Le coin des Morses
Septembre, c’est le mois où les deux millions de gnous choisissent de retourner vers les Serengeti après un bref séjour dans le Masaï Mara. Vous les avez sans doute déjà vus sur le petit écran traverser la rivière Mara. J’aurais tant voulu voir ce spectacle l’an dernier, mais pas de chance, au moment précis où les bêtes s’apprêtaient à traverser, j’avais été obligé d’aller secourir des camarades embourbés dans un ruisseau. Une toyota bien entendu.
Cette année, deuxième chance. Le Moutain Club of Kenya organise à nouveau la semaine « special campsite » dans le Mara Triangle. L’idée est de réserver un camping au milieu de nulle part pour une semaine, et viens qui veut, quand il veut. Cette fois ce sera Maji Ya Ndege, coincé entre un marais rempli de hérons, grues, jacanas … et la rivière Mara, dans un bosquet bien ombragé. Super !
Cela prend la meilleur partie d’une journée pour rejoindre le Mara depuis Nairobi, mais la route est plutôt bonne et peu encombrée, bref pas trop stressante. A peine passé la porte, nous apercevons une zone herbeuse avec pléthore de girafes, éléphants, zèbres, élans, topis, phacos, buffles … Je ne vais pas vous embêter avec tout ce que j’ai vu, le Masaï Mara est tellement extraordinaire que vous n’y venez pas pour simplement voir les animaux. Il y a une telle profusion que vous venez pour voir des scènes exceptionnelles !
Et ma fois on est servi : des lions sur une carcasse, des vautours qui se chamaillent avec des chacals pour les restes, une hyène qui court avec une patte dans la gueule, un lion qui grimpe à un arbre … oui, on a eu droit à tout cela.
Regardez ce que j’amène pour l’apéritif
Plus la fameuse traversée de la rivière Mara et tous les jours cette année ! Alors que l’an dernier avait été une suite de frustrations, cette fois tous les matins vers 7h30 nous arrivons pour voir des troupes gigantesques de gnous s’agitent sur l’autre rive. Et devant la pression des nouveaux arrivants qui arrivent d’aussi loin que l’on puisse voir sur l’horizon, le troupeau grandi, les meuglements s’amplifient et le mouvement un temps stoppé par la rivière reprend.
Le dernier jour pendant plus de deux heures, nous les voyons littéralement sauter dans la rivière dans un nuage de poussière, et nager de manière frénétique vers la rive opposée, grimper la berge complètement shootés à l’adrénaline et repartir en file interminable vers le Sud. Quelques zèbres se mélangent avec eux, des hippopotames les observent mais surtout des crocodiles gigantesques leur font une macabre haie d’honneur.
Rien de tel qu’une plongée entre amis
Bien entendu, ce qui doit arriver arrive : celui qui passe trop près des énormes mâchoires se voit inévitablement happé par le reptile. Nous assistons à cette tragédie vingt fois ? trente fois ? les malheureux gnous se débattent du mieux qu’ils peuvent pour ne pas être noyés, mais rares sont les survivants. Et les morts sont souvent abandonnés par les crocodiles, qui retournent immédiatement au banquet à la recherche d’un autre morceau de choix.
Le plus triste est de voir les petits gnous qui restent à meugler sur la berge opposée pour appeler leur mère, de qui ils viennent d’être séparés. Pas facile au milieu d’une telle foule, et ils paniquent, se jettent à l’eau pour retraverser dans l’autre sens … les crocodiles semblent avoir un sixième sens pour les repérer et peut être, n’est-ce pas plus mal que de mourir lentement orphelin dans la savane. Le spectacle est à la fois grandiose et tragique.
Aussi vorace qu’un morse
Nous l’alternons avec des grandes virées dans le parc entre les colonnes de gnous, à la recherche des lions, guépards et léopards. Certains ont plus de chances à ce jeu que d’autre. Par deux fois, nous grimpons l’escarpement pour profiter d’une vue vers les plaines sans fin du Serengeti. Les journées se terminent par une pause au coucher du soleil avant le retour au camp.
Nous irons tous en Tanzaniiiie
Puis, ce sont les soirées au feu de camp à goûter les bons petits plats de Moses, mon cuisinier, à préparer les prochaines aventures. Les nuits dans les tentes sont emplies des bruits les plus divers : une famille de hyènes qui rient comme des démentes, des rugissements de lions dont on se rassure en pensant qu’ils sont de l’autre côté de la rivière. Enfin, c’est ce que les deux rangers qui nous rejoignent chaque soir nous disent.
Santé camarades !
Deux scènes pour la fin. La première, je suis réveillé en pleine nuit par des branches qui craquent tout près de ma tente. J’entrouvre la porte et glisse l’objectif de mes jumelles de visions nocturnes puis j’essaye d’ajuster. Apparaissent à quelques mètres une défense et une trompe. L’éléphant est si près que je n’arrive pas à le voir en entier ! Je retiens mon souffle et essaye de garder mon calme. Petit jeu auquel il gagne haut la main. Imperturbable, il finit son casse croute avant de continuer vers un autre arbre plus éloigné, ouf …
Depuis la voiture …
La seconde le lendemain matin, je m’éloigne vers des buissons armé d’un rouleau de papier toilette chargé de feuillet triple épaisseur quand j’entends un rugissement juste en face de moi. C’est certain, ce n’est pas de l’autre côté de la rivière et je ne pense pas qu’un confetti de rouleau de pécu amuserait Monsieur Lion. Aussi, je retourne sagement vers ma fidèle land rover dans lesquels mes camarades se sont déjà enfermés. Je démarre pour aller voir et en avoir le cœur net. A peine trente mètres, et nous voyons débouler un superbe mâle. Il entreprend la tournée de marquage de son territoire, ce qui consiste à pisser copieusement sur tous les buissons et à rugir à intervalle régulier.
C’est certain, il est chez lui. C’est peut être le bon moment de rentrer à Nairobi.
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- Écrit par : Rémi Fritsch
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Pour ce premier samedi d'octobre venteux et pluvieux, pour donner suite au cinquantième anniversaire de l'opération "Précontinent III", un jeune Morse accompagné d'un ancien ont fait une plongée rétro.
Au menu: Fenzy (bouée de remontée ou stabilisation, peut servir aussi en cas de panne de détendeur de respirer le temps de la remontée ), Royal mistral (un ancêtre des détendeurs avec pour particularité de n'avoir qu'un étage et deux tuyaux annelés qui permettent l'aspiration et l'expiration) ainsi que deux vieux Profondimètres dont un à aiguille trainante, un sablier de 3 minutes pour palier de sécurité à 3 mètres, tables de plongée, montres et une lampe Aqualux de la Spirotechnique.
Après 25 minutes de plongée dans la calanque du bout du monde et une profondeur maximale de 8 mètres, nos deux Morses sont rentrés à la base de Callelongue avec la joie d'avoir pu réaliser cette plongée rétro.
Photos Marc MORAND
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Samedi 26 septembre: 9h30 départ du "SuscleII", à son bord 19 plongeurs avec comme pilote notre fidèle "Bernard" sous la houlette de Jean-Ppierre comme DP.
Direction le Veyron, mais suite à la panne du GPS et du sondeur, le DP à décidé de plongér sur "la pierre de Cassis" (La pierre à Jean-Pierre)
A signaler la présence du Rédacteur en Chef de la revue fédérale "SUBAQUA" accompagné de son épouse, pour aller faire une plongée avec les Morses de Callelongue.
9h45 Lucien et moi nous voilà au chevet de la roue droite de la remorque de notre fidèle "BarracudaII", son démontage ne fut pas une mince affaire, car la rouille avait pris possession des boulons, qui au bout de nombreux efforts et d’un certain temps, ont fini par céder.
10h40 l’assemblée générale du CIQ m’appelait.
Bruno était déjà sur place, nous avions la procuration de Geneviève.
Après le rapport moral du président Guy Barotto, Yves Moraine, le Maire du 6° & 8° arrondissement a pris la parole, suivi du délégué à la mer Didier REAULT ainsi que le responsable du "parc naturel des calanques", du responsable de la sécurité, etc…
11 h François arrivait pour donner une touche finale au travail commencé sur la remorque du "BarracudaII" en sortant les coussins des vieux roulements récalcitrants et y mettre les nouveaux, bravo les gars car ce n’était pas une mince affaire et grâce à ce travail d’équipe la mise à l’eau de notre Zodiac sera un jeu d’enfant !...
A l’apéro nous avons pu féliciter Morgane qui est venue pour nous montrer sa progéniture et fêter la naissance de sa fille Anna.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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En ce samedi 19 septembre, nous étions 11 Morses au départ de Callelongue à 9h 30 pile (c'est à noter!) sur notre bateau, le fidèle "Suscle II", à la barre le beau Mario. Direction la calanque du "Pouars" (appelée plus souvent le port naturel de l'île Plane) , par un mistral bien établi et une mer légèrement agitée.
A notre mise à l'eau : Marc (non éternel binôme) et moi, partons en direction du tunnel, que nous franchissons dans une eau à 22° et une visibilité moyenne, dés notre sortie du tunnel nous sommes impressionnés par la faune, nombreuse et variée qui nous entoure, de nombreux sars de toutes tailles, qui mangent des restes de méduses en bon nombre, des daurades de très belles taille déambulent sous nos yeux et se prêtent même volontiers à nos prises de vue, tandis que les bancs de saupes nous entourent d'une belle sarabande, les rougets eux sont afférés à trouver leur nourriture en fouillant dans le sable, relevant ainsi une poussière de sable comme une légère fumée, nous ferons plusieurs photos d'une belle moule nacre sur notre passage, quelques gobies se trouvaient sur le sable à l’abri d’un rocher, pour s'y cacher à la moindre alerte, de retour dans la calanque une vie aussi abondante nous attendait. Bref après 62 minutes de plongée et une profondeur maxi de 32 mètres nous revoici à bord pour un retour à la base, le mistral s'étant renforcé ainsi que la mer.
Le soir j'ai pu assister à la conférence de l'anniversaire de "Précontinent III" qui s'est déroulée à la base nautique du "Roucas blanc" promenade Georges POMPIDOU, où les 6 protagonistes étaient à nouveau rassemblés: André Laban (chef de mission), Claude Wesly, Christian Bonnici, Raymond Coll, Jean-Claude le Péchon et Yves Omer.
Photos : Marc Morand / JeanClaude Eugène
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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En ce samedi 12 septembre, les Morses de la section plongée de Callelongue pour le deuxième samedi consécutif, ayant répondu présent en nombre, nous avons sorti nos deux embarcations. Une quinzaine sur le " Suscle II" et 6 autres sur le "Barracuda II" pour faire une plongée sur "les Moyades" un petit îlot qui se trouve à la pointe ouest de l'île de "Riou". Marc et moi étions sur le "Suscle" avec à la barre "Bernard" notre fidèle pilote, direction "Riou".
A l’aller nous avons été très ballotés et aspergés par une mer formée, avec une houle surface et un vent "sud-est" soufflant entre 40 et 60 km/h.
Après avoir mouillé au pied de l'îlot des "Moyades" nous voici prêts pour la plongée, mise à l'eau des palanquées et la plongée commence, par un léger courant au départ
car nous étions à l'abri de l'îlot. Marc et moi nous commençons notre descente dans une claire et une température très agréable 23°, nettement mieux que le samedi précédent.
Après 57 minutes de plongée par une profondeur maxi de 24 mètres, nous avons croisé des couples de chapons de belle taille , dont certaine femelles étaient prêtes à mettre bas, un sar tambour qui nous à joué le modèle, en se déambulant sous nos appareils photographiques, les daurades elles aussi n'étaient pas en reste, bien souvent en compagnie de sars de toute les tailles, les girelles et quelques royales étaient de la parade, nous avons aussi pu croiser un beau mérou qui s'en est allé se cacher entre deux gros blocs de rocher, les saupes elles nous ont concocté un défilé digne d'un 14 juillet. Bref c'était encore une belle plongée.
De retour au club nous avons partagé un repas en toute convivialité et en fin de repas, toujours des discutssons très culturelles, où parfois émerge des mots inconnus par beaucoup d’entre nous, expl : Cyprine ? C’est le liquide que sécrètent les glandes de Bartholin d'une femme en cas d'excitation sexuelle.
Photos: Marc MORAND / Jean Claude EUGENE.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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