Le coin des Morses
Ce samedi 15 juin 2019 suite au "sirocco" qui a soufflé la veille sur notre région, me voici arrivé au club des Morses du bout du Monde, dans la calanque de Callelongue.
7h45 Henri était déjà au travail, il venait de finir le nettoyage du hall d’entrée, qui était encombré de feuilles, papiers, emballages de toutes sortes emmenés là par ce vent du sud ayant soufflé toute la journée de vendredi.
Dés 8h15, les morses plongeurs et plongeuses arrivaient et commençaient à préparer leur matériel.
Je commençais donc à remplir la fiche de présence, cocher les cartes de plongée et remplir la fiche de sécurité et de palanquée, au total 10 adhérents.
Luc arrivait avec le "Suscle II" notre embarcation qu’il venait de prendre à la pointe rouge.
Henri étant le seul MF1 présent, c’est donc lui qui a été le DP (directeur de plongée), 9h 45 départ pour une plongée à la pierre de Briançon, par une mer assez houleuse, une température de l'eau entre 18° et 19° et une visibilité moyenne.
Après l'amarrage à la bouée du Briançon avec pas mal de dificultés dues à, la houle et un plongeon inopiné d'un de nos morse ayant quand même gardé ses sabots oranges, les 5 palanquées étant faites: Bernard et Catherine, Anne et Gilles, Henri et Didier, Luc et Patrick et Guy & Jean claude, la mise à l'eau commencait.
Mon binôme Guy avec son appareil photo beaucoup plus impressionnant que le mien qui est très modeste. Durant nos 49 minutes et une profondeur de 26 mètres, nous avons pu croiser et photographier : sars, poulpes, labres, murènes, Sarrans, l’arche du Briançon, etc.
En bref une bonne plongée, avec une remontée sur le "Suscle II" un peu mouvementée, car la houle jouait son rôle en remuant notre embarcation comme un simple fétu.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Pour ce samedi 8 juin, journée RdV au Cabanon organisé par le CIQ de Callelongue-Marseillleveyre, les Morses de MSLC étaient au rendez vous :
Pour les grands et les petits, les morses du bout du monde ont reçu des enfants et des adultes, pour jeux sur la connaissance de la mer, sa protection contre la pollution, des explications sur le baptême de plongée, des films, une expo photo FFESSM, etc.....
Une journée pleine de découvertes.
Dans la calanque diverses expositions, la présence d’un stand du "Parc National des Calanques", une buvette, démonstration de peinture avec bombe, sur un véhicule revêtu d’une toile en plastique noire, un dessin de la calanque prenait petit à petit tournure, bravo pour l’artiste, les chanteurs Marseillais de "Lei Fioupélans", nous y avons même croisé un clown qui déambulait dans l’avenue des pébrons.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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1er juin 1915 : la France délaisse l'uniforme garance et adopte pour son armée un uniforme plus sobre de couleur bleu horizon, elle remplace aussi le képi par le casque.
Le 1er juin, c’est la fête de saint Justin, patron des philosophes, et le dicton du jour est :
« A la saint Justin, soleil de juin luit de grand matin ».
En effet, en ce samedi 1er juin 2019, le soleil luit de grand matin et l’équipée habituelle de trois Morses marcheurs (Jean-Claude, Marc et Frédéric), friands d’horizon nouveau, délaissent les chaussures de ville pour celles de randonnée, s’équipent de chapeaux de soleil et de bouteilles d’eau pour une balade au Bout du monde.
Départ du port de Callelongue à 9h10 pour une montée en direction du sémaphore du Cap Croisette, merveilleux parcours en corniche avec des panoramas sublimes à hauteur du Pas de la Demi-Lune, véritable balcon paysager sur la ville; puis, début d’une descente dans le vallon plus verdoyant de La Mounine.
C’est de la roche calcaire qui structure ce grand paysage côtier avec sa blancheur éclatante, découpée, écrasante même ; puis, elle plonge de manière abrupte dans les eaux d’un bleu profond de la Méditerranée.
C’est un terrain d’aventure par excellence où vit la biodiversité la plus riche mais aussi la plus fragile, recouvert par endroits d’îlots de garrigue dominés par des silhouettes du Pin d’Alep souvent tortueuses car exposées aux vents violents. Cet ensemble paysager enthousiasme l’infatigable président de MSLC qui en redemande.
Alors, c’est le franchissement du col de la Galinette (« petite poule » du provençal "galino" - c’est aussi le nom donné au rouget grondin; variante orthographique : « gallinette ») qui leur permet, en prenant un raccourci, de rejoindre le Grand Malvallon à partir du Vallon de la Mounine.
Ce raccourci, juste après le col de la Galinette, est toutefois rendue possible en dévalant - de façon contrôlée - une sorte de pierrier, anciennement balisé en pointillés jaunes, pour lequel les autorités publiques ont obtenu le dé-balisage en tant que sentier de randonnée à la suite d’un incendie, le 24 février 2013.
Le Grand Malvallon (« malvallon » : mauvais vallon) tient certainement son nom de sa topographie particulière : il offre un cheminement sur des sentiers qui peuvent paraître rébarbatifs, dans des gorges très pittoresques prises entre de hautes murailles parsemées parfois de petits pics et de séries de têtes rocheuses.
En traversant le Plan des Cailles, nos trois Morses randonneurs retrouvent la civilisation avec les cabanons de la calanque de Marseilleveyre.
Ce secteur tient son nom des nombreuses cailles que l'on peut y chasser lors de leur passage migratoire, à la fin août, début septembre.
De tous temps, les pêcheurs de Mazargues rejoignaient leur cabanon de la Calanque de Marseilleveyre en empruntant ce chemin qui partait du Plan des Cailles de la Calanque de Marseilleveyre, montait en direction du Pas de la Selle puis filait vers la Fontaine de Voire et Mazargues.
A partir de la calanque de Marseilleveyre, c’est le retour par le GR 98 qui suit le bord de mer. Nos Morses au grand cœur s’étonnent de croiser des promeneurs avec des enfants très jeunes, malgré la chaleur et le cheminement parfois périlleux sur des cailloux de toutes formes, polis et rendus glissant par les nombreux passages.
Le bilan est éloquent : plus de trois heures de marche dans, parfois, des passages difficiles, mais les Morses marcheurs paraissent infatigables car motivés ; sauf, peut-être, JC qui a vécu et surmonté - sur une partie glissante du GR 98 - une phase brève d’épuisement physique et de baisse du moral.
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- Écrit par : Frédéric ALLAIN & Jean Claude EUGENE
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Comme chaque année, l’engagement des bénévoles, des institutions publiques, des entreprises et des associations font de cet opération un moment fort, convivial et de qualité et permettent de mettre toujours plus en lumière la problématique des déchets sauvages.
En milieu marin, les déchets solides et visibles (flottants, échoués et sur les fonds) sont appelés macrodéchets pour les différencier des micropollutions (bactériologiques, chimiques, etc.). Ils ont des effets dévastateurs sur la faune, la flore et les milieux dans lesquels ils s’accumulent.
La nature (bactéries, insectes, vers de terre, etc.) ne sait pas digérer les matières synthétiques, elles doivent donc rester dans un circuit de transformation maîtrisée par l’homme (poubelle, collecte, valorisation).
En ce samedi 25 mai 2019, branle-bas de combat chez les Morses du Bout du monde : constitution des palanquées pour les macrodéchets flottants et sur les fonds et répartition des missions entre ceux qui restent sur le quai pour assurer la sécurité, ceux qui récupèrent les sacs de déchets ramenés par les plongeurs.
Pour Geneviève, Sandrine, Didier, Henri, Luc, Bruno, Frédéric et Jean-Claude c’est une mise à l’eau depuis le quai de la petite digue du port de Callelongue. Comme à chaque opération de ramassage, un sort est donné aux boîtes, bouteilles, plastiques divers, déchets en verre, accumulateurs et piles électriques, mégots de cigarette avec filtre, etc.
Jean-Claude, équipé de caméra avec pour binôme Frédéric, a pour mission de faire des images sous-marines pour documenter l’évènement.
Après environ une heure de plongée et une profondeur maximale de 19 mètres, ils sont de retour à la Base après une collecte de quelques boites de jus de fruits, des bouteilles plastique, tuyaux, câbles, piles, ferrailles, beaucoup moins que les années précédentes.
La sécurité en surface, la récupération et la pesée des sacs de déchets ramenés par nos plongeurs sont assurées par des personnes dignes de confiance: Lucien et Marc.
Le bilan est moins lourd que l’an passé, c’est certainement un bon signe sur le niveau de prise de conscience des citoyens.
La convivialité est aussi au rendez-vous à ce grand nettoyage de Callelongue, sous forme d’un pot de l’amitié avec tous les participants à cette opération : des cabanoniers, les membres du CIQ de "Callelongue/Marseilleveyre" ainsi que les plaisanciers du cercle nautique.
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- Écrit par : Frédéric ALLAIN & JC EUGENE
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Le 18 mai 1978, la Légion étrangère (2ème régiment étranger parachutiste) saute sur la ville minière de Kolwezi au Zaïre (actuelle République démocratique du Congo) pour délivrer les otages européens retenus par des rebelles katangais.
Le samedi 18 mai 2019, alors qu’une poignée de Morses part pour une plongée d’exploration, Jean-Claude saute sur l’occasion d’aller crapahuter en direction de la grotte de Saint-Michel d’Eau Douce avec son habituel compagnon de marche et binôme de plongée.
Cette grotte, située sur les hauteurs de Callelongue, est constituée d’une vaste galerie qui a été scindée en plusieurs salles par des éboulements ou d’importantes coulées de concrétions calcaires. Un passage sous les blocs permet d’accéder à des salles basses à 12 m de profondeur.
Ne prenant pas le chemin habituel, Marc entraine notre vaillant président de MSLC dans l’aventure de l’Escalier des Géants, qui se trouve tout au fond de la calanque de Callelongue, dans la faille du Vallon Saint-Michel.
Le nom de ce passage rocheux est sans doute un clin d’œil au Palais des Doges situé sur la place Saint-Marc à Venise, un bâtiment officiel siège du pouvoir au XVème siècle, qui nécessita la construction d’un passage monumental surnommé l’Escalier des Géants.
Cet escalier se compose de plusieurs paliers plus ou moins difficile à franchir, le dernier se révélant infranchissable pour un président dynamique trahi par l’âge ; il aurait fallu une corde de rappel assurant la sécurité des deux Morses randonneurs. Voir photo avec l’inscription en jaune « Escalier des Géants » peinte sur le rocher.
A l’impossible, nul n’est tenu et nos deux compères redescendent non sans mal, car le cheminement retour est bien plus difficile et dangereux que la montée.
Bref encore une sacrée balade dans le massif de Marseilleveyre.
La station radioélectrique des Morses utilise, pour communiquer avec la station de bord du Suscle ou du Barracuda, des ondes métrique en VHF (Very High Frequency) sur les voies (souvent appelées « canaux ») 6, 8, 72 et 77 exclusivement réservées aux communications navire-navire.
Compte tenu de la propagation en ligne droite des ondes métriques, l’antenne de type fouet vertical doit être avantageusement placée le plus haut possible, afin d’assurer la meilleure portée.
C’est Pierre, notre ingénieur maison, qui se met à l’ouvrage. Il est inspiré par l’exemple de Guglielmo MARCONI (1874 - 1937) physicien, inventeur et homme d'affaires italien, considéré comme l’un des inventeurs de la radio et de la télégraphie sans fil (prix Nobel de physique en 1909).
En effet, notre antenne est une antenne Marconi dont la longueur est normalement égale à un multiple impair du quart de la longueur d'onde.
Plus modestement, Frédéric assure la consolidation de la pergola en paillasson de Camargue en déployant des moyens qui ont fait leur preuve.
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- Écrit par : Frédéric ALLAIN & Jean Claude EUGENE
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