Le coin des Morses
Ne pouvant plus plonger, suite à mon accident du 24 septembre, avec fracture de la tête humérale du bras gauche et cela pour au moins jusqu’à la fin de l’année, ce samedi, j’ai donc embarqué sur notre "Suscle II" pour assurer la sécurité à bord avec Christian mon compagnon d’infortune.
Le mistral se levant, direction "Caramassagne" à l'extrémité est de l'île de Riou.
Arrivé sur les lieux, un de nos Morses se met à l’eau, pour s’attacher sur la bouée d’ancrage qui se trouve 3 à 4 mètres au dessous de l’eau.
Après la mise à l’eau des plongeurs et plongeuses, 1h30 plus tard, la remontée à bord des palanquées effectuée, nous voici de retour par une mer agitée et un mistral à 60 km/h.
De retour à notre base de "Callelongue", une surprise de taille nous attendait, "Jean-Michel" notre chef cuistot nous avait préparé un repas composé de plusieurs recettes tirées de son livre de cuisine, qui va bientôt paraitre, avec l’aide de notre plongeuse écolo bio "Anne" pour son écriture et sa mise en page.
Nous tenons à dire un grand merci à nos deux protagonistes: "Jean-Michel" et "Anne", qui nous ont servi toutes ces spécialités, avec l’aide de "Laurence", "Elsa", "Sylvie" et "Geneviève", qui elle est venue me prendre le matin de bonne heure à la maison, car dans mon état je ne peux conduire. Encore merci à vous toutes et tous, pour l’amitié que vous me portez.
Un vieux Morse du bout du monde.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Pour ce samedi 24 septembre, Frédéric, François, Guy et moi décidons de faire une plongée calanque, car il y avait beaucoup de plongeurs, et 2 baptêmes, sur le "barracuda" 8 morses pour le comptage des mérous, le "Suscle II" faisait le plein.
Départ du quai du petit port de callelongue, par une eau claire, une température de 21° et aucun courant, le pied.
Nombreuses méduses, saupes, sars, poulpes, rascasses, nombreux rougets, nous ont accompagné jusqu'à mon ancre du bout du monde, une "Trotman".
Après 60 minutes et une profondeur de 20 mètres, nous voici de retour dans le port pour une sortie sur le glacis de mise à l’eau, où beaucoup de méduses mortes jonchaient sur le sol, c’est là que ma plongée s’est mal terminée; par une glissade et une réception sur l’épaule gauche, d’où clinique de Marignane aux Urgences, là mon Ami Jean-Marc un cardiologue m’attendait.
Après une séance de radio, il s’avère une fracture du "trochiter" d’où immobilisation du bras, pour minimum 6 semaines et une rééducation pour retrouver la mobilité.
Comme vous le voyez tout avait bien commençé, mais la fin fut une autre histoire et je ne vous parle pas de la douleur.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Ce samedi 24 septembre notre GEGENE a glissé sur le glacis de la calanque avec son bi sur le dos.
Givré? Oui!
On a essayé de le soulager avec des pacs de glace, mais givré surtout pour être passé par ce glacis qu’il connait pourtant depuis plus de 30 ans et qui est d’une dangerosité redoutable.
Voilà il s’est cassé quelque chose dans l’épaule et en a pour à peu près deux mois avant qu’il soit guéri.
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- Écrit par : Lucien Sinapi
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Pour ce samedi 17 septembre, après une semaine, chaude, suivie de quelques ondées et le levé du mistral ce jour, me voici embarqué avec mon fidèle binôme Marc, pour une plongée sur les "farillons" de l’île "Maïre".
Forte houle, une eau à 24° et une très mauvaise visibilité de la surface à – 15 mètres; là, la température change et tombe à 14°et l’eau devient transparente.
Après avoir longé la pointe du tombant de "Maïre", nous arrivons aux arches des farillons, les gorgones décorent les lieux, un chapon se repose, alors que sars, dorades, etc., se promènent sans un seul regard en notre direction.
Toujours impossible de régler les photos?...
Après 39 minutes de plongée et une profondeur maxi de 29 mètres, un palier à 3 mètres dans une forte houle qui nous berce tel un bouchon, nous remontons sur notre "Suscle II" où Christian nous attendait en assurant la sécurité.
Photos : Marc MORAND & Jean Claude EUGENE
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Un petit mot pour la rentrée pour que vous ne m’oubliez pas sur mon caillou ou aussi un peu pour vous donner envie.
Arrivée plutôt difficile le 8 août avec une prise de fonction le matin même à 7h00 du matin (l’avion arrivait quand même à une heure du matin et il faut presque une heure pour arriver à Nouméa). Enfin 7h00 du matin, c’est vite dit car avec le décalage horaire, on n’a plus guère de notion de l’heure avant plusieurs jours.
Un gros coup de blues à l’arrivée, il faut dire que mon prédécesseur avait l’art de peindre tout en noir. Je lui avais dit que j’étais content de quitter Nairobi pour le bruit, les embouteillages et la pollution, la sécurité … ce sur quoi il m’avait répondu que les fonderies de Nickel envoyaient des fumées de souffre, l’appartement était situé pile poil entre les boîtes de nuit et les bars à concert et qu’il s’était fait cambriolé pendant sa sieste.
Je vous rassure tout de suite je n’ai jamais eu un appartement aussi extraordinaire. Une vue à couper le souffle sur le pacifique, dans l’axe du coucher de soleil. Tous les soirs, c’est un spectacle vivant. Entre les voiliers, les véliplanchistes ou les kite-surfs qui régatent, les fadas qui s’entrainent à la pirogue tahitienne ou les plongeurs qui rentrent au port, c’est magique. Je domine la baie des citrons et peut voir au loin le phare Amédée, les îlots Brunier, Laregnere ou encore la sèche croissant … L’épouse de mon prédécesseur me dit que dans la baie des citrons avec masque et tuba, elle a vu antennaires, poisson feuille, dugong et même un requin bulldog!
Pour la pollution, l’alizé décoiffe à longueur de journée et je n’ai toujours pas senti même une vague odeur de souffre. Quand au bruit, je n’ai jamais eu un appartement aussi silencieux et pour la sécurité, après Nairobi, Nouméa a tout du jardin d’enfant. Bref, c’est un vrai régal que d’être sur la terrasse ou dans le salon comme entouré par la mer.
J’ai pu sortir les jouets que m’avaient envoyés mon Père, à savoir un semi-rigide 6,2 mètres avec un moteur Yamaha 100CV sur remorque et une moto 125cc. J’ai réussi à trouver une place dans un port à sec, à 30 mn de chez moi. C’est loin pour ici, mais je ne désespère pas de trouver plus près et même à flot. Malheureusement, je n’ai pas encore eu le temps de tout immatriculer.
Quatre plongées à mon actif en un mois: « peu mieux faire ». C’est certain. Surtout que sur les quatre, je n’ai pas vu de requin à la dernière… Heureusement qu’il y avait des baleines qui sautaient hors de l’eau ou frappait la surface avec une nageoire pour rattraper ce loupé. L’eau est plutôt claire, mais les déplacements sur site peuvent être longs et sportifs. C’est pourquoi on fait des deux plongées par sortie. Et les camarades se plaignent amèrement du froid: c’est l’hiver et l’eau est à 21°, brrrrrrr !!! J’ai aussi visité le musée maritime avec des expositions sur l’expédition La Pérouse à Vanikoro. Et je suis allé à la première réunion de l’association Fortunes de mer (allez voir le site sur internet). Ils sont spécialisés dans la recherche d’épaves et ils en trouvent régulièrement. A la réunion, ils parlaient de leur expédition aux Chesterfield. J’ai du moi aussi pianoter sur mon smartphone pour ne pas paraitre trop inculte: c’est un récif à 300 miles à l’ouest de la Nouvelle Calédonie. On ne peut y aller qu’en voilier. Bref, je rêverai de les rejoindre mais il faut 5 semaines en juin… Cela va être compliqué !
Bon, je termine par la visite au marché de Nouméa. Alors là, le plus dur c’est de choisir: il doit y avoir au moins trois types de langouste, sans parler des cigales, crabes, huitres. Les montagnes de poulpes ou les baignoires de bénitiers, les thons, les rougets, les perroquets… De la crevette ou des oursins… Là encore, le plus dur, c’est de trouver le citron (c’est l’hiver, il n’y en a plus). Bref, j’ai besoin de l’aide urgente de Jean Mi: il me faut des recettes, à commencer par la daube de poulpes!
Bon, vous l’avez compris, me voilà au Paradis des enfants gâtés. Alors venez me rendre visite avant que je sois tout pourri.
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- Écrit par : Rémi Fritsch
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