Le coin des Morses
Ce samedi 28 janvier, Geneviève et moi avons fait notre première plongée de l’année, dans notre calanque favorite. Nous avons attendu que, le "Suscle2" conduit par notre pilote national Bernard, (où étaient agglutinés les autres Morses), quitte le petit quai de la calanque du bout du monde. Dès leur départ, nous nous sommes mis à l’eau, dont la température n’excédait pas plus de 11° à 13°, notre plongée s’est déroulée par une bonne visibilité et pas de courant. Dès nos premiers coups de palmes, les spirographes nous ont souhaité la bienvenue, suivi par quelque poulpes qui ont bien voulu poser pour une photo, nous avons aussi rencontré un drôle de Bernard l’Hermite. Arrivé sur les pierres de l’apéritif, de nouveaux spirographes étaient ouverts, pour mieux poser, bref une bonne plongée, qui c’est terminée par la rentrée dans le petit port jusqu’au glacis, où à notre sortie nous n’avions qu’une idée en tète d’aller prendre une douche bien chaude. Photos : Geneviève MARTIN et JC EUGENE |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Fin novembre, Véro me propose une escapade à Paris pour le 14ème Salon de la Plongée ( en plus, elle organise le séjour ! ). Après un oui « enthousiaste » de ma part, puis un non « raisonnable », c’est enfin le oui définitif ( merci Patrick !). Quel séjour ! Timing parfait ! Pas cher du tout, et très convivial puisque nous retrouvons Marie Laure à Paris. Samedi 14h30 : décollage, 17h arrivée au salon (un peu épique pour moi, voir l’article de Véro) et retrouvailles avec notre amie. 1h de balade parmi les différents stands, et c’est déjà l’heure de l’apéro ! Yes ! Démarrage du levé de coude au stand de la Fédé, puis direction Fédé Corse où Patrimonio, lonzo, coppa nous attendent. C’est à ce moment-là que je fais la Rencontre du salon. Le clou du séjour ! Un homme en chemise blanche, l’œil rieur et le sourire épanoui, voit Marie Laure et lui fait un petit signe pour nous servir une nouvelle rasade de ce nectar corsé, le Patrimonio. A ses côtés, nous discutons tout en dégustant délicieux breuvages et savoureuses charcuteries. Et là, feu aux joues, tête flottante, jambes plus très stables et paroles désinhibées, je demande à David dans un semi chuchotement ; |
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_« Qui c’est ? ». Abasourdie, bouche bée, je me tourne vers lui ; et, les yeux noyés d’admiration, je lui tends la main « Monsieur Blanchard, Monsieur le Président ! » |
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Bref, l’apéro se termine. Poussées vers la sortie par les vigiles qui veulent fermer le salon, nous partons vers le studio de Marie Laure, qui nous héberge. Le temps de déposer nos petites valises , nous voici reparties sous un froid piquant (5°C) vers le restaurant éthiopien recommandé par nos hôtes. Le patron du restaurant ( un vrai Ethiopien ! ) respectueux des us et coutumes de son pays, nous donne la béquée à chaque plat. Moment très convivial et « ethnique ». Le lendemain, retour au salon, pour prendre en photo la collection de François- Albert Falco, qui dédicace son livre. Nous voyons le nouveau jouet de Samy et des Tahitiennes «ploploter » hardiment ( je les ai dans la boite pour notre président et tous les Morses avides de « conversations très animées »…). Nous récupérons un autographe du champion mondial d’apnée dynamique, Frédéric SESSA, ainsi que de jolies tongues de la Fédé ( elles laissent une marque d’ hippocampe sur le sable ! ). Bref, un beau souvenir de pépettes ! Tous nos trophées seront exposés et commentés au club. Nous n’oublierons aucun détail. |
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- Écrit par : Martine Malegue
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Alibi tout trouvé puisque ce Salon est dédié à la femme … enfin à la plongeuse ! 1) Où comment Martine n’a pas réussi à entrer dans le Salon malgré le courrier d’invitation que lui avait donné « notre » président Lucien (en fait, il aurait fallu le billet d’entrée avec le courrier …), « Président, président, président !!! » |
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Martine et le Président Samedi soir, 18h30, l’apéritif est annoncé sur le stand corse. L’apéritif corse au salon, comment vous dire, c’est, un peu comme à Callelongue, une institution ; c’est « the place to be », l’apéro à ne pas rater. Donc zou, j’embarque mes deux brunettes avec moi pour gouter patrimonio et lonzo. Sur le stand, ça se bouscule et joue des coudes pour arriver près du comptoir, on goute, regoute (faut être sûr !) et je papote avec le monsieur en chemise blanche qui est derrière le comptoir. Martine se penche alors vers David pour lui glisser un discret « c’est qui ? ». « Le Président » répond celui-ci. « De la Corse ? » se fait confirmer lou ravie, qui n’en rate décidemment pas une ! « Non, de la Fédération » s’exaspère l’expert en réglementation. Et là, tout lui revient, les cours initiateur où je lui ai rabâché que JL Blanchard était le président de la FFESSM et qu’il fallait le savoir pour l’examen. C’est donc toute tremblante qu’elle tend la main vers Jean-Louis, en bafouillant un timide « vous êtes Jean Louis Blanchard ? ».
Quelques bises et photos plus tard, l’anecdote aura bien faire rire notre président (de la Fédération !), amusé qu’on le prenne pour un serveur corse et nostalgique de Callelongue et de l’époque où il plongeait aux Goudes. Figurez vous qu’il se rappelle même de Gégène ! Désormais, il se rappellera aussi de Martine de Callelongue ! |
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- Écrit par : Véronique Gielly et Marie-Laure Garrier
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On peut retrouver cette histoire sur le blog de Marc Santner, un ancien moniteur de MSLC qu ia du arrêter la plongée pour des problèmes de santé. Elle rappellera certainement des souvenirs aux anxciens du club
En descendant les marches de la gare St Charles je me dis que Marseille sera toujours Marseille car arrivé en bas, j'arrive à attraper un taxi qui faisait semblant de remonter prendre son tour à la file de la gare; bien sûr, en voyant ma valise le chauffeur a ralenti et de ses yeux interrogateurs, il me hurle en silence qu'il est très libre… moi je gagne une demie heure d'attente et lui… aussi.
Je monte donc dans ce havre de compréhension mutuelle.
Ce n'est qu'au bout d'un moment, quand il a commencé à prendre la rue Paradis, que je lui ai juste dit :
- Ho, garri, m'embrouille pas trop, je suis né à Menpenti et j'ai prononcé à la marseillaise "Minpinti" avé l'assent tonique sur le "pin" pour qu'il n'y ait aucun doute sur mon authenticité, si inventée soit-elle.
- Et pour aller à Callelongue vaut mieux passer par la corniche… Que j'ai continué en serrant les lèvres…
D'un regard étonné dans son rétro bien tourné il m'assure juste que c'était en vue d'un éventuel embouteillage mais il bifurque pour obtempérer.
Le pire des échecs est de ne pas essayer…
Hé? Et puis c'était pas marqué sur ma tronche que je connaissais la ville !
- Ouèille et vous allez quoi faire à Callelongue si c'est pas indiscret ? Me demande-t-il avec une parfaite indiscrétion ; Il continue de me dévisager dans son rétro mais je sens que j'ai remonté de deux points dans son échelle des gogos à ne pas plumer. Comme j'ai envie de m'amuser un peu, je lui lâche, très sérieux :
- Ho ? Vous ne lisez pas les journaux ?
- Bé non, et il m'explique pourquoi : Figurez-vous que le Méridional et le Provençal sont toujours en train de s'asticoter et chacun tourne les informations à sa guise; Nous, ici, on appelle ça un conflit de canards et on préfère écouter la radio.
- Un conflit de canards ? Pourtant on est pas dans le Gers, souris-je du bon jeu de mots
- Ouèille et y'à quoi de marqué sur les journaux, que j'ignore?
- Vous n'êtes pas au courant ? On va faire un film avec Alain Delon, dont le cadre sera Callelongue
- Hé l'autre ! Pour l'embrouille vous craigniez dégun, vous ! Vous n'avez pas d'autre cagade à me sortir? Il est franchement hilare mon taxiteur. On a déjà tourné un film, à Callelongue, avé Depardieu, "le grand frère" que ça s'appelait, hé bé Georges, le patron du bar, il s'est fait des couilles en or : figurez vous que le Depardieu il buvait des "cent deux", c'est deux cinquante et un dans un seul verre, et dès huit heures du mat' s'il vous plait! Il se languissait les prises de vue alors il se faisait des prises d'anis… Enfin bref, ça a tellement gonflé les femmes de tous les pébrons*, habitant de la rue des Pébrons en plus,* qui prenaient des bitures avé l'acteur, qu'elles l'ont interdit de séjour, tout Depardieu qu'il est !
Pour le coup, ma tentative tombe à l'eau… du pastis.
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- Écrit par : Marc Santner
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Comme chaque année, MSLC plongée organisait son réveillon. Cette année, 28 convives se sont retrouvés pour fêter le nouvel an dans une ambiance chaleureuse, avec un repas préparé par notre chef cuistot Jean-Michel. La soirée s'est terminée tard dans la nuit où chacun a ensuite repris le chemin de ses pénates après s'être assuré grâce à l'éthylomètre de Lucien qu'il était dans les normes légales pour pouvoir reprendre la route. Bonne année à tous ceux qui n'étaient pas présents.
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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