Le coin des Morses
Aujourd'hui les morses de callelongue ont participé à l'opération calanques propres comme les années précédentes :
Une palanquée de 6 plongeurs s'est immergée au début du port, une autres de la digue et une équipe de sécurité avec fanion alpha et matériel de sécurité s'est occupée de la surveillance, les autres récupéraient les sacs, des déchets récoltés au fond du port et de la calanque.
Nous avons trouvé une grande moule nacre, dans le port posée sur le fond laissé là ! Par on ne sait qui ? et pour quelle raison ? Nous l'avons réimplantée sur le sable dans la calanque en espérant quelle y reste.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Par ce samedi de mistral établi, nous voici en route pour une plongée sur les pierres à Joseph, avec comme pilote notre fidèle Bernard le chef de bord, mais pas le DP (Directeur de plongée). Arrivée sur les lieux nombreuses embarcations de plongeurs, d'où difficulté à faire un bon ancrage.
Après plusieurs essais infructueux et même avec l’immersion de notre DP et après plus de 48 minutes de discutions animées et intenses, nous avons décidé à la majorité, d'aller nous mettre à l’abri dans le port naturel de plane. Arrivée dans la calanque de "POUARS"(port naturel de plane) Henri, Christian et meszigues, nous voici partis en plongée pour la pointe gauche de la calanque, après une descente jusqu'à la pointe nous tournons sur la gauche dans un courant très fort, nous obligeant à nous aider avec les mains sur le fond pour avancer en direction du fameux tunnel du "Pouars" que nous franchissons toujours dans le courant.
Après 49 minutes et par une profondeur maxi de 25 mètres, nous remontons sur notre "Suscle 2", où notre fidèle pilote nous demande nos paramètres de plongée pour les noter sur la feuille de palanquée.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Deuxième samedi de beau temps, toujours en compagnie de Geneviève mon fidèle binôme.
Nous voici embarqué sur le "Suscle2" direction le grand Conglué, avec à la barre Bernard notre pilote de grande classe.
Arrivée sur les lieux à l’Est de Riou, sur le Grand Congloué, mer calme, eau claire, léger courant et température toujours basse 14°.
Nous descendons le long d'un tombant tapissé de nombreuses sortes de gorgones, des antenellas, nemertesias antennina, thecocaulus tous de la famille de plumulariadae.
La faune n'est pas de reste: rascasses, chapons, mostelles, sars, barbiers, etc.
Un plus, nous croisons un magnifique Saint Pierre, bref une tés belle plongée, par 40 mètres de fond et 46 minutes d'immersion.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Enfin! Premier samedi de printemps sans: pluie, vent, soleil radieux, mer calme, pas de courant, eau claire et poissons au rendez-vous. En bref une belle journée pour la plongée.
Nous voici embarqué sur notre "Suscle 2" pour une plongée sur les impériaux du large, à bord 18 morses plongeuses et plongeurs avec comme pilote notre Lulu National.
Après avoir lâché une palanquée sur l'impérial du milieu nous voici ancrés à celui de terre, où avec Geneviève mon fidèle binôme nous allons accomplir notre plongée.
Une eau claire à 14° nous commençons notre descente en passant dans la première arche tapissée de corail rouge et décorée de très belles gorgones, tout au long de cette plongée, nous croiserons de nombreuses variétés de poissons: rascasses, chapons, sars, mostelles, saupes, rougets, etc....
Après un palier de sécurité à 3 mètres avec mon sablier de 3 minutes, nous voici remontés à bord avec plein d'images dans la tête et nos appareils photos.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Le Nyiragongo : des années que j'en rêvais, depuis un reportage sur Arte sur les volcans de la planète. Un des rares volcans avec un lac de lave permanant, dont ondit que c'est le plus grand du monde. Mais y aller n'est pas si simple, car il est situé dans l'Est du Congo à la frontière avec le Rwanda et cette province est truffée de groupes armés, plus ou moins sous contrôle.
Mais mon ami LLuis doit se rendre à Goma et me dit vouloir grimper la montagne. Aussi ni une, ni deux, j'achète sur internet un permis au Parc de Virunga pour le volcan et tant qu'à faire pour les Gorilles de montagne. On peut même acheter son visa pour le Congo en ligne, qui l'eut cru! Nairobi Kigali par avion, trois heures de taxi et me voici comme une lettre à la poste à Goma en RDC.
Un defender du parc avec un ranger armé vient me chercher et me voilà en route pour le camp de Bukima, tout proche des Gorilles. Il me faut à nouveau trois heures de pistes, dont la dernière sur un chemin très pierreux et difficile. A intervalle régulier, un poste de l'armée congolaise avec des soldats lourdement armé assure la sécurité. Enfin on y croit.
Le camp a une vue imprenable sur le volcan éteint tout proche de Mikeno, montagne isolée très spectaculaire. Mais le plus impressionnant est de nuit. La lave en fusion se reflète dans les panaches des fumées de souffre dans l'obscurité. Et ce n'est pas un mais deux yeux rouges qui apparaissentà l'horizon! Irréel et inquiétant.
Pourquoi deux? Et bien parce qu'il y a un second volcan encore plus actif et dont j'ignorais tout: le Nyimuragira. Voilà bien le parc des Virunga, encore plus extraordinaire que l'on ose l'imaginer. Et avant même avoir satisfait mes envies de Gorille et Nyiragongo deux nouveaux objectifs, le Mikeno et le Nyiramuragira ...
Mais d'abord les Gorilles. Avec notre ranger, nous voilà en file indienne en plein forêt à leur recherche. On marche d'un bon pas pendant plus d'une heure sous les arbres, quand nous sommes rejoints pas les pisteurs. Il nous faut mettre des masques de chirurgiens et soudain le dos argenté!
C'est le mâle dominant, dont on nous dit qu'il fait 200 kg. Même s'il me semble râblé, sa carrure est impressionnante, sa tête énorme et ma fois ses bras et ses jambes dotées d'une musculature incroyable. Paisible, il se laisse observer en mâchouillant des feuilles et des écorces à quelques mètres. Nous mitraillons et filmons l'instant.
Puis, les rangers nous emmènent vers une maman et son tout petit bébé gorille de six mois. Il est curieux et s'approche sur ses petits poings fermés de nous, nous regardant tout aussi étonné que nous avec ses grands yeux. Nous sommes même obligés de reculer pour éviter le contact.
Grosallie
Une heure, c'est le temps compté auquel nous avons droit. Il faut en profiter pour faire la connaissance de toute la famille Rugendo. Ils se regroupent pour une sieste, certains allongés sur le dos à se gratter les pieds, d'autres à s'épouiller. Les minutes défilent et c'est déjà fini. Mais quelle rencontre!
La sieste, c'est pas qu'à Marseille
Le soir, nous nous rendons dans le luxueux lodge de Mikeno, avec chalets dans la forêt et cheminée allumée rien que pour vous dans la chambre. Nous rencontrons même le directeur du parc, un prince de Belgique Emmanuel de Merode et un ancien Ministre Belge dont je ne n'ai pas retenu le nom. Et pourtant, il n'y a pas foule de touristes : c'est surtout pour les initiés.
Samedi, nous retrouvons quelques camarades de LLuis et nous voilà à nouveau en route avec rangers et porteurs vers le sommet du volcan où nous devons passer la nuit en refuge. On a pris le pack grand luxe avec cuisinier et équipements de montagne contre le froid. Heureusement, car la montée est plutôt raide, même si nous nous en sortons avec les honneurs selon les rangers. Et la fatigue aidant, nous sommes bien contents de manger chaud sans lever le petit doigt.
La première rencontre avec l'intérieur du volcan est plutôt décevante: trop de nuages, panaches, on ne voit rien ou presque. Les dernières heures du jour nous permettent toutefois d'avoir une vue magnifique sur le Mikeno flottant au-dessus des nuages. Mais je suis inquiet si près du but malgré les propos rassurant du ranger. Il faut patienter et attendre la nuit pour que cela s'éclaircisse. Donc nous mangeons pour prendre notre mal en patience.
Et puis en dessert, le grand moment. La nuit est là et, oui, les nuages ont disparus. Avant même de plonger notre regard dans le cratère, on voit cette lueur rouge inquiétante, surnaturelle. Nous nous penchons et là c'est la magie du feu: 300 mètres plus bas, au milieu de trois cercles concentriques, le lac de lave!
Sans odeur de souffre, sans les sons
Des iles de laves noires, sans doute refroidies par leur arrivée en surface sont délimitées par des traits rouge vif. Elles se déplacent à vive allure et disparaissent dans des trouées de laves bouillonnantes. Le tout assorti de panache de fumées blanches rougies par la lave et dans un bruit assourdissant qui rappelle une mer déchainée se fracassant sur des rochers.
Nyiragongo
Nous sommes bouche bée. Tour à tour silencieux, puis exultant. Impossible de détourner son regard, c'est comme un feu de camp mais d'une taille de géant. Grandiose, vraiment.
C'est aussi un moment de célébration et d'amitié, car LLuis me dit qu'il y a 18 ans exactement, il posait le pied pour la première fois en Afrique. Et dans le meilleur des lieux qu'il puisse rêver, à savoir une des inoubliables méga fêtes du Monarca, dans sa maison de Maputo. Autrement dit ma villa de trois étages, dont salle de bal et terrasse capables d'accueillir 150 personnes. Ah l'Afrique, champagne ...
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- Écrit par : Rémi Fritsch
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