Le coin des Morses
Ma liberté, comme le chante Georges Moustaki: ma liberté, longtemps je t'ai gardée comme une perle rare. Ma liberté, c'est toi qui m'a aidé à larguer les amarres. Pour aller n'importe où pour aller jusqu'au bout où je t’ais retrouvée dans notre Méditerranée, sur un fond de sable sanglée et entourée de parachutes de remontée.
Pour ce samedi de septembre, changement de cap pour une poignée de Morses, direction les îles du Frioul.
J’ai retrouvé Marc, mon binôme revenu de la Bretagne, où il passe souvent ses vacances.
Nous voici arrivés sur les lieux, à la pointe Brigantin et ilot de Triboulen sur l’île de Ratonneau.
Là, par 15 mètres de profondeur, l’avant planté dans le tombant de la côte, dans une eau plus ou moins claire et une température digne des mers tropicales, nous avons pu voir notre "Liberté" incliné sur son flan bâbord, entouré de parachutes de remontée, pour peut-être être libérée du fond où elle se trouve ?...
Retour à notre base où nous attendait un apéritif, concocté par notre colonel qui fêtait son anniversaire.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Parfois des journées démarrent sous de bons augures !
Ce fut le cas de ce dimanche exceptionnel !
Contrairement à d'habitude, mon fils, ma bru et mes deux petits enfants étaient à l’heure au départ pour une promenade en mer.
Une météo diabolique : une mer d’huile sous un ciel radieux.
Au bout d’un petit quart d’heure de navigation, l’œil juvénile et perçant de Maxime (8 ans) lui fit apercevoir une nageoire dorsale à trois cents mètres, bâbord arrière.
Demi-tour pour aller identifier un «Mola Mola ».
Mais à quelques mètres de l’aileron plusieurs autres crevèrent la surface avec ce mouvement fluide caractéristique de la nage de Tursiops truncatus, grand dauphin de la Méditerranée.
Moteur et sonar coupés, nous voici entourés d’une bonne vingtaine d’individus, cabotins animés par une envie manifeste de poser pour les photos.
Durant une demi-heure d’enchantement, les évolutions élégantes de ces créatures exceptionnelles, emplirent nos yeux.
Nous serions bien restés des heures à jouer avec eux.
Mais certainement appelés vers d’autres priorités que de jouer avec des hommes, le troupeau fila à une allure ne laissant aucun doute : la fête était finie.
Ces moments trop rares expliquent la fascination et la sympathie que les dauphins inspirent aux hommes. Même si certains, insensibles les tuent.
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- Écrit par : Pierre Ghio
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Pour ce deuxième samedi consécutif, me voici embarqué sur notre "Suscle II" avec à bord 18 morses et pour pilote notre fidèle "Bernard" direction les Moyades.
Un soleil de plomb, une mer très calme et une eau à 22° et une bonne visibilité.
Je suis en palanquée avec "Guy" un photographe de talent, équipé en macro (qui plonge presque tout le temps avec "Martine" une autre photographe talentueuse).
Tous les deux nous voici partis pour une plongée de 60 minutes et une profondeur maximum de 21 mètres, là nous allons en avoir plein les yeux, nos appareils photos seront utilisés au maxi de leur possibilités.
Que dire: pas grand-chose, car les photos diront le reste.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Pour ce samedi, 19 morses ont répondu présent dont 4 plongeuses, direction les Moyades, sur notre embarcation le "Suscle II" piloté par notre fidèle Bernard.
Après s'être amarré à une des bouées immergées, me voici parti avec Henry, pour une plongée de 50 minutes et une profondeur de 26 mètres dans une eau à 24° et un léger courant de sud ouest.
Durant cette plongée nous avons croisé une faune abondante et variée, mérous, mostelles, murènes, sars tambours, barracudas, rougets, etc.
De retour à notre base de callelongue, après le rituel apéritif et un convivial repas, pris sur la terrasse, l’après midi quatre baptêmes de plongée, attendaient nos initiateurs et moniteurs bénévoles.
Un dernier samedi bien rempli.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Cet été, nous n’avons été peu présents à Callelongue. Nous vous devons donc des explications. Rassurez-vous, ce n’était pas parce que l’eau du pastis n’était pas assez fraiche. C’était simplement que nous sommes allés prendre l’air un peu plus loin que les limites de Marseille; du côté de l’Equateur, le pays d’Amérique du sud. Pas de Calanques, certes, mais des sommets andins superbes et, à leurs pieds, d’un côté l’Amazonie et de l’autre les Galápagos...
Après quelques tours en montagne, direction le Rio Napo, affluent de l’Amazone, chez les indiens Siona. Ce sont les descendants des réducteurs de têtes qui, par bonheur, ont décidé depuis quelques temps d’éviter de toucher aux couvre-chefs des gens qui passent. Là, pirogue, forêt primaire et oiseaux multicolores, mais pas de plongée, l’eau était un peu chargée… en Piranhas. Enfin, jusqu’au moment où un défi nous fut lancé : « ici, nous, on se baigne ; vous, vous n’aurez pas le courage ». Et bien si, on l’a eu! On a juste perdu une jambe, mais comme on en a deux…
Après, direction les Galápagos, histoire de discuter avec les tortues et les iguanes. Ils sont aussi muets les uns que les autres. Ça fait du bien de ne pas être contredit. Les animaux comme les paysages sont réellement extraordinaires. Nous avions l’image d’une nature luxuriante; on a trouvé des paysages lunaires issus d’une activité volcanique récente, sur lesquels vivent des espèces totalement originales. Espèces protégées très efficacement par les habitants des iles qui ont développé l’art de respecter la nature au quotidien. Certes, ils en vivent mais ça fait du bien d’imaginer que c’est possible. Evidemment, cette fois, nous avons plongé. Deux petites plongées sans chercher les grands sites qui ne sont accessibles que par croisière. Collègues non plongeurs obligent. Nous sommes donc allés voir le club du coin. Des gens charmants qui viennent des 4 coins de l’Amérique du sud mais qui semblent étonnés lorsque l’on explique notre façon de plonger; notamment nos profondes. Et nous n’avions encore pas développé la théorie de la flottabilité d’un corps chargé en pastis! Par un petit matin pluvieux (si, si), direction les ilots du nord. Au moment de se mettre à l’eau, le soleil revient sous les ricanements des gabians aux pieds bleus (si, si, si). Deux plongées à vingt mètres dans des sites sans coralligène (ici, il est dit que le corail ne se développe pas sur le basalte…) mais avec de grosses bêtes qui promènent; requins, raies… et des otaries qui passaient leur temps à essayer de nous arracher le masque ou les palmes. On aurait dit les morses sur la dernière cacahuète à l’heure de l’apéro!
Nous voilà maintenant rentrés. Finalement, ce n’est pas si différent que les Galápagos: les gabians ricanent, des individus ressemblant à des otaries se disputent et le soleil brille. La prochaine fois, on passe l’été boulevard des pébrons.
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- Écrit par : Manon et Claude Napoleone
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