Le coin des Morses
En ce premier samedi de juin, nous voici embarqués sur le "Suscle II" avec 18 Morses à bord. Marc, titulaire de qualification de pilotage avec et sans visibilité, assure le trajet vers l’archipel de Riou, destination bien connue de tous.
Pour rafraîchir les mémoires, il s’agit de l'unique archipel inhabité du littoral continental français. C’est un site très minéral qui culmine à 191 mètres et compte près de 25 kilomètres de côte découpée en une multitude de criques.
Donc, en plein cœur marin du Parc national des calanques, direction l’île Moyade (appellation IGN - l'institut national de l'information géographique et forestière), île située dans une zone de non prélèvement (ZNP); c’est-à-dire « une zone qui a vocation à perpétuer cette volonté de renforcement de la biodiversité marine et des ressources halieutiques, à permettre de retrouver sur un espace défini et surveillé un écosystème marin vigoureux, où l'équilibre naturel en termes de tailles et de diversité des espèces est rétabli ».
Arrivés sur les lieux, les deux Frédéric et Jean-Claude (un des derniers Morses mâles à collerette orange – un exemple de diversité des espèces) s’immergent avec précaution dans une eau à 15°: le réchauffement n'est pas encore là. Mais qu’importe, ils partent en direction du sud-est, longeant le tombant de l'île; et là, quelle découverte! Un poisson-lune de belle taille se débat à une profondeur de trente mètres environ, emprisonné dans un long filet de pêche récemment posé…. dans une ZNP!
Après une lutte acharnée au couteau de plongée avec les redoutables mailles composées de nylon très fin du filet flottant, ils ont enfin pu le libérer … et « dégager » un des plongeurs sauveteurs. Le poisson-lune appelé aussi la môle ou le mola mola (et non mollah mollah bien que nous soyons entrés en période de ramadan – le mois saint pour les musulmans) est reparti sans demander son reste, mais les trois Morses (ou Mousquemers peut-être) étaient fiers d’avoir accompli une action presque humanitaire !...
Il faut dire que les môles adultes ont peu de prédateurs, si ce n'est les lions de mer, les orques ou les requins. L'homme, dans certaines parties du monde, la considère comme un mets délicat comme au Japon ou à Taïwan mais la commercialisation de sa chair est interdite dans l'Union européenne. Il arrive aussi au poisson-lune de consommer par erreur des déchets flottants, comme des gobelets, des sacs ou des ballons en plastique, qui peuvent entraîner sa mort.
Bien qu’une espèce de smog londonien ait envahi les lieux en réduisant notablement la visibilité, Marc a su – comme cela est précisé ci-avant – ramener à bon port tous les plongeurs à l’air atmosphérique ordinaire ou à l’air savamment surdosé à l’oxygène (formation nitrox oblige).
Epilogue:
- - Dans l’acronyme MSLC, le « C » signifie « culture », les auteurs du présent article en ont tenu compte.
- – Lorsqu’un plongeur porte un couteau de plongée au mollet ou accroché au gilet de stabilisation, cela ne symbolise pas uniquement le prolongement de son pénis….
Photos: Jean-Claude Eugène et Jean-Pierre Parcy
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- Écrit par : Jean-Claude Eugène et Frédéric Allain
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Ce samedi, nos 6 stagiaires: Bruno, Didier, Laurence, Patrick, Henri et Jean-Paul après la formation thééorique finalisaient les plongées "déco" sous la houlette de Jean-Pierre et nos amis clermontois Pierre et Antoine pour valider leur qualification Nitrox confirmé. Nos stagiaires ont ainsi pu se familairiser avec les procédures de plongée multi-gaz et voir les bénéfices d'une déco avec un Nitrox fortement enrichi en oxygène.
Le lendemain, une fois leur qualification en en poche, certains de nos stagiaires ont pu effectuer une plongée sur la Drome et mettre ainsi en oeuvre leur qualification toute fraiche.
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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La compétition de Thau terminée. Avec mon binôme Guitou, on a tout donné et on est complètement lessivés, mais heureux d'avoir participé à cette conviviale manifestation.
Nous n'avons malheureusement pas vu ni de syngnathe, ni d’hippocampe.
Un peu déçue par mes photos qui manquaient d'originalité et de qualité! Je finis 18 sur 29, Guy dans les 11 premiers.
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas...
Allez nous repartons pour la prochaine, avec encore plus de niaque ...
Ceci dit, comme tout le monde, nous avons eu notre bourriche d'huîtres et le Picpoul. Et depuis c'est le festin !
Merci à Catherine et tous les organisateurs, c'est comme d'habitude un super moment.
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- Écrit par : Martine Malegue
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Les morses ont répondu présent comme les années précédentes: 5 plongeurs et une plongeuse, en surface 5 autres Morses, dont Marc qui assurait la sécurité, muni du pavillon Alfa qui signale qu'il y a des plongeurs sous l'eau et la bouteille d'oxygène
En association avec les adhérents du C.I.Q, une benne entière de déchets a été remplie.
A signaler, pour les plongeurs, récupération du panneau indicateur du port de callelongue, qui a du être arraché par un fort coup de vent et reposant depuis sur un fond sableux à 8 mètres de profondeur, une grande quantité de câbles électriques, ont été remontés et comme à l'habitude de nombreuses bouteilles: verre, cannettes, plastique, etc. Nous avons croisé au cours de notre plongée encore quelques anciens restes, tel qu'une cuvette de WC, une roue arrière de voiture, un coffre en fer, etc.
Nous avons constaté que les macros déchets sous l'eau étaient en nette régression, ce qui n'est pas le cas sur terre, vu la sur-fréquentation du "Parc Naturel des Calanques".
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Aujourd'hui 21 mai, les Morses étant plus nombreux que les samedis précédent, d'où embarquement sur le "Suscle II" amené de la pointe rouge par notre "Lulu" national.
Au total 14 plongeurs et deux accompagnateurs pour la sécurité à bord Pierre et Momo. Direction "Planier", par une mer légèrement ondulée et un soleil dominant. Arrivée sur les lieux, nous sommes surpris par le nombre d'embarcations de toutes sortes de la plus petite au gros bateau de plongée, ainsi que du nombre de plongeurs à l'eau.
Marc, Guy tous les deux photographes, sont mes binômes de plongée, nous voici immergés, dans une eau à 16° et une visibilité presque nulle, d'où, grande difficulté à ne pas se perdre de vue et d’apercevoir enfin l'épave du "Chaouen".
Historique:
(Le 21 février 1970, le "Chaouen"transportant 640 tonnes d’orages de Casablanca vers Marseille. Le capitaine ayant déjà prévenu le port de l'arrivée de son navire quand vers 22 h30, il heurte un haut fond, le sec de La Pierre à la Bague, les causes de ce naufrage restent inexpliquées. Après plusieurs tentatives de sauvetage et à cause du temps forcissant, le capitaine sera contraint de donner l'ordre d'abandon du navire et qui coulera le lendemain après-midi.
Sa poue restera émergée durant environ une quinzaine d'années, mais les tempêtes successives feront sombrer petit à petit le navirever le fond).
Durant nos 46 minutes de plongée et les 27 mètres de profondeur maximale effectuées sur l’épave, dans un brouillard digne des quais de Londres, ou de Rouen, nous avons pu y distinguer: Sars, mérous, dentis, dorades, labres, girelles, etc, et pris quelques photos plus ou moins réussies dans cet environnement hostile à la photo.
Photos: Marc MORAND, Guy MILANO, Jean Claude EUGENE.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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