Le coin des Morses
Durant les VIIème et VIème siècles av. JC, durant la période archaïque, les Grecs, grands navigateurs, allèrent coloniser d’autres régions de la Méditerranée.
Tandis que 600 av.JC, dans la calanque du Lacydon, Protys, le Phocéen, sous le charme de Gyptis, fille du roi Ségobrige fondait Massalia.
D’autres colons grecs, doriens, débarquèrent sur les côtes méditerranéennes, ils voulaient, par ces colonies, asseoir leur puissance comme c'était l’usage dans la Grèce antique.
Par sa situation géographique, son climat et sa terre fertile, la Sicile fut une destination privilégiée.
Ces hommes, navigateurs émérites et "orfèvres" en matière d’architecture aussi bien que de commerce fondèrent des "Cités" entre autres :
Naxos. (entre Catane et Messine au pied de l’Etna, fondée par des grecs venus de Chalcis, (ile d'Eubée) et d'Ionie (au nord de la Grèce)
Syracuse. (Sud-Est de la Sicile, fondée par des corinthiens)
Mégara Hybléaïa. (Entre Catane et Syracuse fondée par des Grecs venus de Mégare située sur l'isthme de Corinthe.
Géla. (Sur la côte sud de la Sicile, fondée par des Rhodiens et des Crétois, alliés pour la circonstance. Géla qui vit, 2500 ans plus tard, le 10 juillet 1943, débarquer la 1ère division de la VIIème armée américaine commandée par Patton.
Ayant l’expansionnisme dans leurs gènes, ils ne tardèrent pas à créer d’autres cités.
De cette époque subsistent des vestiges magnifiques témoignant du génie de nos ancêtres.
Immergeons-nous (pour une fois) dans le passé,
De Naxos in-situ, très peu de vestiges subsistent, par contre Taormina, voisine, magnifique sur son piton, malgré les tentatives de destruction. Le théâtre grec date du IIIème – IIème siècle av.JC
Théâtre grec. Taormina sur le piton, au 1er plan, Naxos actuel |
A Syracuse, nous scaphandriers, ayons d'abord une pensée pour Archimède qui y vécut et y mourut sous le glaive d’un soldat romain qui ne sut certainement jamais la quantité de savoir dont il priva l’humanité.
Syracuse, puissante à l’époque concernée, fonde plusieurs citées. Un peu plus tard, au 5ème siècle av. JC, les tyrans (Titre que portaient les souverains, il existait des bons et mauvais tyrans) dominaient Syracuse.
Ces tyrans continuèrent à bâtir, souvent sur les constructions existantes. Les Romains prirent la suite.
Il nous reste le théâtre construit au Vème siècle av. JC, toujours utilisé aujourd’hui, les gradins sont recouverts de planches et la scène encombrée de matériel sono, ce qui nous prive de l’admirable travail des anciens.
En revanche, le nymphée est intact.
Un de ces tyrans, Denys (Dionisio), utilisa une caverne à la forme particulière (oreille n'est pas usurpée), pour y enfermer ses prisonniers, haute d’une vingtaine de mètres, il y a à son sommet une cavité qui répercutait les sons venus du bas. Denys savait ainsi tout le bien que l’on pensait de lui. L’histoire passe les représailles sous silence. Denys avait pour précepteur Aristote qui repartit pour la Grèce, poussé par la mégalomanie grandissante du Tyran.
Le Théâtre grec | Le Nymphée | L'Oreille de Denys |
Megara Hybleaïa fut fondée vers 750 av. JC, au nord de Syracuse, par des colons venus de Mégare à l'est de l'isthme de Corinthe. Un Siècle plus tard, toujours poussés par l’expansionnisme ils fondèrent Sélinonte au sud-ouest de la Sicile.
En 480 av. JC, le tyran de Syracuse rasa Mégara, seuls les soubassements subsistent avec quelques sols ornés de pierres enchâssées, ancêtres de la mosaïque.
Par contre, à Sélinonte, fondée une centaine d'année plus tard par Mégara, le temple d’Héra (Junon), bien que reconstruit avec ses propres ruines donne une idée de ce qu’il fut, dédié au culte de la déesse.
D’autres temples dédiés à d’autres dieux n’ont pas résisté au temps, aux invasions et aux tremblements de terre.
Des pierres gisent autour des ruines de ce que furent les temples, de superbes colonnes doriques jonchent le sol, les pièces des futs dans l’ordre qu'ils avaient lorsqu’ils étaient debout.
Les colonnes doriques sont les plus anciennes et |
Malgré son nom, le site s’étend au sommet d’une colline sur près de 1 000 hectares, est ceint d’une muraille.La Vallée des Temples est un vaste site archéologique construit à Agrigente par des colons de Géla sur la côte sud de la Sicile vers 580 av. JC.
On peut y dénombrer 1 acropole et 11 temples. Deux d’entre eux méritent que l’on s’y attarde.
Le temple de la Concorde doit son état de conservation étonnant à sa conversion en église, (ainsi nommé à cause du mot concorde retrouvé sur une sculpture et, qui n'a aucun lien avec le temple originel).
Le temple de Zeus, est détruit, les éléments à terre laissent apparaitre des caractéristiques qui en font l’un des rares construit selon cette architecture. En effet, la plupart des temples sont entourés de colonnes cylindriques (périptère) laissant l’intérieur ouvert aux 4 vents.
Dans le cas présent, les colonnes doriques sont semi cylindriques et reliées par un mur jusqu’à mi-hauteur, l’architrave entre les colonnes est soutenu par des Télamons (ou Atlantes, Cariatides masculins) symbolisant les prisonniers Carthaginois, qui construisirent le temple, figés dans une posture humiliante dans la pierre pour des siècles.
Demi-chapiteau dorique | Télamon ou Atlante | Maquette du Temple de Zeus |
Ségeste, citée construite par les Elymes, civilisation sicilienne dont la population était issue, selon la légende, par des Troyens fuyant Troie après sa chute et la population autochtone de l’ile, les Sicanes.
Des livres existent sur ce site, il serait prétentieux de tout développer en quelques lignes.
Le temple dont on ignore le dieu auquel il était dédié, est d’architecture dorique avec périptère, l’état de conservation est étonnant pour une construction qui date du Vème siècle av. JC. Certains indices portent à croire qu’il n’a jamais été terminé, (les colonnes non encore cannelées et le fait qu’il semble n’avoir jamais été couvert).
Le théatre, construit au IIIème siècle av. JC, pouvait accueillir 4 000 spectateurs. Les gradins sont presque intacts, par contre la scéne a disparu.
Plus que des mots, ces images expliquent les termes "ésotériques" utilisés dans la description des monuments.
Seul l'aspect de la pierre brute nous est parvenu, les Grecs considéraient cet aspect comme une hérésie. Tous leurs édifices, y compris les temples étaient décorés de couleurs chatoyantes. L'image représente le temple de la Concorde tel qu'il était.
Un bond de 8 siècles nous emmène à la villa Romane del Casale, construite vers la fin du IIIème siècle ap. JC, sous domination romaine.
C’est un émerveillement, 3 500m² de mosaïques polychromes.
Une telle finesse rapproche de l’aspect d’une peinture.
Voici quelques scènes parmi des dizaines d’autres plus belles les unes que les autres.
Parquet d’une salle à manger | Scène de chasse | Les pièces ont moins d’un cm de coté |
Autour du péristyle (cour entourée de colonnes) des médaillons représentent des têtes d’animaux, fauves, oiseaux etc..
A gauche, ces femmes sportives sont le seul exemple, dans cet état de conservation, les représentant en plein exercices physiques que jusque là, on pensait être réservés qu'aux hommes. Un pan de croyances érronées s'écroule avec ce témoignage historique.
Sans oublier les mœurs grivoises des Romains à droite.
Comment quitter la Sicile sans voir les forges d’HéphaÏstos (dieu du feu et des volcans), gardées par les cyclopes, c’est là qu’Ulysse rencontra Polyphème et lui creva son œil unique. Aveuglé, dans sa fureur, il jeta sur le bateau d'Ulysse d’énormes rochers qui sont toujours visibles près de Naxos (voulons croire en la légende), d'ailleurs la côte à cet endroit s’appelle la « Côte des Cyclopes ».
Ce sont bien des fumeroles, Héphaïstos y travaillerait-il toujours???
Le voyage dans le temps est terminé.
Si vous aimez les pierres, si vous savez les écouter, combien d'histoires entre la légende et la réalité peuvent-elles vous conter???
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- Écrit par : Elsa Ghio-Leonard et Pierre Ghio
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J’écris ces quelques mots en guise de témoignage d’une journée pleine de vie et de découverte au sein du club MSLC à Callelongue!
Un départ matinal et une plongée au cœur de la faune et de la flore marine des plus beaux fonds de la région!
La session fut plutôt fraîche en ce mois de mai mais le challenge en valait bien la peine!
A la suite de ce moment agréable et plein d’émotion, une bonne douche chaude pour réchauffer le corps puis un super moment familiale autour d’une table tous ensemble!
Je ne connaissais personne et pourtant j’ai eu cette impression de rapidement être l’une d’entre eux!
Le partage était au rendez-vous spontanément alors que j’étais arrivée les mains dans les poches pensant simplement plonger et rentrer!
A la suite de cette expérience, je n’ai qu’une seule envie, c’est de la vivre de nouveau!
En plus de ça, je n’ai pas encore de matériel m’appartenant alors ils m’ont prêté tout le nécessaire sans se poser de question!
Ils ont aussi su me mettre à l’aise et mis tout en œuvre pour m’arranger au niveau des équivalences de niveau entre le PADI et les niveaux FFESSM (français) et se sont penchés sur le sujet afin que je puisse évoluer et avoir l’occasion de continuer à passer les niveaux équivalents sans recommencer depuis le début.
Honnêtement c’est une équipe exceptionnelle et pleine de joie, de connaissance, de bonté et d’entraide.
Je n’ai ressenti aucun jugement chez aucun d’entre eux!
Bien au contraire, uniquement des mains tendues et des âmes saines!
Je les remercie énormément pour cette première journée et vivement la prochaine!
Cette fois-ci je porterai de quoi manger et boire, c’est promis!
La simplicité et la gaieté sont plus qu’au rendez-vous! Ils sont encrés en eux! Merci pour tout!
À très vite!
PS: j’ai aussi eu la chance de découvrir des films de plus de 40 ans et si je ne me trompe pas ils font partie des premiers films réalisés sous l’eau! Fantastiques et remplis d’imagination et d’humour sans pour autant s’éloigner de l’intérêt intellectuel!
Bravo Jean-Claude pour ce moment de cinéma! Bien d’autres m’attendent!
Résultats —> je me suis inscrite à l’année et pris une carte de 10 plongées que j’ai hâte de vivre!
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- Écrit par : Kelly Hutchins
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Les saints de glace sont une période climatologique située, selon des croyances populaires européennes du Haut Moyen Âge, autour des dates des fêtes de saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais, traditionnellement célébrées les 11, 12 et 13 mai de chaque année.
Ces saints sont invoqués par les agriculteurs et jardiniers pour anticiper l'effet d'une baisse de la température sur les cultures, qui pouvait être observée en cette période et qui peut amener du gel (phénomène de la lune rousse). Une fois cette période passée, le gel ne serait plus à craindre.
En ce samedi 11 mai 2019 - premier jour des saints de glace - c’est la terrasse du club qui conserve la trace du fort mistral ayant soufflé jusqu’à 130 km/h, le dimanche 5 mai.
Jean-Claude, Frédéric et Pierre se mettent à l’ouvrage pour réparer une des deux pergolas dont les paillassons en sagne (roseau de Camargue) ont mal vécu le passage de rafales de vent balayant notre terrasse en tourbillonnant.
Marc et François se lancent dans une intervention plus technique consistant à remettre en état le système de prise d’air des compresseurs, victime collatérale des paillassons. En effet, c‘est la guirlande d’éclairage de la terrasse qui - en étant suspendue et accrochée entre la pergola et le tuyau d’aspiration en PVC - est à l’origine de cet effet domino.
Pour nos deux techniciens, c’est l’occasion de consolider la ligne d’aspiration, de la nettoyer et de déplacer la prise d’air et le boîtier de filtration.
Pierre, infatigable, trouve le temps de déplacer l’étagère de la cuisine, de mettre la plaque de cuisson juste sous la fenêtre afin de bénéficier de son ouverture pour une évacuation directe des fumées de cuisson vers l’extérieur.
Avec Frédéric, il conditionne aussi l’antenne de l’émetteur récepteur radio VHF en vue de sa mise en place sur un des murs extérieurs de nos locaux. Le but est d’améliorer la qualité de l’émission et de la réception des futures communications avec le Suscle et le Barracuda.
Pendant ce temps, Martine, Anne, Mario, Luc, Philippe, Guy, Patrick et Sandrine, qui accompagne notre nouvelle adhérente Kelly, titulaire d’un brevet PADI "Advanced" correspondant à quelque chose près au niveau 2 de la Fédération (il y a une passerelle vers le niveau 2 - peut être considéré comme un PE 40 après validation par un moniteur lors d’une plongée dans la zone des 40m), partent pour une plongée sur les Moyades.
Jean-Claude, qui n’est pas seulement un manuel mais est également un intellectuel, utilise un moment de répit dans cette matinée chargée pour procéder aux démarches administratives classiques d’un samedi matin : prise d’inscription, rédaction de la feuille des présents, décompte de plongée sur les cartes d’adhérent, etc.
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- Écrit par : Frédéric ALLAIN & Jean Claude EUGENE
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En ce samedi matin où le vent d’est était établi et s’annonçait se renforçant dans la matinée, nous n’avions pas trop de choix pour une plongée reprise.
Après avoir hésité sur une plongée aux "Moyades", au tiboulen de "Maïre", nous avons opté pour le tiboulen du "Frioul" nettement plus loin mais beaucoup plus à l’abri du vent d’est.
Après l’arrêt du moteur pour la énième fois du à l’arrivée d’essence, en pointe du cap "Caveaux" nous voici arrivés sur les ilots du tiboulen du "Frioul" où un nombre impressionnant de bateaux de plongée se trouvaient, il ne nous restait plus guère de place, aussi Marc, notre pilote et guide nous a mené sur la pointe du brigantin: où le 16 août 2013, le "Liberté" (Il est presque 16, heures vendredi lorsque le CROSS Med reçoit un mayday en provenance du voilier "Liberty III". Ce vieux gréement de 16 mètres avec 21 personnes à bord géré par l'association Goel'en, se trouve au large des îles du Frioul, au niveau de la pointe du Brigantin. Le bateau a heurté un rocher ouvrant une brèche d'environ 1 mètre sur son étrave). Epave où nous avions déjà plongé le 10 septembre 2013 soit 25 jours après son naufrage.
Dans une eau à 14° et une visibilité plutôt nulle, me voici avec mon binôme Sandrine équipé de sa caméra "Go Pro" pour filmer ce qu’il reste de cette goélette, en fait pas grand-chose un amas de planches envahie par de la mousse, un bon nombre de décombres de toutes sortes: radiateur électrique, chaines, chaises, reste de bâches, etc.
Après le tour du site et quelques photos prises avec ma sirène que j’avais amenée avec moi, pour voir son comportement au fond de l’eau, en vue du prochain film "L’apnéiste et la sirène du bout du monde".
Pour notre retour le vent s’étant renforcé, Marc notre pilote et guide, décida de rentrer en longeant la côte du "Frioul" coté ouest, passant par le château "d’If" avec des explications pour nos passagers et plongeurs en particulier, pour : Marie Claire et Eric arrivant tout droit du département de "l’Ain".
Bref comme vous pouvez le lire cette plongée fut un des moments mémorables qui restera dans l’anthologie du club des Morses du bout du Monde.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Le 13 avril 1942, un premier contingent de deux mille prisonniers de guerre français (des « fortes têtes » qui ne se résignaient pas à leur sort et étaient entrés en résistance par des actes de sabotage et des tentatives d'évasions) découvre le camp disciplinaire 325 de Rawa-Ruska (aujourd'hui Rava-Russkaja, près de Lwow, en Ukraine).
Ils seront bientôt suivis de milliers d'autres. Tous vont souffrir des rigueurs extrêmes de ce camp de représailles situé dans une zone d'opérations militaires hors des contrôles de la Croix Rouge internationale. Évoquant Rawa-Ruska sur les ondes de la BBC, Winston Churchill le baptise le « camp de la goutte d'eau et de la mort lente ».
Le 13 avril 2019, soixante-dix-sept ans après cet évènement douloureux - parmi tant d’autres - de notre « récit national », quelques Morses ne se résignent pas à simplement attendre le retour des plongeurs croisiéristes du Soudan et décident de leurs activités pour ce samedi matin.
Première option: l’immersion printanière.
Martine, Gisèle, Luc, Patrick et Guy se préparent pour une plongée dans les eaux marseillaises (13 à 14° C) et plus particulièrement sur le site de la pierre de Briançon. En effet, La pierre de Briançon est un rocher (comme une dent) qui se détache de l'eau, sur la face sud de l’île de Jarre.
Ce spot de plongée est connu plus particulièrement pour sa superbe arche sous laquelle on passe facilement à environ 25 mètres de profondeur. Couverte de gorgones, de corail et de spirographes, elle offre un superbe spectacle propice à de belles photos....
Deuxième option : le service du travail d’intérêt associatif.
Jean-Claude, Marc et Frédéric, au titre du service du travail d’intérêt associatif, démontent - non sans effort - puis remplacent le joint de la bonde en laiton du bac gauche de l’évier de rinçage du petit matériel de plongée.
Le nouveau joint est un « joint maison » confectionné par Marc dans un morceau d’Hypalon (marque commerciale de DuPont de Nemours pour cet élastomère réputé pour sa résistance aux composés chimiques, aux températures extrêmes et aux ultraviolets).
Remontage de l’ensemble avec la mise en place de deux siphons neufs achetés par Frédéric, le tout assorti d’un sérieux coup de balai.
Option complémentaire: la visite des batteries côtières du Cap Croisette
Après le départ de nos Morses plongeurs et plongeuses, Frédéric, Marc et Jean-Claude partent pour une visite du Fort Napoléon où, durant l’occupation allemande de la deuxième guerre mondiale, un nombre impressionnant de blockhaus, casemates et divers ouvrages souterrains a été construit dans des délais courts à partir de 1943.
Parmi les différentes parties prenantes à la construction et mise en œuvre du Südwall (« rempart du sud » - le mur de la Méditerranée) à Marseille, il y avait le Reichsarbeitsdienst (abréviation RAD - Service du travail du Reich) qui était une organisation du Troisième Reich des années 1933 à 1945. À partir de juin 1935 chaque jeune homme et jeune fille étaient obligés d'effectuer un service de travail de six mois qui précédait le service militaire.
Pendant la guerre, le RAD fut de plus en plus utilisé pour des constructions importantes dans l'environnement des troupes au combat. À partir de 1943 , des équipes construisirent ainsi des petits bunkers et des abattis sur les plages de la Méditerranée et de l'Atlantique, avec l'organisation Todt (voir photo de pose de barbelés).
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- Écrit par : Frédéric ALLAIN & Jean Claude EUGENE
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