Le coin des Morses
Pour ce deuxième samedi consécutif, me voici embarqué sur notre "Suscle II" avec à bord 18 morses et pour pilote notre fidèle "Bernard" direction les Moyades.
Un soleil de plomb, une mer très calme et une eau à 22° et une bonne visibilité.
Je suis en palanquée avec "Guy" un photographe de talent, équipé en macro (qui plonge presque tout le temps avec "Martine" une autre photographe talentueuse).
Tous les deux nous voici partis pour une plongée de 60 minutes et une profondeur maximum de 21 mètres, là nous allons en avoir plein les yeux, nos appareils photos seront utilisés au maxi de leur possibilités.
Que dire: pas grand-chose, car les photos diront le reste.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Pour ce samedi, 19 morses ont répondu présent dont 4 plongeuses, direction les Moyades, sur notre embarcation le "Suscle II" piloté par notre fidèle Bernard.
Après s'être amarré à une des bouées immergées, me voici parti avec Henry, pour une plongée de 50 minutes et une profondeur de 26 mètres dans une eau à 24° et un léger courant de sud ouest.
Durant cette plongée nous avons croisé une faune abondante et variée, mérous, mostelles, murènes, sars tambours, barracudas, rougets, etc.
De retour à notre base de callelongue, après le rituel apéritif et un convivial repas, pris sur la terrasse, l’après midi quatre baptêmes de plongée, attendaient nos initiateurs et moniteurs bénévoles.
Un dernier samedi bien rempli.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Cet été, nous n’avons été peu présents à Callelongue. Nous vous devons donc des explications. Rassurez-vous, ce n’était pas parce que l’eau du pastis n’était pas assez fraiche. C’était simplement que nous sommes allés prendre l’air un peu plus loin que les limites de Marseille; du côté de l’Equateur, le pays d’Amérique du sud. Pas de Calanques, certes, mais des sommets andins superbes et, à leurs pieds, d’un côté l’Amazonie et de l’autre les Galápagos...
Après quelques tours en montagne, direction le Rio Napo, affluent de l’Amazone, chez les indiens Siona. Ce sont les descendants des réducteurs de têtes qui, par bonheur, ont décidé depuis quelques temps d’éviter de toucher aux couvre-chefs des gens qui passent. Là, pirogue, forêt primaire et oiseaux multicolores, mais pas de plongée, l’eau était un peu chargée… en Piranhas. Enfin, jusqu’au moment où un défi nous fut lancé : « ici, nous, on se baigne ; vous, vous n’aurez pas le courage ». Et bien si, on l’a eu! On a juste perdu une jambe, mais comme on en a deux…
Après, direction les Galápagos, histoire de discuter avec les tortues et les iguanes. Ils sont aussi muets les uns que les autres. Ça fait du bien de ne pas être contredit. Les animaux comme les paysages sont réellement extraordinaires. Nous avions l’image d’une nature luxuriante; on a trouvé des paysages lunaires issus d’une activité volcanique récente, sur lesquels vivent des espèces totalement originales. Espèces protégées très efficacement par les habitants des iles qui ont développé l’art de respecter la nature au quotidien. Certes, ils en vivent mais ça fait du bien d’imaginer que c’est possible. Evidemment, cette fois, nous avons plongé. Deux petites plongées sans chercher les grands sites qui ne sont accessibles que par croisière. Collègues non plongeurs obligent. Nous sommes donc allés voir le club du coin. Des gens charmants qui viennent des 4 coins de l’Amérique du sud mais qui semblent étonnés lorsque l’on explique notre façon de plonger; notamment nos profondes. Et nous n’avions encore pas développé la théorie de la flottabilité d’un corps chargé en pastis! Par un petit matin pluvieux (si, si), direction les ilots du nord. Au moment de se mettre à l’eau, le soleil revient sous les ricanements des gabians aux pieds bleus (si, si, si). Deux plongées à vingt mètres dans des sites sans coralligène (ici, il est dit que le corail ne se développe pas sur le basalte…) mais avec de grosses bêtes qui promènent; requins, raies… et des otaries qui passaient leur temps à essayer de nous arracher le masque ou les palmes. On aurait dit les morses sur la dernière cacahuète à l’heure de l’apéro!
Nous voilà maintenant rentrés. Finalement, ce n’est pas si différent que les Galápagos: les gabians ricanent, des individus ressemblant à des otaries se disputent et le soleil brille. La prochaine fois, on passe l’été boulevard des pébrons.
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- Écrit par : Manon et Claude Napoleone
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Philippe toujours en vacances, nous a encore proposé une super plongée.
Sont au rendez-vous; Yves Boyer et son copain Gérard, Francois, le 2ème colonel Fred Chupin, Mario , moi et évidemment Philippe.
Toujours une météo d'enfer, propice à une plongée de ce style.
Départ à 9h30, la classe !
Arrivée sur le point GPS, pas de courant, tout prédispose pour s'éclater.
Par palanquée tout le monde s'immerge, pendant que Pierre assure la sécurité.
Avant de s'immerger Mario aperçoit un aileron, le Mola-Mola.
44m, nous voilà devant cette splendide arche, ornée de gorgones rouges, où un gorgonocéphale en éventail s'est accroché à l'une d'elles, et qui sera la muse de nos photographes.
Tandis que François et Martine remontent sur le bobino, les autres iront faire leur paliers sur la Pierre à bague, ils verront mérous, mostelle et une belle épave dont on ne sait pas le nom (à vous de nous le dire).
Bref encore une très belle plongée, nickel chrome.
A la prochaine, vendredi sur la Drome, venez nous rejoindre, plus on est de fous mieux c'est!
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- Écrit par : Martine Malegue
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Enfin, c'est le départ! Le moteur tourne rond et nous emmène entre les forts Saint-Jean et Saint-Nicolas, le MUCEM et le palais du Pharo, droit vers le château d'If. Il nous a donné bien du souci et pourtant nous avions fait de notre mieux pour bien le soigner: vidange, filtres à huile et à diesel. Bien souvent, à trop vouloir bien faire, les problèmes finissent par arriver. Et celà n'a pas manqué: une vis serrée avec un peu trop d'ardeur sur le couvercle du préfiltre et c'est la fuite d'air dans le circuit d'alimentation gazoil.
Heurement, un mécanicien pro a fini par accepter de nous dépanner à moitié et nous donner quelques conseils pour le reste contre un billet (Ah Marseille !). Nous avons finalement réussi à terminer notre préparation non sans angoisse. Mais le programme doit être raccourci d'autant. Charles, notre capitaine met la destination aux votes, mais son bagoût convaint Thomas et moi-même de le suivre dans sa décision d'aller droit sur Calvi, sans escale. Après tout, si on veut manger des miles et naviguer, c'est effectivement la meilleure solution.
Nous voilà donc contournant l'île de Maïre à longer la côte jusqu'au cap Sicié (le "cap Horn de la Provence", rien de moins). Le nouveau voilier avance plutôt bien avec le peu de vent disponible et nous avons même le temps de saluer le pointu de la famille Bonnefon à Sanary. J'ai l'impression que nous faisons quelques envieux et qu'il ne faudrait pas grand chose pour compléter l'équipage.
Je choisis le quart du matin (4 heures-7 heures). Celà me convient bien car j'aime me lever tôt. Et sans même attendre la nuit, le bruit de l'eau qui file sur coque me berce vers un sommeil bienheureux. Réveil en milieu de nuit suite à quelques virements de bord consécutifs. Quand je sors pour prendre mon quart, je vois que le vent est tombé. Charles m'indique les quelques cargos à surveiller et pars se reposer. Un vent faible de face, qui change de direction, me voilà à essayer de faire la meilleure route en testant le virment automatique au pilote, sans grand succès.
L'aube finit par arriver et le vent avec, enfin! C'est plus gratifiant et plus agréable. Une belle journée de voile au milieu de la Méditerrannée rythmée par le picnic, la sieste, les lectures et un peu de barre. C'est bien les vacances.
En fin d'après-midi, la Corse émerge dans le lointain. Les atterrissages sont toujours un moment spécial, et les hautes montagnes Corses rendent celui-ci spectaculaire. Nous n'en finissost pas d'arriver sous un coucher de soleil éblouissant de couleur sur un nuage en rouleau impressionant. Même le vent de face, qui nous a amené très au Sud, semble enfin nous favoriser. Il nous aura tout de même fallu près de 40 heures avant de contourner le cap de la Revellata de nuit et accoster pour un repos bien mérité dans le petit port de Calvi.
Baignade, puis l'on se perd pluseirus fois dans le maquis avant d'arriver à l'église de Notre Dame de la Serra... enfin soirée dans la célèbre boîte de Calvi "Chez Tao". La première partie commence tôt heuresement pour moi et par un concert du groupe Tao By qui a connu son heure de gloire il y a vingt ans: "je bois du pastis avec Francis, du ... avec ... Enfin, je ne sais pas trop ce que l'on a bu, mais ce qui est certain c'est que le lendemain, ce n'est pas la grande forme. Et il nous faudra la majeure partie de la journée pour nous en remettre! Dommage pour les camarades plongeurs Morses que j'avais prévus de saluer.
La dernière nuit Corse se fera à l'ancre dans une anse proche du cap de .... Sauvage et magnifique, l'eau transparente achève de nous revigorer. Un bon plat de pâte aux courgettes du jardin plus une bonne nuit par dessus et nous voilà tout frais pour lever l'ancre à cinq heure du mat'.
Les vents nous seront plus favorables au retour, avec même un long bord sous spi à plus de sept noeuds. Ah, les soucis de moteur sont bien loin et finalement celà valait vraiment le coup de larguer les amarres. En chemin, nous apercevons une épave à la dérive et décidons de nous détourner au cas où. Un naufragé? Des migrants? Je crois distinguer dans les jumelles une annexe, en fait c'est un semi-rigide de la taille de celui que mon Père m'a envoyé en Nouvelle Calédonie. Je plonge pour voir ce que l'on peut faire, mais il est retourné et semble impossible à remorquer. Nous voilà repartis avec un gilet et un gonfleur, petits pirates que nous sommes.
Même quart pour une nuit encore plus facile avec des vents portants. Je me réveille à quatre heures pour apercevoir le cap Sicié que je doublerai à l'aube. La lente remontée le long des côtes vers Marseille est toujours un bonheur, surtout lorsque l'on passe le bec de l'aigle puis cassideigne.
Qu'il est beau notre archipel de Riou! Mais, tient, on dirait un souffle. J'écarquille les yeux. Des ailerons noirs en pagaille, oui c'est bien un banc de globicéphales ou baleines pilotes. Je les reconnais car j'ai déjà croisé une fois dans ma vie une troupe semblable lors d'une pêche au large de Saint Domingue.
Barre à babord toute, nous voilà bientôt entourés de toute part. Je cours chercher mon masque et mon tuba. Et plouf, me voilà agrippé à l'échelle à les observer se peletonner sous la coque autour de la quille. Des bébés de moins d'un mètre à des géants de près de quatre mètres, on pourrait presque les toucher. Thomas puis Charles, puis moi de nouveau. Nous les observons longuement ou ils nous observent, je ne suis pas très sûr. Ah vraiment quel spectacle magnifique. Et tout celà à quelques encablures de Callelongue, camarades!
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- Écrit par : Rémy Fritsch
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