Le coin des Morses
Ce samedi 24 mai, 15 Morses ont participé comme les années précédentes à l’opération "Calanques Propres", dont 12 sous l’eau et 3 sur le quai, pour récupérer les sacs ramenés par les plongeurs. Marc qui assurait la sécurité surface avec le pavillon alfa et la valise d’oxygène. Ce nettoyage de la calanque, s’est effectué en coopération avec les adhérents du CIQ de Callelongue et du cercle nautique. |
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Le restaurant La grotte, dont nous avons retrouvé son panneau signalétique (au fond du petit port de notre calanque du bout du monde), nous a confectionné de nombreux sandwichs, ce dont nous le remercions. A la fin de cette opération nous avons pris une photo avec tous les participants et bu le verre de l’amitié. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Suite à ce long pont du 8 mai, célébrant la victoire des alliés, sur l’Allemagne Nazi, ce samedi 10, nous voici partis pour une plongée sur l’impérial de terre. Les deux embarcations du club étaient réquisitionnées: 6- Morses sur le Barracuda II et 17 sur la Suscle II, avec aux commandes: Marc notre pilote et deux autres apprentis pilote Les palanquées composées et les dernières recommandations sur la sécurité, ainsi que l’explication sur le lieu de la plongée, me voici à l’eau avec ma fidèle binôme, Geneviève dans une eau à 15°et légèrement chargée en particule, souvent dûe aux palanquées qui nous ont précédés. |
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Nous passons sous la voute remplie de corail rouge en fleur, là nos appareils photos crépitent, la visite continue un chapon pose devant nous pour la prospérité du lieu, le mérou lui passe à toute vitesse nous empêchant d’y faire le portrait, le rouget continue son repas sans un seul regard envers nous, le labre se réfugie au fond d’une cavité, bref un régal pour les yeux. |
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Aprés avoir croisé JPP et Myriam et au bout de 47 minutes nous décidons de remonter.
Cette plongée est pour moi une des plus belles de la rade. |
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Sur le retour, nos deux jeunes apprentis pilote, sous le regard et les conseils de Marc, ont pris la barre à tour de rôle. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Le samedi 19 avril, l’ancre de Callelongue avait disparu! En effet, ce jour là, Genevieve, Didier et moi-même, étions partis pour faire une plongée sur l’ancre de notre calanque du bout du monde. Quelle fut notre surprise! L’ancre avait disparu ? |
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Notre JPP, lui étant en voyage touristique en Norvège plus précisément à "Stavenger" l’aurait retrouvée et en a même fait une photo |
En ce samedi 3 mai, intriguée par cette disparition, une équipe de morses composée de, Geneviève, Stéphanie, Jean Claude et guidé par Bruno, sont allés à sa recherche, dans une eau très chargée à une température de 15° et un courant de folie. | |
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Après avoir croisé sur notre route, poulpe, sole et autre poissons du coin, lutté contre les courants, le miracle se produisit, l’ancre était là sous nos yeux illuminés de joie et de bonheur. Elle trônait là sur le sable toute nettoyée, sans aucun doute par les Norvégiens ? |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Il péte les Plonbs Lucien notre grand fabriquant de plombs a fini par péter les plombs. |
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Après plusieurs coulages de plombs et à plusieurs reprises, tous ces plombs ont disparu par enchantement?..Que sont-ils devenus, mystère: ils n’auraient pas fondu il en resterait des traces, certains de nos plongeurs les auraient-ils empruntés en oubliant de les remettre dans leur caisse? Ou les auraient-ils gardé par inadvertance? En espérant que ce mystère s’éclaircisse, notre Lulu national a encore fait des plombs avec le peu de tuyaux qui restait. Alors un peu de respect pour notre fondeur. (pour les personnes qui auraient des tuyaux de vieux plomb en reserve ramenez les) |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Cela faisait longtemps que j'en rêvais ! Déjà lors de ma première expédition avec le MoutainClub of Kenya, les vétérans m'en avaient parlé, me disant que c'était un des derniers endroits sans route, ni piste. Obligation de traversée à pieds, trois jours minimum en autonomie. Pas simple quand on doit trimbaler tente, nourritures, sac à dos ... On avait même imaginé amener des chèvres que l'on aurait fait marcher avec nous, pour en sacrifier une chaque jour et ainsi avoir de quoi manger. Mais coup de chance, lors d'un week-end camping à Shompole, près du Lac Natron, j'ai croisé Robert, guide Masaï, ancien du village de Morijo. Rendez vous est donc pris pour Pâques. Nous irons dans son village, situé sur le chemin du fameux parc de Masaï Mara. De là il nous procurera des ânes et nous guidera jusque dans la Rift Valley, à proximité du Lac Natron. Outre Robert, qui a reçu autrefois l'éducation des guerriers Moran et arbore fièrement sur son avant bras une énorme cicatrice faite par un Lion en guise de diplôme, nous sommes accompagnés de Kuluo et de deux autres Masaïs en charge des ânes. Ils ont tous fière allure, enveloppés de leur couverture rouge à carreau, armés d’une épée courte et d’une sagaie, mais pas d'armes à feu .. Le reste de l'expédition, des camarades du Mountain Club, Birthe et Kirsten, zwei hübsche junge Frauen, Duncan, militaire de sa très gracieuse Majesté, et Munyao, informaticien Kenyan et traducteur Anglais Kiswahili tout désigné ! Duncan nous offre très généreusement de nous transporter au point de départ et de venir nous chercher au point d'arrivée dans sa Land Rover grande classe avec chauffeur. Royale ! Cela s'annonce bien, un bon guide, une joyeuse équipe. Je demande à mon cuisinier Moses, de faire preuve de ses talents culinaires : sauce tomate basilic maison pour des pâtes, couscous pour le deuxième jour, poires au vin et compote de rhubarbe pour ceux qui ont la dent sucrée ... finalement la chèvre sera juste pour le dernier jour, quand nos vivres seront épuisées. Et pas besoin de la trainer avec nous sur plusieurs jours : on l'achètera le moment venu ! La seule incertitude, petite angoisse, est le temps. Avril, c'est la grosse saison des pluies. Et chaque fois que l'on voit un nuage un peu noir, on se demande si on ne se lance pas dans trois jours de marche sous la pluie et dans la boue ... Enfin, nous voilà partis, la fleur au fusil ... je veux dire l'orchidée au bout de la sagaie ! Six heures de routes et beaucoup de poussières avalées comme il se doit, et nous voilà rendus chez Robert au cœur des Loita hills. Paysage surprenant à 2 300 mètres d'altitude de prairies et de vertes collines, c'est plutôt étrange pour un territoire Masaï, généralement aride et épineux, délaissé par les autres tribus car impropres à l'agriculture, tout juste bon pour un élevage extensif de chèvres ou zébus. Enfin, Morijo est tellement reculé et en dehors des sentiers battus, que ces terres n'ont sans doute jamais été colonisées par des agriculteurs. On installe donc nos tentes pour cette première nuit sur un gazon très anglais et sous des nuages menaçants, mais qui ont la bonne idée de ne lâcher leur pluie qu'une fois la nuit tombée. Donc on peut faire honneur à la cuisine de Moses autour d’un feu de camp. L'étable de Robert est plutôt vide : il y a un mois à peine une meute de chiens sauvages a tué 47 de ses chèvres ! Catastrophe pour un Masaï ! |
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Le lendemain il faut commencer par charger les ânes, qui ne sont pas vraiment d'accord pour se laisser faire... Ils sont si petits et comme nous avons tellement de bagages, nous voilà contraints d'en prendre un quatrième. Les pauvres semblent disparaître sous le volume de leur charge. Mais finalement ils se montreront endurants et plutôt habiles. Une première journée sans incident, à grimper de verte collines entre des bosquets épars. Encore quelques troupeaux gardés par des gamins qui viennent nous saluer en penchant respectueusement la tête, nous sommes censé apposer une main sur le front en guise de bonjour.
En guise de piste, nous suivons un chemin tracé par un grand troupeau de buffles : le « Buffalo highway », parsemé d'empruntes un peu effrayante et de bouses bien trop fraîche à mon goût. Quant Kuluo s'enfonce dans des fourrés un peu trop touffus, la lance dans la main droite au dessus de son épaule et qu'il réclame le silence, on se garde bien de le suivre de trop prêt. Heureusement, on ne verra que des bouses pendant ces trois jours! |
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Le camp sera établi sur un point de vue qui nous permet d’entrevoir l’immense forêt que nous allons devoir traverser. C’est l’occasion de tester une soupe Masaï faite de viande bouillie et de racines et branches super amères. C’est censé donner la force, je crois surtout que c’est une purge ! Les intestins bien nettoyé et les ânes à l’abri dans un enclos de branche épineuse, nous allons trouver un sommeil bien mérité, à peine troublé par le feulement d’un léopard dont nous verrons les traces le lendemain. Nous voilà dans la forêt, une forêt primaire avec des arbres magnifiques, parfois mangés par des figuiers sauvage qui les étouffent. Kuluo nous impose de progresser en silence, à pas mesuré. Il faut rester attentif à tous les bruits, aux chants des oiseaux et aux cris des singes Colobes, qui s’enfuient sur notre passage. On en verra même un tomber de son arbre à la surprise des masaïs hilares : une branche pourrie sans doute ? De temps en temps une clairière avec un étang où l’on surprend un waterbuck ou un bushbuck (antilope ou chevreuil local). |
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![]() Bagages de Glampeurs |
Parfois, on croise des empruntes ou des crottes d’éléphants. On aperçoit même les endroits où ils mangent une terre riche en minéraux ou enfonce leur défense (pour soulager leurs carries ?). Juste avant la tombée du jour, nous atteignons le point haut des Loita hills, avec un point de vue magnifique. L’œil exercé de Kuluo détecte un groupe d’éléphant à plusieurs kilomètres, qui traverse la forêt. Après cinq bonnes minutes de recherche, je les aperçois enfin avec mes jumelles : j’en compte douze, de toute taille, qui avancent d’un bon pas. Ils ne tardent pas à disparaître : magnifique. Le soleil descend rapidement sur l’horizon et il est temps d’établir le camp dans une clairière fort sympathique. Décharger les ânes, aller chercher l’eau, démarrer le feu, faire la cuisine, mettre les ânes à l’abri, Kuluo me sollicite pour l’aider à chercher du bois avant que la nuit ne tombe pour de bon. Je le suis en forêt et soudain le voilà qui s’arrête. |
« Eléphant » me chuchote t’il. En effet, la forêt se remplit de craquement et du grondement caractéristique des éléphants qui se parlent. Je retiens mon souffle, écoute et soudain entre deux arbres en contre bas, j’en aperçois un. Il me voit également, me regarde droit dans les yeux et lance un barrissement à faire trembler la forêt. Ni une, ni deux, je me carapate à toute vitesse suivi par Kuluo et j’arrive en criant dans le camp : « Des éléphants ! Des éléphants ! ». Plus de peur que de mal, ils ont sans doute été aussi surpris que nous et se sont enfuis sans demander leur reste. J’en suis quitte pour une poussée d’adrénaline. Le lendemain, nous entamons la descente dans la Rift Valley. On va passer en un jour et demi de marche de 2 300 mètres à 500 mètres. Les pauvres ânes sont à la peine tant la pente est forte et glissante. Mais ils sont surprenants d’habileté et d’endurance. La végétation change pour devenir plus épineuse et sèche, ce qui n’est pas un mal après toute cette boue. On a même droit à une cascade en guise de douche, pas mal après trois nuits de camping ... |
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C’est la dernière nuit, le campement au bord de l’escarpement nous permet d’entrevoir la Rift Valley dans la splendeur du soleil couchant. C’est aussi le jour du sacrifice de la chèvre, notre agneau pascal. Le Masaï qui nous la cède nous donne un cours d’anatomie et de boucherie. Il n’hésite pas à gonfler les poumons de la bique pour nous montrer comment cela marche. Les pattes et les côtelettes sont empalées sur des bouts de bois plantés autour d’un feu bien nourri. Et voilà l’orgie de viande qui commence. Si à cinq Wazungus, un gigot nous suffit, nos cinq Masaïs mangeront jusqu’au bout de la nuit le reste de la chèvre, pour qui comme dans le cochon, tout est bon. |
Cuisine Masaï |
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La peau du ventre bien tendu, nous passons une dernière nuit au bord du rift, avant de reprendre notre descente vertigineuse vers le village d’Entosopia, où nous attend la Land Rover de Duncan ! Ah, quelle aventure! |
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- Écrit par : Rémi Fritsch
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