Le coin des Morses
Cela faisait longtemps que j'en rêvais ! Déjà lors de ma première expédition avec le MoutainClub of Kenya, les vétérans m'en avaient parlé, me disant que c'était un des derniers endroits sans route, ni piste. Obligation de traversée à pieds, trois jours minimum en autonomie. Pas simple quand on doit trimbaler tente, nourritures, sac à dos ... On avait même imaginé amener des chèvres que l'on aurait fait marcher avec nous, pour en sacrifier une chaque jour et ainsi avoir de quoi manger. Mais coup de chance, lors d'un week-end camping à Shompole, près du Lac Natron, j'ai croisé Robert, guide Masaï, ancien du village de Morijo. Rendez vous est donc pris pour Pâques. Nous irons dans son village, situé sur le chemin du fameux parc de Masaï Mara. De là il nous procurera des ânes et nous guidera jusque dans la Rift Valley, à proximité du Lac Natron. Outre Robert, qui a reçu autrefois l'éducation des guerriers Moran et arbore fièrement sur son avant bras une énorme cicatrice faite par un Lion en guise de diplôme, nous sommes accompagnés de Kuluo et de deux autres Masaïs en charge des ânes. Ils ont tous fière allure, enveloppés de leur couverture rouge à carreau, armés d’une épée courte et d’une sagaie, mais pas d'armes à feu .. Le reste de l'expédition, des camarades du Mountain Club, Birthe et Kirsten, zwei hübsche junge Frauen, Duncan, militaire de sa très gracieuse Majesté, et Munyao, informaticien Kenyan et traducteur Anglais Kiswahili tout désigné ! Duncan nous offre très généreusement de nous transporter au point de départ et de venir nous chercher au point d'arrivée dans sa Land Rover grande classe avec chauffeur. Royale ! Cela s'annonce bien, un bon guide, une joyeuse équipe. Je demande à mon cuisinier Moses, de faire preuve de ses talents culinaires : sauce tomate basilic maison pour des pâtes, couscous pour le deuxième jour, poires au vin et compote de rhubarbe pour ceux qui ont la dent sucrée ... finalement la chèvre sera juste pour le dernier jour, quand nos vivres seront épuisées. Et pas besoin de la trainer avec nous sur plusieurs jours : on l'achètera le moment venu ! La seule incertitude, petite angoisse, est le temps. Avril, c'est la grosse saison des pluies. Et chaque fois que l'on voit un nuage un peu noir, on se demande si on ne se lance pas dans trois jours de marche sous la pluie et dans la boue ... Enfin, nous voilà partis, la fleur au fusil ... je veux dire l'orchidée au bout de la sagaie ! Six heures de routes et beaucoup de poussières avalées comme il se doit, et nous voilà rendus chez Robert au cœur des Loita hills. Paysage surprenant à 2 300 mètres d'altitude de prairies et de vertes collines, c'est plutôt étrange pour un territoire Masaï, généralement aride et épineux, délaissé par les autres tribus car impropres à l'agriculture, tout juste bon pour un élevage extensif de chèvres ou zébus. Enfin, Morijo est tellement reculé et en dehors des sentiers battus, que ces terres n'ont sans doute jamais été colonisées par des agriculteurs. On installe donc nos tentes pour cette première nuit sur un gazon très anglais et sous des nuages menaçants, mais qui ont la bonne idée de ne lâcher leur pluie qu'une fois la nuit tombée. Donc on peut faire honneur à la cuisine de Moses autour d’un feu de camp. L'étable de Robert est plutôt vide : il y a un mois à peine une meute de chiens sauvages a tué 47 de ses chèvres ! Catastrophe pour un Masaï ! |
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Le lendemain il faut commencer par charger les ânes, qui ne sont pas vraiment d'accord pour se laisser faire... Ils sont si petits et comme nous avons tellement de bagages, nous voilà contraints d'en prendre un quatrième. Les pauvres semblent disparaître sous le volume de leur charge. Mais finalement ils se montreront endurants et plutôt habiles. Une première journée sans incident, à grimper de verte collines entre des bosquets épars. Encore quelques troupeaux gardés par des gamins qui viennent nous saluer en penchant respectueusement la tête, nous sommes censé apposer une main sur le front en guise de bonjour.
En guise de piste, nous suivons un chemin tracé par un grand troupeau de buffles : le « Buffalo highway », parsemé d'empruntes un peu effrayante et de bouses bien trop fraîche à mon goût. Quant Kuluo s'enfonce dans des fourrés un peu trop touffus, la lance dans la main droite au dessus de son épaule et qu'il réclame le silence, on se garde bien de le suivre de trop prêt. Heureusement, on ne verra que des bouses pendant ces trois jours! |
Buffalo highway |
Le camp sera établi sur un point de vue qui nous permet d’entrevoir l’immense forêt que nous allons devoir traverser. C’est l’occasion de tester une soupe Masaï faite de viande bouillie et de racines et branches super amères. C’est censé donner la force, je crois surtout que c’est une purge ! Les intestins bien nettoyé et les ânes à l’abri dans un enclos de branche épineuse, nous allons trouver un sommeil bien mérité, à peine troublé par le feulement d’un léopard dont nous verrons les traces le lendemain. Nous voilà dans la forêt, une forêt primaire avec des arbres magnifiques, parfois mangés par des figuiers sauvage qui les étouffent. Kuluo nous impose de progresser en silence, à pas mesuré. Il faut rester attentif à tous les bruits, aux chants des oiseaux et aux cris des singes Colobes, qui s’enfuient sur notre passage. On en verra même un tomber de son arbre à la surprise des masaïs hilares : une branche pourrie sans doute ? De temps en temps une clairière avec un étang où l’on surprend un waterbuck ou un bushbuck (antilope ou chevreuil local). |
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Bagages de Glampeurs |
Parfois, on croise des empruntes ou des crottes d’éléphants. On aperçoit même les endroits où ils mangent une terre riche en minéraux ou enfonce leur défense (pour soulager leurs carries ?). Juste avant la tombée du jour, nous atteignons le point haut des Loita hills, avec un point de vue magnifique. L’œil exercé de Kuluo détecte un groupe d’éléphant à plusieurs kilomètres, qui traverse la forêt. Après cinq bonnes minutes de recherche, je les aperçois enfin avec mes jumelles : j’en compte douze, de toute taille, qui avancent d’un bon pas. Ils ne tardent pas à disparaître : magnifique. Le soleil descend rapidement sur l’horizon et il est temps d’établir le camp dans une clairière fort sympathique. Décharger les ânes, aller chercher l’eau, démarrer le feu, faire la cuisine, mettre les ânes à l’abri, Kuluo me sollicite pour l’aider à chercher du bois avant que la nuit ne tombe pour de bon. Je le suis en forêt et soudain le voilà qui s’arrête. |
« Eléphant » me chuchote t’il. En effet, la forêt se remplit de craquement et du grondement caractéristique des éléphants qui se parlent. Je retiens mon souffle, écoute et soudain entre deux arbres en contre bas, j’en aperçois un. Il me voit également, me regarde droit dans les yeux et lance un barrissement à faire trembler la forêt. Ni une, ni deux, je me carapate à toute vitesse suivi par Kuluo et j’arrive en criant dans le camp : « Des éléphants ! Des éléphants ! ». Plus de peur que de mal, ils ont sans doute été aussi surpris que nous et se sont enfuis sans demander leur reste. J’en suis quitte pour une poussée d’adrénaline. Le lendemain, nous entamons la descente dans la Rift Valley. On va passer en un jour et demi de marche de 2 300 mètres à 500 mètres. Les pauvres ânes sont à la peine tant la pente est forte et glissante. Mais ils sont surprenants d’habileté et d’endurance. La végétation change pour devenir plus épineuse et sèche, ce qui n’est pas un mal après toute cette boue. On a même droit à une cascade en guise de douche, pas mal après trois nuits de camping ... |
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C’est la dernière nuit, le campement au bord de l’escarpement nous permet d’entrevoir la Rift Valley dans la splendeur du soleil couchant. C’est aussi le jour du sacrifice de la chèvre, notre agneau pascal. Le Masaï qui nous la cède nous donne un cours d’anatomie et de boucherie. Il n’hésite pas à gonfler les poumons de la bique pour nous montrer comment cela marche. Les pattes et les côtelettes sont empalées sur des bouts de bois plantés autour d’un feu bien nourri. Et voilà l’orgie de viande qui commence. Si à cinq Wazungus, un gigot nous suffit, nos cinq Masaïs mangeront jusqu’au bout de la nuit le reste de la chèvre, pour qui comme dans le cochon, tout est bon. |
Cuisine Masaï |
Vue sur la Rift Valley |
La peau du ventre bien tendu, nous passons une dernière nuit au bord du rift, avant de reprendre notre descente vertigineuse vers le village d’Entosopia, où nous attend la Land Rover de Duncan ! Ah, quelle aventure! |
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- Écrit par : Rémi Fritsch
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Aujourd’hui, samedi 19 avril 2014, tous les éléments portent à croire que la journée va être exceptionnelle; Un soleil resplendissant, une température printanière, cependant un petit bémol, le mistral qui se vient de se lever empêche la venue du Suscle dans notre Calanque. Jean Claude Eugène est décidé, il faut impérativement qu’il se mette à l’eau, c’est une question de vie, une sorte de thérapie. Il entraîne avec lui Geneviève et Didier, ils vont faire l’ancre de Callelongue, que l’on pourrait appeler aussi « l’ancre de Gégène » sur le même registre que l’on appelle la Pierre de Cassis, « La Pierre de Jean Pierre ». |
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45 minutes après nous voyons la fine équipe revenir, avec une mine déconfite ! _ Nous : Hé ! Alors, que vous arrive t-il ? _ Eux : nous n’avons pas vu l’ancre …….. _ Gégène ; C’est incroyable, ils ont volé l’ancre et même le cube de béton avec l’anse en fer(repère du positionnement de l’ancre). Nous restons pantois à cette nouvelle, avec cependant un petit sourire qui ose se dessiner sur nos lèvres. Notre Gégène aurait raté l’ancre ? Non cette idée nous semble impossible ? Comment celui qui donne tous les degrés de latitude sur le positionnement de l’ancre, pourrait la rater. Quelle idée saugrenue ! Donc nous concluons que l’ancre a été volée ! Cette incroyable disparition met les Morses de Callelongue en très grande déprime. Alors notre Président, pour nous réconforter, nous sort une vieillerie retrouvée je ne sais où, "le poisson chanteur et frétillant". Les sourires reviennent sur les visages, et même Marc se met à lui témoigner une affection un peu particulière. |
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- Écrit par : Martine Malegue
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Voici deux samedis que j'étais absent, pour cause d'élections municipales, à mon retour toujours les mêmes histoires: 1- L'approvisionnement en terre cultivable, par Anne et Lulu, de la jardinière qui se trouve devant notre base. Qu'allons nous y planter? Là est la question!
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2- Barracuda II. Suite à un départ de Jean- Michel (le premier samedi de mon absence) sans le réservoir d'essence d'où son arrêt brutal à la sortie de la calanque du bout du monde et sa rentrée au port à la rame. Le samedi suivant après avoir remplacé le décanteur par notre grand spécialiste: Lulu. Essai de démarrage du moteur sans réponse! d'où l'appel d'urgence à un autre grand dépanneur et spécialiste en tout: Marc.
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Là, l'histoire se corse, démontage de la poignée inverseur du moteur remplacement du coupe circuit, schuntage du relais électrique du démarreur, mais le moteur reste muet malgré les grandes incantations de Lulu, (mais c'est pas possible, il marchait avant), réponse unanime des morses: une seconde avant sa mort il prouvait qu'il était vivant. | |
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Me voici maintenant en lice, après la remontée du glacis du petit port de la calanque de Callelongue, par une bande de bras cassés et son arrivée cahin-caha à bon port. Là, mise en place de l'attache remorque, par Marc et Jean- Claude, (qui avait été démonté plusieurs années auparavant récupéré dans un état indescriptible). Le tout sous le regard vigilant de Jean Michel et Lulu. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Ce mois ci, je sens la paresse me gagner. Je n’ai pas vraiment le courage d’écrire une histoire et de penser à des bons mots un peu vaseux. Il faut dire que nous avons mis quatre jours pour arriver au sommet (5.109 mètres quand même) et trois pour redescendre. Aussi je vous envoie l’histoire de mon camarade Peter Martell, journaliste à l’AFP, s’il vous plait. Cela vous changera d’un travail d’amateur ! Ce mois ci, je sens la paresse me gagner. Je n'ai pas vraiment le courage d'écrire une histoire et de penser à des bons mots un peu vaseux. Il faut dire que nous avons mis quatre jours pour arriver au sommet (5.109 mètres quand même) et trois pour redescendre.Aussi je vous envoie l'histoire de mon camarade Peter Martell, journaliste à l'AFP, s'il vous plait. Cela vous changera d'un travail d'amateur ! |
A l’inverse du pastis où le glaçon doit tomber dans le verre, le but du jeu est d’éviter de tomber dans le glaçon. Plus difficile ! |
De Peter MARTELL « Montagnes du Rwenzori — Sous une neige tourbillonnante, John Medenge perce du bout d'une lance une fine couche de neige recouvrant une crevasse, guidant un groupe de grimpeurs vers le sommet abrupte du Mont Stanley. "Nous sommes parmi les derniers à grimper sur la glace, ça va tellement vite", dit-il après avoir escaladé la dangereuse crête de cette montagne de la chaîne du Rwenzori, à cheval entre l'Ouganda et la République démocratique du Congo (RDC). Avec ses 5.109 m, le Mont Stanley est la troisième plus haute montagne d'Afrique, derrière le mont Kenya et le mythique Kilimandjaro tanzanien. Mais, comme pour le mont Kenya et le Kilimandjaro, les experts mettent aujourd'hui en garde contre la fonte des neiges qui le frappe, à une vitesse alarmante. Selon eux, dans deux décennies, les pics africains, où neige et glace déjà se raréfient, ne seront plus que rocs. - La source du Nil blanc - "Tous les ans, la glace diminue", dit encore John Medenge. Ce guide aujourd'hui âgé de 54 ans grimpe le Mont Stanley depuis l'adolescence. L'astronome et géographe grec Ptolémée est le premier à avoir, dès le IIe siècle, écrit sur le Rwenzori. Il avait alors identifié ces "Montagnes de la lune" comme la source du majestueux Nil blanc. Si des siècles durant, chaque génération a pu admirer le manteau de neige qui les recouvrait, la fonte est aujourd'hui bien réelle, et a des conséquences plus graves que la seule banalisation du spectacle. "La fonte des glaciers est un autre avertissement, un +canari dans la mine+, de l'incapacité de l'humanité à limiter les dégâts du changement climatique", estime Luc Hardy de Pax Arctica, une organisation de sensibilisation au changement climatique qui a mené une expédition dans le massif en janvier. "La fonte de ce glacier africain unique constitue une importante menace pour les communautés locales, puisqu'elle entraîne une évidente réduction des eaux renouvelables", poursuit l'explorateur franco-américain, par ailleurs vice-président de l'ONG écologiste Green Cross (Croix-Verte). Le phénomène nuit déjà à l'agriculture et à la production hydroélectrique, pointe Richard Atugonza, du centre des ressources de la montagne à l'université ougandaise de Makerere, dans la capitale Kampala. "Cela peut devenir un gros problème à l'avenir pour la région, les rivières changent déjà". Situé à quelques km seulement de l'équateur, le Rwenzori, souvent perdu dans la brume, s'étend sur environ un km2 et comprend quelques autres glaciers, qui pour la plupart ne sont plus aussi recouverts que d'une minuscule calotte de glace. L'explorateur américano-britannique Henry Morton Stanley fut lui le premier Occidental à découvrir ces glaciers en 1889. A l'époque, la glace recouvrait le sommet du mont qui porte désormais son nom sur sept km2. Aujourd'hui, il n'en reste plus qu'un petit km2. - Les dieux à la rescousse - Dans le but de préserver les neiges, le roi des Bakonzo, la tribu qui peuple la région, envoie régulièrement des chefs locaux sacrifier des poulets et des chèvres aux pieds des montagnes du Rwenzori pour apaiser les dieux qui vivent sur les crêtes. "Le réchauffement climatique n'est pas provoqué par les gens ici, mais il nous fait du mal", dénonce Baluku Stanley, président d'une des principales compagnies de trekking locales. "Bien sûr, quand il n'y aura plus de neige, cela affectera le tourisme, même si les randonnées dans la vallée sont incroyables". |
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Uniquement aux Rwenzoris |
Ces vallées abritent en effet une végétation digne de contes de fées, faite d'arbres tarabiscotés enveloppés dans des manteaux de lichen vert fluorescent mais aussi de lobélies et de bruyères hautes de cinq mètres. Une végétation qui permet aux éléphants, léopards et autres chimpanzés de se cacher tandis que plus haut en altitude, virevoltent des oiseaux bariolés. Pour l'heure cependant, les grimpeurs cherchent encore à se frayer des chemins jusqu'aux pics. L'exercice est de plus en plus périlleux, car la fonte des neiges a rendu impraticables certaines pistes, où des échelles rouillées pendent désormais dangereusement dans les airs. "Les Rwenzoris sont parmi les glaciers les plus excitants que j'ai grimpés, qui rivalisent avec les pics d'Europe et d'Amérique latine", estime cependant encore Paul Drawbridge, un Britannique de 34 ans parti pendant huit jours à l'assaut du Mont Stanley. "C'est tellement dommage de penser que les enfants que j'aurai peut-être à l'avenir ne verront jamais ces pics enneigés". |
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- Écrit par : Rémy Fritsch
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Un samedi chez les Morses.
Les samedis se suivent avec leurs sorties plongées, aujourd’hui c’était la pierre de Cassis, avec ses palanquées dont une: avec notre Martine Nationale, fut dure à composer. Car photographe de talent équipée d’un matériel professionnel, lui demandant de nombreux réglages pour faire une photo, donc des arrêts plus long sur le sujet. Il y a aussi un certain Gilles qui à fait un émule en la personne de Serge, qui à naturellement oublié sa cagoule, d’où il a tenu compagnie à Bernard notre pilote chevronné, tandis que nos autres Morses ont pu admirer deux Saint-Pierre, la faune et flore de la pierre à cassis par une eau à 13°. | |
A terre restaient Myriam, Christian et Jean-Claude, pour aller réparer le décanteur du Barracuda 2 sur le glacis du petit port de la calanque de Callelongue. Après avoir démonté l’objet en question et l’avoir amené au club pour y faire une radioscopie. | |
Démontage et nettoyage du décanteur, démontage de la tête ce qui ne fut pas une chose facile. Nous avons découvert que la Mer et la rouille avaient fait leur ouvrage, le corps du filtre qui est en fer était tout mité par la rouille d’où obligation de le changer. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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