe n’est pas un adepte du slip et encore moins du maillot de bain, le retour à Marseille s’annonce cocasse, Rémi refusant le port de la combinaison mouillée dans sa voiture. Heureusement Marie-Laure lui prête son paréo et Jean Pierre son sweat-shirt. L’histoire se termine bien puisque, ce samedi, Philippe était en possession de tout son attirail. Je me fais une joie de renouveler cette aventure l’année prochaine. Avec une belle plongée sur le Donator en plus … |
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- Écrit par : Martine Malègue
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