Le coin des Morses
Ce samedi 2° journée de travail et TIV. Aux commandes des TIV Marc et Jean-Michel qui avait amené un endoscope relié à un ordinateur, pour voir l’intérieur des bouteilles de plongée dans leur moindre détail. (Presque une coloscopie à hôpital) Bruno, Didier, Guy et moi même au démontage et nettoyage des bouteilles aidés par Jean-Pierre, pour le nettoyage extérieur avec une brosse métallique montée sur la perceuse. |
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Lucien lui était au pinceau ou plutôt au rouleau de peinture, avec Morgane et Myriam, pour passer la première couche de peinture blanche sur le portail qui le samedi précédent avait reçu une couche d’antirouille, après un puissant nettoyage à la brosse métallique. Et tout cela jusqu’à 17 h en espérant que samedi prochain nous aurons plus de volontaires pour finir tous ces travaux. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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La mer étant déchaînée et suite à une lettre recommandée de notre bailleur, nous signalant l’état de rouille du portail, nous avons décidé d’attaquer le portail de front. Après avoir sorti le son rail le grand portail, nous avons attaqué la rouille qui en avait pris possession. |
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Myriam et Morgane, ont commencé un rangement et nettoyage de la cuisine, tandis que Marc s’occupait des visites annuelles des bouteilles de plongée et du remplacement des filtres des compresseurs. |
Trois de nos valeureux Morses, dont Martine et son éternel "218" Guy, avaient pris comme modèle Eric, sont allés faire un tour du coté de l'ancre la plus célèbre du monde |
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Après le repas pris ensemble, chacun d'entre nous ont eu raison de cette rouille, qui avec une brosse à la main, ou un pinceau étalant l'antirouille, dans l'attente de la couche finale de peinture, qui aura lieu samedi prochain, avec toutes les bonnes volontés qui seront présentes. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Ce samedi 17 janvier Patrick BERGOUGNOUX, a fêté ses 53 ans avec un couscous digne des "mille et une nuit" préparé par des mains de maitresse cuisinière, son épouse Nadia aidé par Dany, la compagne de notre chef Jean-Michel. |
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Les Clermontois étaient dignement représentés: par une autre cuisinière experte en pain d’épice, j’oubliais les fromages auvergnats que l’équipe nous avait apportés de "Clermont-Ferrand", quand à Geneviève elle avait pensé à amener 2 bouteilles de champagne pour l’événement. Pour que cet anniversaire soit complet, j’ai fabriqué avec des grandes bougies, qui trainaient dans la cuisine 5 grandes et une plus petite représentant les 3 autres années: pour les lui faire souffler d’une seule traite, ce qui fut une réussite complète. |
Le couscous était délicieux, le vin bio de Myriam spécial cuvée campagne. Nous avons regretté le départ de notre membre d’honneur et écrivain "Le Tétard", pour des raisons personnelles, (malgré qu'il aurait bien voulu partager ce repas en toute convivialité et amitié) dont son dernier livre: Pirates fut une grande réussite au salon de la plongée où il a dédicacé plus de 150 livres, d’ailleurs il a encore mal au poignet !.. |
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A Partick, nous lui souhaitons un joyeux anniversaire et de bonnes plongées et à son épouse un grand bravo pour son couscous et sa gentillesse. Les Morses de callelongue la calanque du bout du monde. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Samedi 11 janvier: Ma première Plongée de l’année, sur les Moyades: temps couvert, mer agitée, légère houle et vent d’est, eau claire et température à 13°, accompagné par Geneviève et Didier, 20 m, 48 mn, nombreux sars, rougets de belle taille, mostelles, labres en quantité de toute sorte, spirographes, poulpes, moules nacres, ah! J’oublié, enfin j’ai revu un violet, bref une bonne mise en train pour 2014. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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J'imagine sans peine l'apéro dans la petite cuisine de Callelongue. Comme j'aimerais bien pouvoir m'y téléporter l'espace d'un instant pour quelques huitres de Bouzigues, un bocal d'escargot au fenouil ou de sanguins au vinaigre de Luc, quelques variétés oubliées de tomates d'Anne ou une poêlée de tellines préparée par Jean-Mi !
« Tiens Rémi a envoyé une histoire.» Voici donc une histoire à rajouter aux fariboles de noël et autres de mes calembredaines africaines, que vous n'êtes pas obligés de croire bien entendu, accompagnée de mes meilleurs vœux pour l'année 2014. Comme souvent, le héros principal est mon ami Zé Pescador, grand pécheur comme son nom l’indique mais aussi collectionneur de coquillage de renommé planétaire et depuis peu spécialiste recherché du Musée d’Histoire Naturelle de Paris au rayon conchyliologie. Ne prenez pas peur à la lecture de ce mot, j’ai moi-même du aller le chercher dans wikipedia. |
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Grande nouveauté cette année à Maputo: la pêche au Marlin. On en avait bien aperçu quelque fois dans le passé et même attrapé quelques uns, mais plus par le fait du hasard. Mais cette année, Zé me garantit la prise. Ils ont découverts les bons leurres, la bonne vitesse de traîne et surtout les bons coins où pêcher. « Vamos acertar !»
Les coins de pêche au Marlin sont encore plus loin que d’habitude, il faut donc un temps parfait, comme à Noël pendant l’été australe, pour une mer lisse, une mer miroir comme disent les Portugais. Et il faut se lever encore plus tôt: 4 heure 30 pour un départ à 5 heure du matin! Mais quelle joie d’accélérer plein pot, de doubler l’île de Xefina et ses canons qui piquent maintenant du nez dans la mer pour une journée de mer.
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![]() La luta continua, dixit Luis camarade pescador |
Photo souvenir |
Après 1 heure 30 de route à plus de vingt nœuds, nous voici sur le terrain de chasse. Les quatre cannes sont rapidement installées, dont celle que j’ai gagnée en l’an 2010 au concours de pêche (voir Morse 114 de mars 2010) ! C’est certain, elle va me porter chance, celle là ! Toutes équipées avec des espèces de pieuvres en plastiques de couleurs bleues ou roses, avec parfois une petite orphie en plus comme appâts. Je commence une petite sieste bien méritée après un réveil aussi matinale, quand Bzzzzzzzzzz ! Un départ impressionnant. Zé agrippe la canne et tente de freiner le fil mais en moins d’une minute la moitié du moulinet est déjà parti. Je prends le volant et j’accélère pour essayer de fatiguer la bête. Voici les premiers sauts du « bicho » à près de trois cents mètres du bateau. Quel poisson ! |
La lutte commence. Il faut garder le fil tendu ne cesse de me répéter Zé, une fois que le Marlin semble ferrer. Je fais de mon mieux pour reprendre du fil, mais après 15 minutes ? je suis déjà épuisé. Je repasse la canne à Zé et prend le volant. C’est sûre, il a plus l’habitude que moi. Quand soudain, il me crie que le poisson vient à toute vitesse vers nous. Je suis censé éloigner le bateau mais sans doute je m’emmêle un peu les pinceaux entre les indications « atras! » et « a frente ! ». Bref, le poisson se libère et on est épuisé. Pour dire la vérité (si, si, si, je ne dis que la vérité !), après trois jours de traîne, on aura deux départs sans rien attraper. « Pour le Marlin, il faut de la patience et de la persévérance » répétera à plusieurs reprises Zé. Je veux bien le croire. Heureusement des camarades sur un autre bateau ont plus de chance, donc j'ai quand même droit à une belle photo souvenir. Et puis à défaut de gâteau, j’ai eu la cerise. Dernier jour de mer, dernières heures et tant pis pour le marlin, je décide de faire une plongée sur « o arco », une immense arche sous marine sous laquelle pourrait aisément se glisser un camion. Il y a deux sites du même nom sur le GPS et Zé ne se souvient plus quel est le bon. J’en choisis un au hasard. |
Pour les mécréants qui refuseraient de croire qu’il faut un tracteur pour sortir le poisson à Maputo |
Bien m'en a pris, car à peine arrivé à 15 mètre, j'aperçois un requin. Je fais le signe à mon binôme, qui me répond toujours par signe qu'il a mal aux oreilles. Tant pis pour lui, je continue seul, hors de question de perdre une telle plongée ! Agrippé au moulinet, je me place juste au bord d'un tombant qui va de 20 à 40 mètre. Et là, sans bouger, je vois un mérou patate de 50 kg, une tortue de même poids, deux barracudas impressionnants et surtout six requins qui entrent et ressortent d'une caverne juste au dessous de moi ! D'après la marque noire sur la queue et blanche sur la nageoire dorsale et la localisation, mon bouquin me dit que ce pourrait être des « grey reef sharks » ou « Carcharhinus amblyrhynchos ». Requin gris de récif ou requin dagsit en français. Allez savoir. Quand au Marlin, c'est promis : cet été je m'entraine à la girelle à Marseille et je reviens l'année prochaine |
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- Écrit par : Rémi Fritsch
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