Le coin des Morses
Aujourd’hui, samedi 19 avril 2014, tous les éléments portent à croire que la journée va être exceptionnelle; Un soleil resplendissant, une température printanière, cependant un petit bémol, le mistral qui se vient de se lever empêche la venue du Suscle dans notre Calanque. Jean Claude Eugène est décidé, il faut impérativement qu’il se mette à l’eau, c’est une question de vie, une sorte de thérapie. Il entraîne avec lui Geneviève et Didier, ils vont faire l’ancre de Callelongue, que l’on pourrait appeler aussi « l’ancre de Gégène » sur le même registre que l’on appelle la Pierre de Cassis, « La Pierre de Jean Pierre ». |
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45 minutes après nous voyons la fine équipe revenir, avec une mine déconfite ! _ Nous : Hé ! Alors, que vous arrive t-il ? _ Eux : nous n’avons pas vu l’ancre …….. _ Gégène ; C’est incroyable, ils ont volé l’ancre et même le cube de béton avec l’anse en fer(repère du positionnement de l’ancre). Nous restons pantois à cette nouvelle, avec cependant un petit sourire qui ose se dessiner sur nos lèvres. Notre Gégène aurait raté l’ancre ? Non cette idée nous semble impossible ? Comment celui qui donne tous les degrés de latitude sur le positionnement de l’ancre, pourrait la rater. Quelle idée saugrenue ! Donc nous concluons que l’ancre a été volée ! Cette incroyable disparition met les Morses de Callelongue en très grande déprime. Alors notre Président, pour nous réconforter, nous sort une vieillerie retrouvée je ne sais où, "le poisson chanteur et frétillant". Les sourires reviennent sur les visages, et même Marc se met à lui témoigner une affection un peu particulière. |
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- Écrit par : Martine Malegue
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Voici deux samedis que j'étais absent, pour cause d'élections municipales, à mon retour toujours les mêmes histoires: 1- L'approvisionnement en terre cultivable, par Anne et Lulu, de la jardinière qui se trouve devant notre base. Qu'allons nous y planter? Là est la question! |
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2- Barracuda II. Suite à un départ de Jean- Michel (le premier samedi de mon absence) sans le réservoir d'essence d'où son arrêt brutal à la sortie de la calanque du bout du monde et sa rentrée au port à la rame. Le samedi suivant après avoir remplacé le décanteur par notre grand spécialiste: Lulu. Essai de démarrage du moteur sans réponse! d'où l'appel d'urgence à un autre grand dépanneur et spécialiste en tout: Marc. |
Là, l'histoire se corse, démontage de la poignée inverseur du moteur remplacement du coupe circuit, schuntage du relais électrique du démarreur, mais le moteur reste muet malgré les grandes incantations de Lulu, (mais c'est pas possible, il marchait avant), réponse unanime des morses: une seconde avant sa mort il prouvait qu'il était vivant. | |
Me voici maintenant en lice, après la remontée du glacis du petit port de la calanque de Callelongue, par une bande de bras cassés et son arrivée cahin-caha à bon port. Là, mise en place de l'attache remorque, par Marc et Jean- Claude, (qui avait été démonté plusieurs années auparavant récupéré dans un état indescriptible). Le tout sous le regard vigilant de Jean Michel et Lulu. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Ce mois ci, je sens la paresse me gagner. Je n’ai pas vraiment le courage d’écrire une histoire et de penser à des bons mots un peu vaseux. Il faut dire que nous avons mis quatre jours pour arriver au sommet (5.109 mètres quand même) et trois pour redescendre. Aussi je vous envoie l’histoire de mon camarade Peter Martell, journaliste à l’AFP, s’il vous plait. Cela vous changera d’un travail d’amateur ! Ce mois ci, je sens la paresse me gagner. Je n'ai pas vraiment le courage d'écrire une histoire et de penser à des bons mots un peu vaseux. Il faut dire que nous avons mis quatre jours pour arriver au sommet (5.109 mètres quand même) et trois pour redescendre.Aussi je vous envoie l'histoire de mon camarade Peter Martell, journaliste à l'AFP, s'il vous plait. Cela vous changera d'un travail d'amateur ! |
![]() A l’inverse du pastis où le glaçon doit tomber dans le verre, le but du jeu est d’éviter de tomber dans le glaçon. Plus difficile ! |
De Peter MARTELL « Montagnes du Rwenzori — Sous une neige tourbillonnante, John Medenge perce du bout d'une lance une fine couche de neige recouvrant une crevasse, guidant un groupe de grimpeurs vers le sommet abrupte du Mont Stanley. "Nous sommes parmi les derniers à grimper sur la glace, ça va tellement vite", dit-il après avoir escaladé la dangereuse crête de cette montagne de la chaîne du Rwenzori, à cheval entre l'Ouganda et la République démocratique du Congo (RDC). Avec ses 5.109 m, le Mont Stanley est la troisième plus haute montagne d'Afrique, derrière le mont Kenya et le mythique Kilimandjaro tanzanien. Mais, comme pour le mont Kenya et le Kilimandjaro, les experts mettent aujourd'hui en garde contre la fonte des neiges qui le frappe, à une vitesse alarmante. Selon eux, dans deux décennies, les pics africains, où neige et glace déjà se raréfient, ne seront plus que rocs. - La source du Nil blanc - "Tous les ans, la glace diminue", dit encore John Medenge. Ce guide aujourd'hui âgé de 54 ans grimpe le Mont Stanley depuis l'adolescence. L'astronome et géographe grec Ptolémée est le premier à avoir, dès le IIe siècle, écrit sur le Rwenzori. Il avait alors identifié ces "Montagnes de la lune" comme la source du majestueux Nil blanc. Si des siècles durant, chaque génération a pu admirer le manteau de neige qui les recouvrait, la fonte est aujourd'hui bien réelle, et a des conséquences plus graves que la seule banalisation du spectacle. "La fonte des glaciers est un autre avertissement, un +canari dans la mine+, de l'incapacité de l'humanité à limiter les dégâts du changement climatique", estime Luc Hardy de Pax Arctica, une organisation de sensibilisation au changement climatique qui a mené une expédition dans le massif en janvier. "La fonte de ce glacier africain unique constitue une importante menace pour les communautés locales, puisqu'elle entraîne une évidente réduction des eaux renouvelables", poursuit l'explorateur franco-américain, par ailleurs vice-président de l'ONG écologiste Green Cross (Croix-Verte). Le phénomène nuit déjà à l'agriculture et à la production hydroélectrique, pointe Richard Atugonza, du centre des ressources de la montagne à l'université ougandaise de Makerere, dans la capitale Kampala. "Cela peut devenir un gros problème à l'avenir pour la région, les rivières changent déjà". Situé à quelques km seulement de l'équateur, le Rwenzori, souvent perdu dans la brume, s'étend sur environ un km2 et comprend quelques autres glaciers, qui pour la plupart ne sont plus aussi recouverts que d'une minuscule calotte de glace. L'explorateur américano-britannique Henry Morton Stanley fut lui le premier Occidental à découvrir ces glaciers en 1889. A l'époque, la glace recouvrait le sommet du mont qui porte désormais son nom sur sept km2. Aujourd'hui, il n'en reste plus qu'un petit km2. - Les dieux à la rescousse - Dans le but de préserver les neiges, le roi des Bakonzo, la tribu qui peuple la région, envoie régulièrement des chefs locaux sacrifier des poulets et des chèvres aux pieds des montagnes du Rwenzori pour apaiser les dieux qui vivent sur les crêtes. "Le réchauffement climatique n'est pas provoqué par les gens ici, mais il nous fait du mal", dénonce Baluku Stanley, président d'une des principales compagnies de trekking locales. "Bien sûr, quand il n'y aura plus de neige, cela affectera le tourisme, même si les randonnées dans la vallée sont incroyables". |
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Uniquement aux Rwenzoris |
Ces vallées abritent en effet une végétation digne de contes de fées, faite d'arbres tarabiscotés enveloppés dans des manteaux de lichen vert fluorescent mais aussi de lobélies et de bruyères hautes de cinq mètres. Une végétation qui permet aux éléphants, léopards et autres chimpanzés de se cacher tandis que plus haut en altitude, virevoltent des oiseaux bariolés. Pour l'heure cependant, les grimpeurs cherchent encore à se frayer des chemins jusqu'aux pics. L'exercice est de plus en plus périlleux, car la fonte des neiges a rendu impraticables certaines pistes, où des échelles rouillées pendent désormais dangereusement dans les airs. "Les Rwenzoris sont parmi les glaciers les plus excitants que j'ai grimpés, qui rivalisent avec les pics d'Europe et d'Amérique latine", estime cependant encore Paul Drawbridge, un Britannique de 34 ans parti pendant huit jours à l'assaut du Mont Stanley. "C'est tellement dommage de penser que les enfants que j'aurai peut-être à l'avenir ne verront jamais ces pics enneigés". |
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- Écrit par : Rémy Fritsch
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Un samedi chez les Morses.
Les samedis se suivent avec leurs sorties plongées, aujourd’hui c’était la pierre de Cassis, avec ses palanquées dont une: avec notre Martine Nationale, fut dure à composer. Car photographe de talent équipée d’un matériel professionnel, lui demandant de nombreux réglages pour faire une photo, donc des arrêts plus long sur le sujet. Il y a aussi un certain Gilles qui à fait un émule en la personne de Serge, qui à naturellement oublié sa cagoule, d’où il a tenu compagnie à Bernard notre pilote chevronné, tandis que nos autres Morses ont pu admirer deux Saint-Pierre, la faune et flore de la pierre à cassis par une eau à 13°. |
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A terre restaient Myriam, Christian et Jean-Claude, pour aller réparer le décanteur du Barracuda 2 sur le glacis du petit port de la calanque de Callelongue. Après avoir démonté l’objet en question et l’avoir amené au club pour y faire une radioscopie. | |
Démontage et nettoyage du décanteur, démontage de la tête ce qui ne fut pas une chose facile. Nous avons découvert que la Mer et la rouille avaient fait leur ouvrage, le corps du filtre qui est en fer était tout mité par la rouille d’où obligation de le changer. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Enfin un samedi ensoleillé, mer plate et vent absent. Les morses se préparent dans l’attente de l’arrivée du "Suscle 2" notre bateau, aux commandes, notre pilote hors pair Bernard. Gros problème le trousseau de clefs avec la manille est introuvable, d’où impossibilité d’ouvrir le local compresseur, heureusement que Lucien lui possédait la clef compresseur. Bref, nous voilà embarqués pour aller faire une plongée sur l’impérial de terre qui pour moi est une des plus belles plongées du coin. |
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Les palanquées sont formées, me voici avec Martine (journée de la femme oblige) et Guy, tous les deux photographes. L’eau à 13°, courant de surface assez fort, eau plutôt chargée en particules, descente sur le mouillage en direction du passage qui mène à la première grotte, toujours autant de gorgones, le corail à envahi le plafond, la vie est nombreuse: Sars, Rougets, Labres, Mostelles, Murènes, etc. Nos appareils photos crépitent, sauf celui de Martine qui a un problème de batterie, pas de chance. |
37 minutes après le froid se faisant sentir, je décide de rentrer, après leur avoir signalé que je remontais et qu’ils pouvaient continuer sans moi.
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Comme toujours cette sortie s’est terminée par un apéritif convivial pris ensemble sur la terrasse du club, le repas grillades et les discussions hautement philosophiques. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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