Le coin des Morses
En ce samedi 28 juin, veille de mes 71 ans, j’ai fait une plongée sur les Moyades avec mes fidèles compagnons de palanquée: Geneviève et Marc, nous formions le trio Photo Ciné Club. Un vent de sud-est, une mer légèrement agitée, un petit courant d’est (qui à notre retour c’est largement amplifié) et une eau 21° plus ou moins chargée. |
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Dés nos premiers coups de palmes, nous voilà face à une faune foisonnante: Rascasses, Sars, Daurades, Dentis, Labres de toutes sortes, rougets et de nombreux poulpes car c’était le temps de leur accouplement. Sur le retour nous avons croisé des Mérous de différentes tailles du plus gros au plus petit. Bref une plongée de 56 minutes par 26 mètres de fond. |
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A notre retour avec le Suscle 2 et notre fidèle pilote Bernard, qui a fait un accostage en marche arrière digne d’un grand capitaine, applaudi par l’ensemble des Morses de la section plongée, qui se trouvaient à bord. | |
Suite à cette plongée, nous avons bu le pot de l’amitié pour fêter mes 71 balais et c’est là sur la terrasse du club, qu’une de nos Morses philosophes nous dit que le C de MSLC était le " Q" de culture, encore un grand moment de Culture !... |
Photos : Genviève MARTIN, Marc MORAND, JC EUGENE.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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En ce samedi 21 juin, nous voici embarqués sur le Suscle 2, pour une plongée sur les moyadons, avec Bernard notre fidèle pilote. Le temps est au beau, la mer assez calme un léger vent et une petite houle, je fait équipe avec Christian et son éternelle platine équipée de sa caméra et ses phares, quand à moi je me contente de mon appareil photo. Dès notre mise à l’eau nous sommes surpris par le fort courant de surface, notre descente commence dans une eau plus ou moins chargée et une température de 18°.
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Arrivée sur le fond Un petit chapon se prête à la photo, un peu plus loin un filet de pêche encercle les moyadons, où quelques malheureux sars se sont fait prendre. |
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Mais notre surprise c’est ce matelas d’algue cotonneuse qui recouvre le sol sur une épaisseur d’au moins 40 cm, ce qui a pour effet une raréfaction du poisson de roche, seul quelques labres, se faufilant ente les rochers et deux rougets restant sur le sable pas encore recouvert par cette algue cotonneuse. La semaine précédente nos morses de callelongue avaient fait une plongée sur le Veyron et avaientt constaté une invasion massive d’algue filandreuse !... | |
Au bout de 35 minutes de plongée nous voici de retour sur le Suscle 2 luttant contre le courant de surface. | |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Ce samedi 14 juin, j'ai prévu de fêter mon brevet de niveau 2 avec le traditionnel apéro, passage obligé de tout morse qui se respecte !!! J'ai donc renoncé à la plongée afin de préparer les agapes. Je m'affaire à la cuisine lorsque j'entends du bruit à l'extérieur. La curiosité n'étant pas le moindre de mes défauts, je pointe immédiatement mon nez pour découvrir nos amis Jean-Claude et Lucien devisant devant un drôle de « machin » rouillé constitué d'axes et de roues dentées. Jean-Claude : - C'est Dido(*) qui me l'a donné, c'est pour le Barracuda, c'est un TREUIL ! Lucien :- Pfffff...... Est-ce que ça marche au moins ? JC :- bé voui, regarde ! ( il met la manivelle en place et tourne) Lucien :- Mais c'est normal ça ???? (il désigne une petite pièce métallique) JC :- Ah non !! Le cliquet (c'est le nom du bidule NDLR) est monté à l'envers ! Et de m'expliquer que ce cliquet, destiné à bloquer la roue dentée, devrait venir comme ça (il joint le geste à la parole) et non pas comme ça . JC : tu as compris ? Moi : oui (je pense qu'il ne me croit pas ...) Lucien : Pfffff ... Il faut tout démonter pour inverser les axes, c'est tout rouillé, on va pas y arriver ... |
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Mais il va immédiatement chercher les outils : clés, pinces, marteaux et dégrippant. Lucien (il essaie les clés) :-c'est pas du 22. C'est pas du 23. ça doit être du 22 et demi. JC : ça existe pas 22 et demi Lucien : ça existe plus, mais le truc il a au moins cent ans ! ça existait avant JC : ça doit être américain alors ! Lucien : ou du 22 un quart... Avec les clés à pipe et à molette, les pinces gripp et becro, et de l'huile de coude trois boulons finissent par céder mais le quatrième résiste. C'est incroyable les trésors d'ingéniosité que les hommes sont capables de déployer lorsqu'il s'agit de bricolage ... Jean-Claude propose d'utiliser un levier : après quelques recherches, il déniche un barre de fer creuse qu'il installe sur le manche de la clé à molette. Et enfin, après de longues minutes à s'escrimer, à trois sur ce satané treuil, moi tentant de maintenir l'engin en place, Jean-Claude bloquant l'axe, et Lucien maniant la clé-levier, on parvient à bout du boulon récalcitrant |
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JC : il a bougé !! Lucien : c’est le boulon qui a bougé ? ou c’est l’axe ? Moi : non non c’est le boulon, il a bougé !! JC : aaaah on l’a eu !! Oui, on l’a eu (enfin, c’est surtout Lucien) alors on dévisse, on démonte, on graisse le tout, on remonte (à l’endroit), on se congratule et on s’embrasse. Oui ! oui ! on s’embrasse : JC insiste pour le bisou de la victoire et nous nous y prêtons volontiers. On déroule le câble entièrement, on le mesure (presque 12 mètres), on l’enroule soigneusement ; ça maaaaarche !!!! Merci Dido(*), et merci Archimède (pour son effet levier) ! JC : bon maintenant, il faut que quelqu’un l’installe sur le glacis… Lucien : pffffff ! l’autre qui y est, il a fallu deux ans avant qu’il soit installé, alors celui là !!! Les paris sont ouverts : combien de temps faudra-t-il pour que le treuil soit installé ??? (*) Gabriel Di Domenico, dit le têtard, membre d’honneur du club et auteur, entre autres, du livre « Pirates ! » qui vient d’être édité. |
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- Écrit par : Myriam Melotto
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C'est les vacances, une semaine : parfait pour une virée dans le Nord Kenya, cette région semi-désertique que personne ne connait vraiment, mais qui représente près de la moitié du Pays et qui fourmille d'histoires de bandits et d'escarmouche entre clans pour le rapt de quelques vaches. En plus, cette fois c'est moi qui organise aussi il ne faut pas que je me trompe !
Renseignements soigneusement pris auprès des vétérans du club et surtout de Google, mon ambition se fixe sur les Monts Poi et Baio ... Il semble qu'il y ait moyen de camper à Ngurunit. Je trouve même un séminaire organisé en août par des Suédois avec un appel à contribution et un email. A tout hasard, j'écris en précisant que je cherche simplement des renseignements et que je n'ai aucune intention de participer au séminaire. Un certain Steven me répond fort simplement. Rendez vous est pris pour le mardi au marché aux bestiaux de Merille. Renseignements soigneusement pris auprès des vétérans du club et surtout de Google, mon ambition se fixe sur les Monts Poi et Baio ... Il semble qu'il y ait moyen de camper à Ngurunit. Je trouve même un séminaire organisé en août par des Suédois avec un appel à contribution et un email. A tout hasard, j'écris en précisant que je cherche simplement des renseignements et que je n'ai aucune intention de participer au séminaire. Un certain Steven me répond fort simplement. Rendez vous est pris pour le mardi au marché aux bestiaux de Merille. Ce marché est situé à la toute extrémité du tarmac sur la route de Marsabit. Et c'est un sacré spectacle : tous les Samburus des alentours y viennent pour vendre moutons, chèvres, zébus et dromadaires aux marchands de la capitale venus avec leur camions. Et c'est l'occasion de montrer son plus beau costume. Et pour cela, les Samburus avec leurs multiples colliers de perles partout et leur coiffe de plumes ou leurs cheveux graissés d'un mélange de terre rouge et beurre, ils sont imbattables au Kenya. Et quelques armes du casse tête à la sagaie en passant par le vieux fusil jusqu'au traditionnel AK47 pour ne pas faillir à la tradition des éleveurs nomades. |
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Le temps de l'attente à observer les transactions et le chargement des bêtes, les dernières modes en matière de motifs et de coiffures passent rapidement. Et voilà le camarade Steven qui arrive : surprise, il a une voiture officielle et c'est en fait le « Ministre » régional de l'éducation ... Me voilà donc sous bonne escorte pour rejoindre Ngurunit ! A partir de maintenant, ce n'est que de la piste pendant trois heures dans un paysage aride mais magnifique... |
Sa majesté Mont Poi, 800 mètres de falaise |
Dromadaires bondissant à l’idée de boire, après dix jours sans un verre d’eau il est vrai… |
Il faut contourner la chaine de Matthew, traverser la rivière asséchée de Milgis avant de commencer à apercevoir les Ndoto moutains et le spectaculaire Mont Poi. Ngurunit est étrangement un lieu très vert, avec des arbres partout, niché entre les montagnes et à la lisière du désert de Chalbi. Une oasis qui attire tous les troupeaux de dromadaires à des kilomètres à la ronde une fois tous les dix jours pour étancher une soif bien compréhensible. |
On s'attroupe, on joue des coudes, on blatère à qui mieux mieux autour du puit ... tiens cela me rappelle de quelques bons souvenirs avec d'autres mammifères tout aussi assoiffés. Les Morans (guerriers) Samburus ont creusé des puits dans le sable du lit de la rivière et hisse seau après seau l'eau en chantant dans des abreuvoirs pour leurs bêtes. Je n'ai jamais vu autant de dromadaires de ma vie, c'est certain. |
Cela blatère sec, pourtant ce n’est que de l’eau. Mont Aldera en arrière plan |
Le camp est planté pas loin des puits, rendez vous est pris avec les guides désignés pour le lendemain cinq heure. Mont Poi, ce n’est pas rien. La montagne me fait un peu peur, c’est un sacré monument : la plus grande « bread loaf mountain » du monde parait-il. Je n’arrive pas à savoir s’il nous faudra un ou deux jours. Départ à l’aube. Et à un train d’enfer, car la chaleur monte vite aux portes du désert. Le rythme est à peine ralenti par les buissons épineux (« wait a bit ») qui obligent à s’arrêter et faire marche arrière pour se libérer sans déchirer sa chemise … Un premier raidillon sévère, puis la falaise. Le plus extraordinaire est que les Samburus ont aménagé un chemin pour amener leurs vaches en cas de sécheresse au sommet qui est plat et très herbeux. J’imagine difficilement comment ils arrivent à conduire leur troupeau au sommet, sacré exploit. Record battu, dixit les guides, moins de 4h30 pour atteindre le sommet. Je suis épuisé mais soulagé de ne pas avoir à dormir au sommet. Encore que, il y fait beaucoup plus frais. La vue est extraordinaire, j‘aperçois à peine ma voiture garée près d’une manyatta en contrebas. |
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Le lendemain, c’est repos. Nous nous rendons à Baio pour négocier l’accès à la montagne. Dans une hutte, nous passons plus d’une heure à essayer d’obtenir un tarif normal pour grimper Baio. Mais rien à faire, les anciens sont inflexibles. Tant pis pour eux, ce sera une autre montagne : Aldera. Pour autant, je me suis régalé dans cette négociation infructueuse car c’était aussi le moyen de découvrir un village typique. Et en plus, j’ai eu droit à un collier ! |
A défaut de grimper Baio … me voilà décoré |
Elephant crossing, je crois que je ne suis pas très bien garé … |
Aldera est un peu plus facile que Poi, mais ce ne sont pas mes jambes qui s’en plaindront. Une semaine sportive s’il en est. La montée se fait le long d’un ruisseau et à l’ombre, l’arrivée dans les nuages. La vue se fait désirer, ce qui est un peu dommage, mais la vue sur Ngurunit en contre bas est superbe. Voilà, il est temps de rentrer. Deux jours de route quand même avec un arrêt dans les réserves de Samburu et Shaba pour voir quelques troupeaux d’éléphants, de girafes réticulées et de zèbres de Grévy… L’endroit est magique et j’apprends que l’on peut grimper sur la montagne de Shaba avec des rangers. De quoi occuper une prochaine expédition ! |
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- Écrit par : Rémi Fritsch
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Nos collègues plongeurs de la ville d’Apeldoorn / Hollande, ont fait le nettoyage du canal ce samedi 7 juin. Ils ont trouvé un congélateur et d’autres objets hétéroclites, comme on peut le voir, même aux Pays Bas il y a des personnes qui ne respectent pas leur environnement. Un bravo pour ce club de plongée de la part des Morses de Marseille Sports. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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