Le coin des Morses
Ce lundi 26 décembre, trois courageux (Philippe, Audrey et moi-même) se sont retrouvés pour une plongée d'après Noël et éliminer ainsi les surplus de calories des repas de Noël. J'ai par ailleurs pu me familiariser avec le caisson du D7000 de Sami pour préparer le voyage aux Cocos. La surprise a été du coté température de l'eau remontée à 15°C au palier, étonnant vu le fort mistral des jours précédents. |
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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Les Rois Mages dans les calanques. Pour l’arrivée des Rois Mages à Callelongue, les premiers coups de manivelle viennent d’être donnés. Après avoir accueilli le père noël, pour la 3° année consécutive, le club de plongée de Callelongue a décidé d’inviter les rois mages, qui ont accepté avec joie leur invitation, pour voir enfin le nouveau né, ce qui va leur réserver bien des surprises, après un aussi long voyage. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Chez les Morses, les traditions se perpétuent. En ce samedi 10 décembre15 jours avant la Noël, notre Balthazar : Didier EDMOND, pour fêter dignement son nouveau niveau 2, nous a concocté un apéritif, à base de rhum, de mangues, jus d’ananas, etc. ainsi qu’un superbe poulet au carry, agrémenté d’un roux d’ail afin de rafraichir les gorges assoiffées des morses de retour de plongée. Quand à Nathalie MONGRAND qui elle aussi ayant réussi son niveau 2 , nous a comblé avec : cake, tartes, quiches et plein d’autres choses. Tout cela arrosé comme il se doit.par un nectar venu des pieds de vignes du coin!... Cette journée restera comme tant d’autres dans les anales de l’histoire du club de plongée de la calanque du bout du monde. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Le 25 novembre, s'est tenue l'assemblée générale MSLC. Rappelons à ce sujet que MSLC est une association multi-sports et cette assemblée et un des rares moments où toutes les sections peuvent se rencontrer. Après la présentation du bilan moral par Jean-Claude Eugène (président de MSLC), des comptes par Sophie Devaux (trésorière), du rapport d'activité par Michel Allard (secrétaire), tous les participants ont partagé le beaujolais et un barbecue organisé par la section plongée. Prochain épisode l'assemblée générale de la section plongée début 2012 qui permettra de décliner les informations spécifiques à notre section. |
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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En ce début de troisième millénaire, le pèlerinage de St Jacques de Compostelle attire des milliers de pèlerins venus des quatre coins du monde ; pourquoi des hommes et des femmes différents par leur nationalité, culture, éducation, niveau social & expérience font le choix d’une parenthèse dans leur vie matérialiste et confortable pour se lancer sur le Camino avec pour seul équipement un sac, un bâton et un chapeau ?
L’origine du chemin de St Jacques de Compostelle est essentiellement religieuse en cette période de ferveur médiévale. La découverte de la sépulture supposée de Jacques le Majeur en l’an 813 (frère de Jean, l’apôtre que Jésus préférait) fut exploitée de différentes manières : religieuse et politique, elle encouragea la résistance des chrétiens contre l’occupant musulman, une lutte de civilisation où s’affrontaient les villes de Cordoue (le croissant de lune) et Compostelle (la croix).La reconquête s’étend sur huit siècles pour s’achever avec la prise de Grenade en 1492, la légende de Jacques Matamoros (celui qui tue les Maures) a animé la reconquête de l’Espagne .
C’est aux 11 & 12ème siècles que le pèlerinage connut son apogée, des églises, monastères et auberges voient le jour, le diocèse de Compostelle est élevé au rang d’archevêché en 1220. L’activité commerciale prit un essor considérable encouragée par les rois de Castille, de Léon et de Navarre qui favorisèrent l’installation d’artisans et de commerçants ambulants. Le passage des pèlerins éveillait la curiosité des autochtones et pendant les fêtes locales , ils entonnaient des chansons de leurs régions respectives, ainsi le Camino fut un axe d’échanges culturels et de brassage folklorique dont le chant le plus populaire fut le fameux « Ultreia ».Des rois, des princes et des hauts dignitaires de l’Etat suivirent cette route pour s’incliner devant les reliques de l’apôtre, Louis 7, Richard Cœur de Lion, François d’Assise, Charles Quint…
La Renaissance, la Réforme, les guerres de religion et la révolution française entrainèrent un déclin de la fréquentation du Camino du 15ème au 19ème siècle. Les dernières décennies du 20ème siècle marquent une résurgence du pèlerinage à l’aube de l’ère du Verseau. L’année dernière, 19836 pèlerins de 56 nationalités se sont présentés au bureau d’accueil de St Jean Pied de Port avec des motivations diverses ( religieuse à 29 %, spirituelle à 24 %, culturelle à 24 % et sportive à 23 %) pour répondre à l’appel mystérieux du Camino !
Pour ma part ,il s’est manifesté en octobre 2009 à Toulouse alors que j’assistais à une conférence intitulée : « le chemin de Compostelle, une quête spirituelle», qui nous a fait un exposé d’une heure sur le sujet suivi d’un forum de questions ; il nous invite à aborder le pèlerinage en quatre temps : la séparation, l’admission, la révélation et le retour, et ce n’est qu’après avoir vécu ces expériences quasi mystiques que le pèlerin en revenant auprès des siens se transcende.
La séparation représente le départ, la rupture avec le quotidien, l’éloignement des proches, l’abandon du confort ; je l’ai ressenti un dimanche 19 septembre 2010 vers 16 heures en arrivant à St Jean Pied de Port au pied des Pyrénées en m’inscrivant à l’accueil des pèlerins et en achetant ma Crédenciale (2 €), une sorte de passeport réservé aux Pèlerins qui donne accès aux auberges municipales à des prix préferentiels (5€) et à des prix préférentiels dans les restaurants (8€) pendant toute la durée du voyage ; à ce moment là ,je me suis senti seul et me suis promené à la citadelle de la ville qui a été construite par Vauban sous Louis 14 pour contenir les espagnols, comme les villes de Mont dauphin plus près de chez nous ou Neuf Brisach en Alsace ; de retour à l’auberge municipale je croise la bénévole qui entretient les locaux , une dame de 65 ans qui me redonne un peu le moral en m’expliquant qu’elle a fait plusieurs fois le Camino, une expérience inoubliable ; désireux d’en savoir plus, je la presse de questions , le tracé, les paysages, les impressions …elle lève la main pour dire : « stop, tu poses trop d’ questions p’tit, t’auras qu’à t’ rendre compte par toi-même et pour l’instant va t’ coucher car demain le réveil est à 6 heures et l’étape est longue ! » ; le dortoir est une grande pièce de 15 m sur 10 avec 20 lits en fer gris superposés, tout le monde est couché à 22h30, les ronflements démarrent peu après, je place les boules Quiès dans les oreilles ; dur, dur la séparation !
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- Écrit par : Bruno Novial
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