Le coin des Morses
Le dernier livre de notre Ami et adhérent à la section plongée vient de sortir. Au fond de son sac de plongée, le Têtard a trouvé de nouveaux récits d’aventure, inédits et authentiques. Gabriel Di Domenico, alias «Le Têtard», nous offre le cinquième volume racontant sa vie de plongeur. Grand professionnel, il a écumé les fonds marins de la planète, il a connu mille personnages ébouriffants, cocasses ou dangereux. Sous l’eau ou hors de l’eau, sa mémoire nous ramène des palanquées de souvenirs, pour notre plus grand plaisir. Car l’homme manie la plume avec un talent de conteur-né et une faconde toute marseillaise. Bagarres, accidents de chantier, coups de gueule et coups de foudre, anecdotes palpitantes se succèdent à un rythme endiablé, de Marseille au Nigéria. Emouvants souvenirs du quartier d’Endoume, démêlés avec le «milieu» marseillais, récit du différend qui lui valut d’encaisser... 2 balles de 11,43 ! Y figure un morceau de bravoure, une lettre adressée au célèbre PDG de la Comex, Henri-Germain Delauze... Gagner sa vie dans le monde du silence n’empêche pas d’être une “grande gueule” de la plongée ! La livraison par La Poste est gratuite. Qu'on se le dise, qu'on en profite !
Format 150 x 220 / 250 pages / photos N/B En vente dans la librairie en ligne à l'édition l'ancre Marine |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Callelongue, se trouve à l’extrémité sud de Marseille, considérée par les Marseillais, comme le bout du bout du monde, est devenu ce samedi de dimension internationale. Effectivement, plusieurs nationalités étaient là pour effectuer un baptême : les Luxembourgeois Yannick et Michaëlla, leur cousine Emilie de la Pointe Rouge, Olga de Valenciennes (le Grand Nord français !) et Valériane une pure Argentine. Malgré le Mistral, ils sont venus pour découvrir nos fonds sous-marins. La limpide calanque de Monasterio de l’île de Riou a comblé leur désir. Tous sont prêts à remettre çà ! Martine MALEGUE Sur la photo nos baptisés brandissant leur diplôme, entourés de leurs encadrants (nouvellement initiateurs) et du Directeur de Plongée supervisant la manifestation. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Comme chaque année, depuis quelques temps, le centre de Calllelongue est passé en configuration « été » au mois d’août, à savoir une ouverture soutenue en semaine orientée essentiellement vers l’exploration donnant aux encadrants la possibilité de sortir des séances hebdomadaires de formation. Cette année Eole avait décidé d’être clément avec nous contrairement à ces dernières années et nous en avons profité, certains en ont profité pour afficher un compteur de plongées en ce mois d’août que bon nombre d’adhérents n’arrivent pas à atteindre dans l’année. Nous en avons profité également pour plonger sur les sites profonds que nous pouvons plus effectuer le reste de l’année. |
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L’absence de vent (un jour seulement pendant les quatre semaines) à permis à l’eau d’atteindre des températures rarement atteintes sur une durée aussi longue (une moyenne de 23°C) avec une pointe à 26°C sur la fin du mois. Le coup de mistral du dernier week-end, nous a hélas ramené à la dure réalité de Marseille avec un eau qui a perdu 11°C en deux jours. Ces hautes températures ont également amené avec elles une faune d’une densité rare (mérous, poisson-lune, barracudas, dentis... à profusion). Quelques nouveaux brevetés ont pu ainsi récolter le fruit de leur effort et accéder ainsi à un domaine de plongée qui leur était inconnu jusqu’à présent. Rien de tel pour préparer la sortie sur le Donator et la Gabinière au mois d’octobre |
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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Histoire de voir ce qui se passe côté Atlantique, de se régaler d’huîtres, moules et coques sur le bassin d’Arcachon. Histoire de passer un peu de temps avec les amis qui eux plongent en Atlantique. 1ère plongée sur le Chariot : la plongée qui se fait désirer, qui se mérite … Faut tenir compte des marées pour sortir du bassin d’Arcachon, ça chahute dans la passe Nord, puis faut tenir compte de l’état de la « mer », puisque le site se trouve au large de la côte, localisable par point GPS ! Drôle d’épave que ce chariot « traineau d’ensouillage » qui gît par 30 mètres de fond depuis les années 1970 : lien sur le site d’un Internaute plongeur qui explique l’histoire de l’épave http://j.dufau.free.fr/chariot/, à voir aussi la vidéo de l’épave.
Chance : Carole et moi sommes les 1ères à nous immerger et à en prendre plein les yeux – bancs de tacauds et capelans, bars en chasse, un Saint-Pierre furtif, puis les congres énormes direz-vous? Non taille normale pour l’Atlantique, et les crabes-araignées énormes ? Non taille normale … Le temps passe vite, nous sommes pile dans le profil plongée carrée / plongée table, 20’ au fond … d’ailleurs nous croisons les autres plongeurs dont les bulles nous feront un effet jacuzzi lorsque nous serons au palier. De retour à bord, nous n’arrivons pas à réaliser tant la faune était dense sur l’épave, l’ambiance mystérieuse (ou inquiétante – l’histoire du verre à moitié vide ou plein) à cause des nombreuses particules, de la visibilité très médiocre, des congres en pleine eau véritables gardiens du lieu… Jamais, je n’ai vu quelque chose de pareil ! Quelques jours plus tard, me voilà en compagnie de Marie-Laure et David pour une plongée à Hendaye sur le « Mur », enfin, presque le Mur … Visibilité très moyenne près de la surface, meilleure à 20 mètres … MLaure nous déniche une belle raie torpille ou tremble que l’on observe à distance respectueuse ! Tacauds, sardines, bars en chasse (surtout ne dites pas « loup »), corail jaune solitaire, … Petits tunnels dans les barres rocheuses avec des belles pierres bien lissées par l’érosion. |
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La série continue avec un des très beau site de « Socoa » (Ciboure/Saint-Jean-de Luz) : Aroca Tikia, on retrouve le même profil que « notre » Veyron, juste en beaucoup plus grand et avec moins de visibilité. Plusieurs hectares de failles, grottes, cheminées dont le haut se trouve à 20 m … plongée carrée bien sûr, sortie au parachute – pour l’orientation faudra que je revienne en 2ème session … M’enfin, ça se passe comme ça ici, et pi c’est tout. Mon coup de cœur va à un autre site « Belhara Perdun », très minéral aussi, un ancien lit de rivière avec des tunnels, des « vasques » ou « marmites » géantes. Ce matin-là avant de nous mettre à l’eau plusieurs poisson-lune jouaient près de la surface … Il y a même des balistes (que je n’ai pas vu … faut en garder un peu pour la prochaine fois). Les girelles et les serran-écriture sont « énormes » par rapport à ceux que nous voyons en Méditerranée … Enorme ? Non, taille normale … http://www.tech-ocean.fr/ |
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- Écrit par : Véronique Gielly
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L’unique semaine que se réservent moniteurs et plongeurs confirmés autonomes pour visiter les grands « classiques » de la rade et alentours. Exceptionnel puisque la météo est au rendez-vous – quelqu’un serait-il monté jusqu’à la Bonne Mère ? En prime sur la semaine, toutes les plongées planifiées ont pu être réalisées … sauf une, le repli étant le couloir aux gorgones (y’a eu pire). Le grand jeu avec la Drôme, le Miquelon et le Ker Bihan au programme. Nos « jeunes » niveau 3 Martine et Philippe sont de la partie, chaque fois en binôme avec un plongeur « confirmé » sur ces plongées « épaves » : veinards qu’ils sont ! L’ont bien mérité aussi. Focus sur la dernière plongée : le Ker Bihan. Un petit groupe arme le Suscle et cherche la clé du bateau … pour finalement la retrouver sur le quai à côté du chapeau de notre Président – où elle doit se trouver depuis la veille avec le chapeau … Nous arrivons sur le secteur où se trouve l’épave et voilà que le GPS nous joue des tours … Martine et Geneviève vont à tour de rôle « gansailler » le sondeur du GPS (attention, mot provençal qui signifie triturer, manipuler) ! Lâcher du galitot effectué. Notre DP en titre et expert en GPS demande à ce que nous mouillons à côté de l’épave, je jette l’ancre, les 30 mètres de chaîne défilent, et le bout défile … Je me retourne pour demander à JP de faire une marche arrière pour voir si le bout est bien à l’aplomb, et là grand moment de solitude : plus de bout, il est passé à l’eau et a sombré par 55 mètres de fond ! Damned. La 1ère palanquée se prépare Lucien et Michel B., Bruno et moi devons suivre. Voilà que le 2nd robinet du bloc de Lucien ne s’ouvre pas … Pas de temps à perdre, il était convenu que la 1ère palanquée mettrait un parachute de palier au bout du mouillage pour que ceux qui restaient sur le bateau le récupèrent … Pas de temps à perdre, il était convenu que la 1ère palanquée mettrait un parachute de palier au bout du mouillage pour que ceux qui restaient sur le bateau le récupèrent … |
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Nous partons à 3 : Bruno, Michel et moi et nous immergeons le long du bout du galitot … sauf que Bruno interrompt sa descente vers 20 m suite à une oreille capricieuse, nous patientons un moment, puis il nous fait signe de descendre et que lui remonte « fin de plongée ». Aurait-on la « poisse » sur cette plongée ? Non, foi de Morse, on ne va pas perdre notre sang froid. L’épave est enfin visible et à côté le bout bien blanc de notre mouillage, je le récupère et nous voilà sur le pont de l’épave (moins profond) : Michel fait un beau nœud de chaise, je prépare mon détendeur de secours pour gonfler le parachute. 1ère partie de la mission exécutée. L’ancre est très précisément « plantée » sur une des traverses en équilibre et la chaîne git au fond de l’épave : nous nous calons et sortons la chaîne pour la faire basculer côté sable. Check aux manomètres, au temps écoulé, encore quelques minutes pour faire un rapide tour du Ker Bihan : à l’arrière, scène incroyable un énooorme congre en train de se faire déloger par une mostelle – petit souci de voisinage par + de 50 mètres de fond ??? Belle langouste, encore un gorgonocéphale (je ne me souviens pas en avoir vu autant en quelques plongées). Nouveau check, Ker Bihan « express », faut remonter et faire les paliers pendant que les autres palanquées patientent et attendent que nous fassions surface pour avoir un état des lieux avant de s’immerger pour une plongée plus « conventionnelle ». |
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- Écrit par : Vérnique Gielly
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