Le coin des Morses
Pour ce premier samedi d’août, nous avons sorti le "Barracuda 2" pour une plongée dans la rade.
Marc comme DP avec comme palanquée, Mario, Luc, Christian, Rémi et Jean-Claude, dès notre sortie de la calanque vue le vent sud-est qui soufflait nous décidons d’un commun accord de faire une plongée sur le "LIBAN" épave mythique qui fit de nombreuses victimes au début du siècle, un accident maritime encore presque inexplicable: par beau temps, le Liban faisant route sur BASTIA et l’INSULAIRE sur MARSEILLE. (Les navires se sont vus, et ordre a été donné par les deux commandants de virer à tribord afin de se croiser. De peur de heurter les petits rochers autour de l’île Maire, le commandant de L’insulaire ordonne à bâbord toute et va ainsi déclencher la catastrophe. L’insulaire se dirige alors sur le Liban et le percute très violemment sur bâbord).
Arrivée sur les lieux nous croisons quelques kayakistes, dont un ressemblait étrangement à notre Lulu national, ce qui nous a mis un doute sur la reconversion de notre président de la section plongée ?
Après l’ancrage sur le site, mise à l’eau de la première rotation composée de deux binômes.
A la sortie du premier binôme, mise à l’eau de notre palanquée: Marc, Christian et meszigues. Arrivés sur l’épave, nous croisons: Sars, Daurades, Dentis, dans les cales des Rougets de très belle taille, dans un des mâts un homard nous regarde tout en se servant de ses pinces pour nous impressionner, dans un autre mât de diamètre supérieur, un autre homard d’une taille impressionnante, un peu plus loin un mérou se prélasse sur une tôle de l’épave.
Le temps passant vite, nous voilà pour notre remontée sur les pharillons où les Axinelles ont pris possession des lieux.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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C’est parti, en ce dernier samedi de juillet, après un vendredi soir d’orage, voilà le beau temps revenu.
Les Morses de la section plongée de "MSLC", embarquent sur le Suscle2 avec aux commandes notre fidèle pilote Bernard, direction l’île de Riou.
Arrivée sur les lieux de notre plongée "l’impérial de terre", une des plus belle plongée de la rade.
Les palanquées formées et le briefing fait par notre DP, Geneviève, Marc et moi même, notre trio photos cinéma habituel se met à l’eau.
Dès nos premiers coups de palmes une faune très variée nous accueille: sars, congre, murènes, rougets de belle taille, mérou, sans compter sa flore gorgones rouges, barbe de Neptune et son corail rouge.
Photos: Marc MORAND
Après une plongée digne du mois de juillet, nous faisons un arrêt dans la calanque de Monastério, où Denis, Geneviève et Bruno ont effectué 3 baptêmes de plongée.
Photos : Jean Claude EUGENE
Dans l’attente nous avons pris le pastis, que je n’avais pas oublié de mener et même que j’ai bu dans l’eau de la calanque, un régal.
Tout fiers de montrer leur diplôme, nos nouveaux baptisés seront certainement de futurs plongeuses et plongeur.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Boulègue, Bouléguons, Boulègeade."
Samedi 19 juillet 2014, nous sommes prêts pour plonger sur "la Boulègeade et sa grotte", un site inhabituel, proposé par Denis (un de nos moniteurs bénévoles).
Notre fidèle embarcation le "Suscle II " et Bernard son pilote se trouve bloqué, à la pointe rouge pour alarme technique.
D’où changement d’équipage et de palanquée : deux de nos Morse de la gente féminine Morgane et Nathalie, décident de faire une plongée orientation dans la calanque, sous la surveillance de deux moniteurs Serge et Marc sur le quai du petit port de Callelongue, sans oublier le fanion alpha signalant des plongeurs et l’incontournable bouteille d’oxygène.
Une autre équipe de 8 morses, dont je fais parti décide aller faire la plongée de la boulégeade avec notre deuxième embarcation le" Barracuda п", ce qui nous a permis d’essayer le treuil de l’Ami "Dido", installé le samedi précédent.
Direction l’île de "Riou" par un vent de sud est établi et une mer légèrement formée, arrivée sur les lieux, un bon nombre d’embarcation sont déjà là avec leur chargement de plongeurs.
Après avoir jeté l’ancre dans la calanque de la Boulègeade, à l’abri du vent et s’être équipé, mise à l’eau de l’équipe sous la houlette de Denis, qui prend la tête des palanquées : (Patrick, Luc, Didier, Philippe, Alain, Geneviève, Jean Claude) ; en direction de la pointe de la calanque main gauche en direction de la "Grotte de la Boulègeade"
Nous voici, à l’entrée par 12 mètres de profondeur et pas évidente à trouver. Nous y entrons un par un au début un rétrécissement pour arriver dans un boyau assez large et un fond plus ou moins sablonneux, (dont les palanquées précédentes ont pas mal relevé) La grotte y abrite un très beau Congre, des petite Langoustes, des crevettes grise (dites "Calambeau" pour les pêcheurs à la ligne), une belle Mostelle, le boyau s’élargissant vers la sortie où une belle voute est habité par du Corail rouge tout en fleur.
Sortie de la grotte nous retournons main droite, une faune très abondante : labres de différente couleurs, sars, daurades, Girelles et plusieurs Royales, nous accompagnent, jusqu’à notre "Barracuda п" en bref une belle plongée que je n’avais jamais faite.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Samedi 12 juillet, le mistral continuant à souffler, me voici arrivé vers les 8h30 à notre base, ce qui n’est à mon habitude, mais je me suis réveillé plus tard que d’habitude. Accueilli par Henry Blais, un de nos plus anciens moniteurs, le très matinal Denis et deux Clermontois Pierre et Patrick, eux arrivée la veille. |
Photo: Mickael Paitry |
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N’ayant pas très bien dormi et ce mistral persistant, ne m’inspirant pas, je décide de rester avec Lucien sa compagne Anne-Marie, (sortie d’une rééducation à LACIOTAT), Christian et mes zigues pour mettre un peu de l’ordre et accomplir quelques travaux au club |
I- Dés l’ouverture de la poubelle une odeur pestilentielle nous embaume les narines d’où, nettoyage et récurage de la dite poubelle et désinfection à la javel. II- Autre problème récurent la fuite d’eau de la chasse des WC hommes, d’où nettoyage de l’intérieur de la réserve d’eau et siliconage de fente qui produit cette fuite. III- Récurage des plaques de grills du barbecue à gaz (encore un des 10 commandements de Neptune pas respecté !) IV- La mise en place du treuil offert par notre Ami Le Têtard, pour le Barracuda II.
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Tandis qu’une équipe des morses, embarquait sur le Suscle II, piloté par Bernard (notre fidèle capitaine) pour une plongée sur le grand Congolué et plus précisément sur la pierre de Cassis (connue sous le nom de la pierre à Jean-Pierre) où Mérous, Dentis, Saint Pierre, Sars tambours, Mostelles, etc. ont réservé un accueil digne de nos Morses. L’heure de l’apéro arrivant, nous avons pu déguster les charcutailles artisanales apportées et préparées par nos deux Clermontois, sans oublier le fromage d’auvergne pour terminer le repas. Et comme d’habitude les grands moments de culture philosophique qui égrainent le temps de l’apéro et continuent tout au long du repas. Voilà un samedi ordinaire des morses de Callelongue la calanque du bout du monde. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Cela fait 3 ou 4 plongées qu’avec Guitou, nous plongeons dans les mêmes conditions que le Challenge : binôme pour la plongée et uniquement pour la plongée, tout ce qui concerne la photo c’est chacun pour soi. Nous devons chercher individuellement 5 sujets animaliers différents. Guitou qui a déjà à son arc plus d’une dizaine de compétitions, me précise que le binôme peut trouver un sujet et après lui avoir tiré le portrait, fait en sorte qu’il parte ou que la photo future soit impossible (exemple : en soulevant toutes les particules environnantes de façon à troubler l’eau). Etonnée, je lui demande : même si tu es avec un copain ? Et oui, me rétorque Guy, imagine que je sois avec toi en compétition, je ne te montre plus les sujets que je photographie. Donc, je m’entraine depuis à trouver toute seule mes 5 sujets animaliers, ce qui parfois est impossible. Je reprends même mon bouquin de biologie pour repérer toutes les espèces animalières méditerranéennes. Le 21 avril à 8 heures nous nous retrouvons, sur le port de Cassis, c’est le jour J. Guitou est en binôme avec Laurent et moi avec Robert ( deux copains de la commission audiovisuelle). Guitou et moi somme séparés, il est sur le deuxième bateau. Cela ne l’empêche pas d’être bienveillant à mon égard : « Allez ma belle, bonne chance et on va tous les fracasser ! » Me lance-t-il au moment de la mise à l’eau. Moi de mon coté je me suis renseignée auprès de mon binôme pour savoir si lui aussi avait l’esprit compétiteur. Surprise, il me certifie que nous allons faire une plongée cool et que l’on se montrera tous les sujets. C’est donc en confiance et rassurée que je m’immerge. |
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Nous sommes sur le site du jardin de Cassis, profondeur maxi 20 mètres. Dès l’immersion sur la première gorgone blanche je vois une petite porcelaine blanche (simnie), mon binôme est fou de joie. Pendant qu’il tire le portrait de la simnie, je trouve tout près une limace Felimida, Robert n’en revient pas ! Le temps qu’il prenne en photo la limace, j’aperçois dans un trou un petit congre. Bingo en 15 minutes nous avons dans la boite 3 sujets, reste plus que deux autres espèces. Le moral est au beau fixe. Mais malheureusement, le temps passe, la bouteille se vide et nous ne trouvons plus rien, même en inspectant chaque petit recoin, chaque petit trou. Le stress commence à monter, on ne lâche rien, j’essaye de shooter une girelle et un serran qui ne cessent de tournicoter. Désespérée je me rabats sur un oursin. Robert m’annonce la fin de plongée nous remontons et rendons nos cartes au commissaire ? Les dés sont jetés. Nous verrons bien… Nous nous retrouvons au repas, Guitou semble confiant, il a ses 5 sujets. Le dimanche matin, c’est le verdict, la projection commence par le dernier, le 19ème , pas moi. Yes ! Je ne suis pas la dernière, le suivant pas moi non plus, 11ème mon binôme Robert, 10ème mon Guitou et enfin 9ème moi ex éco avec une autre fille. Etonnée par ma place car franchement je n’étais pas contente de moi. Mon Guitou en venant me féliciter me dit « il faut que tu écrives un article pour dire aux Morses qu’ils peuvent être fières de nous, et lorsque sur le bateau nous prenons de la place avec nos caisses, finalement c’est pour la bonne cause. D’autant que tous les deux on ne va pas s’arrêter là. D’ailleurs, Guitou s’est classé 5èmes / 20 à la compétition de Strasbourg le weekend dernier. |
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- Écrit par : Martine Malegue
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