Le coin des Morses
25 juin 2016, 6h45, l’équipe de la commission audiovisuelle présente sur Cigalia 2016 à Carry le Rouet, s’affaire et donne la main pour tout installer.
Olivier, Brigitte, François, Florence préparent leur matériel, il faut tout de suite flasher les premiers instants de cette organisation l’installation, le montage des ateliers, penser à faire des visuels au plus tôt des différents partenaires de Cigalia, Serge les réclame.
Peu nombreux nous devons être partout, photos terrestres en salle et sur la plage et sous-marines bien entendu.
François fera la terre, Florence les sous-marines, rejoints par Olivier qui fera en plus les interviews des responsables de cette manifestation, qui se prêteront au jeu avec un certain professionnalisme.
Cigalia c’est une journée de partage, autour des activités fédérales, c’est aussi une journée de communication sur la plongée et ses commissions, on nous demande le maximum de photos couvrant toutes les activités présentes, n’oublier personne surtout.
Pour finir, mais nous sommes habitués, on nous réclame des photos le soir même pour mettre à jour au plus tôt, le site internet du Comité.
Les photos seront envoyées le soir même, les pages des Activités Subaquatiques Jeunes seront actualisées le lendemain matin.
Epuisés par une si longue journée, réconforté par les sourires des gamins qui viennent de faire leur premier baptême, nous avons tenu notre pari et nos engagements.
A l'an prochain.
Le reportage video: https://youtu.be/IZW_mvydKAo (Olivier Vanbremeersch)
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- Écrit par : François Scorsonelli
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Pour ce deuxième samedi d’affilée me voici embarqué sur notre "Suscle II" pour une plongée sur le grand Conglué.
J’ai retrouvé mes deux fidèles compagnons de plongée: Geneviève et Marc, en compagnie d’une dizaine d’autres Morses du bout du monde.
La mer légèrement agitée le mistral commençait à se lever, arrivée sur les lieux, nous mettons notre embarcation à l’abri de l’îlot et notre immersion commence.
Descente le long du tombant main gauche, où de belles gorgones décorent les rochers, beaucoup de vie, nombreux barbiers et apogons, quelques tritérygions, deux belle murènes, mostelles, beaux chapons, sars, etc.
Après 36 minutes de plongée et une profondeur maximale de 35 mètres nous remontons à bord, pour permettre à la deuxième rotation de s'immerger, car une palanquée était restée sur le bateau pour assurer la sécurité de surface.
Le retour fut mouvementé car le mistral s’étant bien levé et la mer très agitée.
Nous revoici à notre base, Marc nous offre les dragées et le champagne, pour fêter le mariage la semaine précédente, de sa fille Claire.
Nous avons partagé notre repas avec les adhérents du club "Patin-Couffin" de Pourrières, des dix futurs baptisés (dont la plus jeune a 15 ans et le plus ancien 60 ans) et leur famille qui s'effectueront en début d’après-midi dans la calanque de callelongue celle du bout du monde.
Quelques photos des baptémes de plongée dans le petit port de callelongue.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Jeudi 23 juin, quelques Morses s’étaient donnés rendez-vous à Callelongue sans pompe particulière (sans faste particulier), pour le remplacement de la pompe de cale (destinée à extraire l'eau qui s'amasse dans le fond) de notre principale embarcation.
Pierre assisté par Lucien, pourtant arrivés au club dès potron-minet (dès la pointe du jour), n’ont pas eu de coup de pompe (accès de fatigue) pendant cette opération qui au départ s’annonçait très compliquée: il y avait de quoi s’enfuir à toutes pompes (à toutes jambes). Heureusement, Pierre ne marche pas à côté de ses pompes sur le plan technique!
Grand Philippe, après une série de pompes sur le quai semblait épuisé (voir photo) pour remettre en état le râtelier à bouteilles. Jean-Claude, qui n’était pas 2ème pompe pendant son service militaire, coordonnait les opérations.
Frédéric, lui finissait en compagnie de Christian des travaux restés en instance à la cuisine où il restait encore de la pompe à huile pour la pause-café.
Donc, après un travail acharné - et une vidange en règle de la coque avec une pompe amenée par Lulu - qui ne leur pompaient pas l’air (ne les ennuyaient pas), le miracle fut accompli au bout de presque deux heures de travail laborieux.
Pour ce qui est du « C » de l’acronyme MSLC, espérons que la pompe est amorcée en matière de culture et la pompe de l’expression (recherche excessive) du présent article n’incommode pas le lecteur.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugène et Frédéric Allain
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Aujourd'hui, samedi 18 juin, nous voici partis pour une plongée sur "le Veyron", ce haut-fond situé entre le phare du Planier et le cap Croisette. On dit que s’y trouverait englouti un village troglodytique habité par les hommes jadis: c’est l’Atlantide des Marseillais! Mais qui demande une très bonne météo.
A notre sortie de la calanque, le vent commençant à se lever ainsi que la mer, changement de cap. Direction l’archipel de Riou, arrivée sur la pointe de Caramassaigne où mouillent déjà de nombreux bateaux de plongée; tant pis, cap au nord-est vers le Grand Congloué.
L'îlot du Grand Congloué est le lieu des premières recherches archéologiques sous-marines d' amphores gréco-italiques. En 1948, le commandant Cousteau rend visite à un certain Christianini, plongeur marseillais victime d'un accident de décompression; ce dernier lui parle d'une plongée au cours de laquelle il a aperçu de nombreux "vases". A partir de 1952, depuis la Calypso, sont entreprises des fouilles archéologiques sur le site; il s'agit des premières recherches sous-marines suivies et dirigées depuis la surface.
Au cours de cinq campagnes de fouille, il a été recensé des centaines d'amphores de type Dressel, des céramiques campaniennes et des amphores grecques et gréco-italiques. Il s'agissait des cargaisons de deux épaves distinctes: l'épave dont la cargaison était composée d'amphores gréco-italiques et de céramiques campaniennes a été datée du début du IIe siècle avant J-C et celle, comprenant les amphores Dressel, de la fin du IIe siècle et du début du Ier siècle avant J-C.
Dans les deux cas, les amphores contenaient du vin. Aujourd'hui, le chargement d'amphores des deux épaves est exposé au musée des docks romains à Marseilleet, avec l'accord du DRASSM, 250 amphores ont été ré immergées à l'initiative d’un président de club de plongée marseillais.
Revenons à notre plongée, Geneviève et Jean-Claude (plongeur marseillais daté de la première moitié du XXème siècle) commencent une descente coté main gauche le long du tombant de l’ilot, dans une eau toujours aussi froide pour la saison et une visibilité moyenne.
Ils ont croisé: poulpes, sars, dentis, dorades, saupes, deux belles mostelles qui allaient certainement mettre bas ainsi qu’un congre en pleine eau. Lui aussi allait certainement laisser sa progéniture dans le coin; chose fantastique quasi-miraculeuse, J-C (Jean-Claude et non Jésus-Christ) a pu un moment le caresser.
Au bout de 35 minutes, ils sont remontés à bord de notre "Suscle II" avec l’aide de Christian notre préposé à la sécurité de surface.
Arrivée à notre base, nous avons fêté dignement l’anniversaire d’une de nos Morses: la fine Laurence, notre sylphide de la mer, qui nous avait concocté un apéritif digne de son jubilé avec champagne à l’appui. N’oublions pas le Saint-nectaire (fromage de lait de vache fabriqué dans les Monts Dore, région à cheval sur le Cantal et le Puy-de-Dôme) apporté par Pierre, notre Clermontois de toujours.
Voilà encore un samedi qui restera dans les annales du club des Morses, installé là-bas dans la calanque du bout du monde certes, mais où le « C » de MSLC signifie bien culture .......
Photos: Geneviéve MARTIN & JC EUGENE
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- Écrit par : Fréderic Allain et jean-Claude Eugène
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En ce samedi 11 juin où l'Angleterre affronte la Russie pour l'Euro 2016 de football, les Morses de la calanque du bout du monde sont, eux, prêts à affronter les Impériaux.
Les Impériaux, c’est bien le nom qui a été donné, de la fin du XVème siècle jusqu’en 1806, aux soldats des empereurs germaniques, mais c’est surtout un site de référence de la plongée marseillaise constituant une illustration parfaite de ce qu’est un tombant, entre 10 et 70 mètres.
Ces îlots ont une forme qui rappelle une couronne, surtout l'Impérial - ou l’Empereur - du large avec ses 25 m de haut et un peu moins celui du « milieu » qui culmine seulement à 11 m.
C’est une journée qui s’annonce difficile avec des rumeurs les plus folles qui circulent. Oui, il y a bien des contraintes de circulation liées au match dans le nouveau stade vélodrome, des contraintes de stationnement devant le club dues au vide-grenier des Callelongais; même Myriam et Jean- Pierre ont des contraintes de « stationnement » avec leur nouveau bateau qu’ils ont dû mouiller au niveau du site de plongée « Les Fromages » (voir photo en illustration).
Un bourdonnement (buzz en anglais) bien étrange prédomine cependant au sein du village des Morses, l’épave du Liban aurait été renflouée! Une palanquée guidée par le chef du village, en exploration sous-marine aux Pharillons (ou Farillons) 24 heures auparavant, n’a pas trouvé ladite épave. Certains échafaudent des hypothèses abracadabrantesques (mot inventé par le poète Arthur Rimbaud et popularisé par Jacques Chirac en 2000): un des derniers Morses mâles à collerette orange aurait même entrevu un morceau de l’épave aux Impériaux ….
C’est le roi Câal en personne – descendant direct, voir photo, d’Annibal ou Hannibal né en 247 avant Jésus-Christ à Carthage (au nord-est de l’actuelle ville de Tunis) et considéré par Bonaparte comme l’un des plus grands tacticiens militaires de l’histoire – qui assure la sécurité en surface de ses 17 sujets.
Accompagné par Frédéric et Mohamed, le surintendant général Jean-Claude Eugène se met à l’eau pour une plongée autour de l'îlot de l’Impérial du milieu, par une profondeur de 32 mètres et une durée totale de 40 minutes, température de 16° C, un bon courant sur le retour et une eau assez chargée.
Durant cette plongée, ils ont vu une murène portant les traces d'une flèche de fusil harpon, des beaux chapons, de nombreux sars, des mostelles, des mérous, plusieurs sortes d’éponges: axinella, spongia agaricina, des alcyonaires, etc.
Photos: Jean-Claude Eugene
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- Écrit par : Jean-Claude Eugène et Frederic Allain
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