Le coin des Marmottes
Après la trêve estivale, Patrick nous propose une petite randonnée sans difficulté pour nous dérouiller.
Après avoir stationné les véhicules sur le parking situé à côté du port des Tamaris, dos à la mer, nous prenons une sente caillouteuse sur une cinquantaine de mètres. Au sommet, nous bifurquons à gauche, nous passons sous le beau viaduc en pierre du chemin de fer de la Côte Bleue et empruntons un chemin dégagé qui passe dans un sous-bois.
Tout au long de la randonnée, nous cheminons sous des pins magnifiques, accompagnés par le chant des cigales. Nous traversons des vallons ombragés qui contrastent avec la garrigue sauvage. Lorsque la vue se dégage, nous pouvons admirer de beaux points de vue: de Carro à Marseille avec l’île Maïre et l’archipel de Riou.
En fin de randonnée, au débouché du vallon boisé d’Artou, nous traversons un tunnel-buse sous la voie rapide. Un peu plus loin, nous passons sur le pont pavé du chemin de fer et parvenons au village de la Couronne. Nous traversons l’anse de la Baumaderie et arrivons en surplomb de la plage de Sainte Croix encore bien fréquentée à la mi-septembre. Enfin, nous rejoignons la calanque de la Tuilière qui recueille un maximum de résidus de posidonie (plante aquatique), ce qui forme sur la plage des bancs entiers de cette plante qui protège le littoral. Les voitures sont à un jet de pierre.
Nous nous séparons, heureux d’avoir pris un gros bol d'air pur et de calme à l'écart du bord de mer surpeuplé dans un véritable havre de paix dans un espace naturel préservé.
Photos: Geneviève MARTIN
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Les joyeuses marmottes de MSLC se sont donné rendez-vous à Larche (Alpes de Haute Provence) vendredi 6 juillet pour leur traditionnel week-end de fin de saison.
Après avoir investi les lieux, un gîte communal spacieux situé derrière l‘église, nous avons partagé apéritif et dîner copieux.
Le lendemain matin, à l’heure fixée (8h00), sac sur le dos et armés, chose exceptionnelle, de bâtons (à cause d’éventuels névés), nous voilà partis à la découverte de la tête de Viraysse et de ses fortifications, les plus hautes d’Europe: 17 kilomètres et 1 150 mètres de dénivelé!
A deux pas de notre logement, nous prenons une petite route qui suit le torrent de Rouchouze et qui se transforme rapidement en piste menant à un point de captage d’eau. Puis, nous prenons à gauche à flanc de montagne. Nous cheminons entre des étendues fleuries.Nous entendons des cris de marmottes que nous apercevons au loin. Nous n’avons, malheureusement, pas pu les voir de près.
La montée, assez raide au départ, nous conduit au col de Mallemort (2 558 mètres). En contrebas, nous découvrons les baraquements de Viraysse. Ces casemates, blotties au pied de La Meyna (3067 m), afin d’échapper aux tirs des canons transalpins, lugubres et inhospitalières, de même couleur que celle de la roche qui les entourent, sont en partie détruites. Elles ont fait partie du dispositif de défense de la ligne «Maginot», décidé en 1930, dix ans avant la montée du nazisme. Cette caserne qui logeait officiers, soldats et trains de mulets devait pouvoir protéger la batterie en cas d’attaque. Elle possédait un «édicule Goux», l’ancêtre de nos toilettes modernes.
Nous approchons du but de notre randonnée. Nous empruntons un sentier qui décrit de larges lacets sur plus d’un kilomètre et qui demande une petite heure de marche. A l’origine, existait une étroite piste militaire carrossable qui menait jusqu’au sommet de la tête de Viraysse où se dresse la batterie de Viraysse (2 772 m). Il n’en subsiste que cet étroit sentier.
La batterie de la tête de Viraysse est propriété privée. Nous n’avons donc pas pu y accéder.
La mission de la batterie de Viraysse, construite en 1885, était de surveiller la frontière et les débouchés possibles partant du col de Mouges au col de Larche. Elle était, en effet, la seule à avoir une vue directe sur l’Italie. Elle était prévue pour six canons Lahitolle de 95 mm.
Au sommet, nous faisons notre pause pique-nique tout en profitant d’un superbe panorama sur l’Italie, le Mercantour ainsi que l’Ubaye.
Nous empruntons le même itinéraire pour regagner notre logement et nous reposer afin d’être dispos le lendemain. Une petite incursion au col de Larche pour quelques emplettes nous permet de découvrir une œuvre de David Renaud, la « table relief » combinant la table d’orientation avec le plan relief des alentours.
Dimanche matin, après avoir remis en état les lieux et chargé les voitures, nous quittons Larche à 8h00. Direction le col de Larche.
Nous sommes dans le parc du Mercantour. Nous empruntons un GR de pays qui longe le torrent de l’Orrenaye et qui constitue la partie la plus raide de la randonnée. Les paysages sont superbes dès le début. Les parties un peu plus pentues ne sont jamais très longues et nous parvenons à une bergerie en une heure environ. Un énorme troupeau de moutons et de chèvres aux larges cornes évolue à flanc de montagne.
Nous cheminons tranquillement dans le très beau vallon de l'Orrenaye au milieu des marmottes que nous ne pouvons encore pas approcher. Nous progressons entre la masse du Bec du Lièvre qui culmine à 2 770 m au nord-ouest, et la Tête des Blaves (2750 m) à l’est.
Le torrent de l’Orrenaye nous accompagne en se déversant en petites cascades au pied d’un immense pierrier dont le gris métallique contraste avec le vert des pelouses alpines. Le chemin amorce une montée vers le nord-ouest.
Au-dessus pointent les aiguilles de l’Orrenaye (2 833 m). Plus loin, le lac de l’Orrenaye (2 411 m) se niche en aval du sentier. Ses eaux reflètent toutes les nuances de bleu et de vert, et viennent battre une plage de cailloux ocres. Le lac est entouré d’un paysage de montagne grandiose où stationnent quelques névés, même en plein été. Au nord-est, la masse noire et torturée de la Tête de Moïse (3 104 m) domine le paysage.
Les plus fatigués restent prendre un peu de repos . Nous, plus courageux, longeons la rive Est du lac et continuons jusqu’au point culminant de la randonnée, le col de Roburent (2 502 m) que nous atteignons après une trentaine de minutes d’ascension depuis le lac. Ce col marque la frontière avec l’Italie. Dans les pelouses au niveau du col se trouvent d'anciennes bornes frontière en pierre, marquées de la fleur de lys côté français et de la croix de Savoie du côté italien. Elles marquaient autrefois la frontière entre l’Italie et le Duché de Savoie.
Du col, le Lac de Roburent (2 426 m) se découvre. Il est absolument magnifique avec sa presqu’île, entouré de verdure et le petit sommet dans le prolongement. Il est d’un bleu éclatant dans ce monde minéral. Le Monte Scaletta (2840m) à gauche et au fond les cimes frontalières du Mercantour.
Remplis de toute cette beauté, nous prenons le chemin du retour. Nous retrouvons nos amis au bord du lac de l’Orrenaye et entamons la descente par le même itinéraire.
14h00, la balade se termine.
Bravo, tout le monde est allé (presque) jusqu'au bout malgré un dénivelé assez important, et l’altitude.
Un grand merci à notre accompagnateur, Patrick, qui nous permet, tout au long de l’année, de découvrir des sites intéressants.
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En ce début d’année, nous nous retrouvons à Velaux pour une randonnée qui nous amène à la croix de Rognac et sur le plateau de l’Arbois battu par les vents où la végétation s’est adaptée. C’est un socle de calcaire qui culmine à 271 mètres et domine l’étang de Berre à l’Ouest et est dominé par Sainte Victoire à l’Est.
C’est en 1900 que la célèbre Croix de Rognac est érigée par Auguste Constant et Eugène Barthélémy. C’est une construction métallique dressée sur un socle de pierres maçonnées.
Placée au bord de la barre rocheuse du Cousta qui surplombe le village, elle est visible de très loin. Elle est éclairée la nuit.
Certains pensent que cet édifice pieux a été érigé pour célébrer l’aube du 20ème siècle. Mais, selon les croyances locales elle serait un cadeau de la part de la famille d’un enfant de quatre ans tombé de la falaise et ayant miraculeusement survécu.
Pour démarrer notre randonnée, nous empruntons le chemin du vallon du Duc qui longe des champs cultivés et qui passe entre des propriétés, parmi lesquelles la ferme du Vallon. En semaine elle accueille les visiteurs dans son cadre "nature" entre pinède et oliviers pour leur faire découvrir ses produits aux saveurs authentiques. Malheureusement nous sommes dimanche et les exploitants jouissent de leur repos dominical bien mérité et nous resterons sur notre faim.
Peu après, nous quittons la piste et prenons un petit sentier qui s’élève dans la garrigue jusqu’au plateau. Arrivé à celui-ci, nous prenons à gauche une piste que nous suivons jusqu’à La Croix de Rognac.
Le point de vue impose une petite halte. Nous avons une vue imprenable à 360°. Au pied de la falaise, de belles oliveraies précèdent le complexe industriel de Berre l' Etang.
Notre ami Patrick prie les dieux des randonneurs afin que le vent cesse … en pure perte !
Nous nous dépêchons de reprendre notre route car le vent est violent. Le chemin qui longe la falaise nous amène à un parking. Là, nous prenons sur la gauche une petite route qui va vers le domaine de Saragousse qui s’étend sur 20 hectares exploités depuis 1948 par la famille Robaldo. Elle produit un vin d’un délicat rose pâle et brillant, fruité aux arômes de pêche blanche et parsemé de notes minérales.
Au loin se profile la tour de guet. Nous ne nous y rendons pas afin d’éviter d’être davantage exposés au vent.
Après nous être restaurés à l’abri, nous poursuivons notre route au milieu d’une jolie plaine cultivée sur ce poumon vert qui est un véritable paradis pour les sportifs et les promeneurs.
Après le jas des vaches, un large chemin nous descend dans la plaine. Nous atteignons le chemin de l’Arbois puis celui de Marseille, terme de notre randonnée. Après l’effort, tradition oblige, nous partageons un gâteau des rois avant de nous séparer.
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La Sainte-Baume forme comme une marche entre la Provence occidentale et la Provence varoise. Arbres majestueux et riches sous-bois cohabitent dans les vallons. Le massif offre un micro-climat très particulier. Les nuages arrivant de l’Est ou du Sud Est s’accrochent facilement le long de la crête. La forêt de feuillus y retient l’humidité. Il en résulte une richesse hydrologique importante, rare en Provence et une végétation originale, juxtaposant flore et arbres provençaux aux espèces alpestres.
Cette balade au départ d’Auriol, proposée par notre accompagnateur Patrick, nous a fait découvrir les multiples facettes de la Sainte Baume : vallons encaissés et humides, plateaux de garrigues emplis de lumière, pentes ombragées et fleuries, à-pics calcaires vertigineux, véritables balcons de la Provence.
Nous stationnons nos véhicules aux Encanaux, site remarquable de la commune d’Auriol, qui est le point de départ des itinéraires de randonnée vers le massif de la Sainte- Baume. Il offre aux visiteurs une promenade agréable le long de la rivière jusqu’à sa source. Le site est équipé de tables de pique nique et d’un parcours sportif.
Cinquante mètres avant le Pont des Encanaux, nous prenons à droite un sentier qui s’élève rapidement au dessus de la rivière. Cet ancien chemin muletier, comme en témoignent les soubassements en pierre sèche, permet de remonter le ravin des Infernets et celui de la Coutronne, jouant sans arrêt avec le lit du ruisseau. Celui-ci est non pérenne et progresse sur de belles dalles calcaires érodées en cuvettes. La végétation est mixte, mêlant joncs, prêle, chèvrefeuilles et végétation plus sèche telle que pins, argelas et pèbre d’aï...
Ce sentier nous conduit à un plateau dégagé puis jusqu’à une piste sur la droite, au pied du Tour Cauvin, dent rocheuse pelée. D'où le nom de tour chauve ou « cauvin ».
Au col de Cros, nous allons en direction du col de Bertagne à la végétation rase et sèche qui contraste nettement avec la forêt du vallon
Après avoir déjeuné au soleil à l'abri du vent, nous rejoignons un monument, dédié aux Excursionnistes morts pour la France durant les première et deuxième guerres mondiales.
Nous profitons du superbe point de vue :
au sud : la plaine cultivée de Cuges-les-Pins, l’île de Porquerolles, Bandol,
puis vers l’ouest, La Ciotat, la baie de Cassis, Marseille, le massif du Garlaban, la Chaîne de l’Etoile et la descente vers Gémenos…
C'est déjà l'heure du retour par le même chemin. Un grand merci à Patrick pour avoir mené cette belle promenade et à tous pour la bonne humeur tout au long de la journée.
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Pour débuter la saison 2017-2018, notre accompagnateur Patrick nous propose une petite randonnée qui nous conduit jusqu'à Sormiou.
Encadrée par les deux presqu’îles de la crête de Sormiou au Sud-Ouest, et de la crête de Morgiou au Nord-Est, la calanque de Sormiou est la plus connue et la plus fréquentée des Marseillais.
Elle compte une centaine de cabanons et dispose d’un petit port abrité par une digue.
Le Chemin de Morgiou traverse les Baumettes, quartier de Marseille. Après les dernières maisons, un parking a été aménagé par le Conseil général. Nous y laissons les véhicules et entamons notre randonnée. En ce début d’année, nous ne sommes pas nombreux : outre Patrick, notre accompagnateur, Dominique, Bernard, Mario et moi, Geneviève.
Nous traversons le parc des Baumettes et, au fond à gauche, nous empruntons le sentier de couleur rouge qui monte progressivement jusqu'à une large piste que nous prenons jusqu'à atteindre le col des Baumettes (166m) d'où nous avons de beaux points de vue sur Sormiou, ses cabanons et sur le Bec de Sormiou.
Passé le col, la descente sur Sormiou commence et s'achève au niveau du grand parking en sable.
Nous déambulons à travers les fameux cabanons et empruntons, sur la droite de la calanque, un sentier qui se dirige vers le cap Sormiou en passant au-dessus de deux petites criques jusqu'au le cap Redon. Nous décidons d'y faire notre pause déjeuner.
Reposés, nous retournons au niveau de la plage de sable clair
Sur la gauche de la calanque, le sentier emprunte une voie assez large bordée de cabanons jusqu'au petit port de Sormiou. Nous passons au dessus de deux petites plages de galets avant d'attaquer l'ascension de la crête de Morgiou. Le port disparaît au fur et à mesure de la montée.
Après 800 mètres de bonne côte et le franchissement d'un passage délicat, une vue imprenable s'offre à nous
Le sentier nous dirige sur la crête de Morgiou où un grand cairn nous indique la position du "carrefour" (230m). La vue est saisissante. Le panorama s'étend au sommet de Marseilleveyre qui domine le Plateau de l'Homme Mort, court le long de la Crête de Sormiou, plonge dans la Méditerranée par les rochers élancés du Bec de Sormiou. De l'autre côté, le Mont Puget finit par s'élancer à la Grande Candelle.
Nous poursuivons notre route par le col des Escourtines (179m) et arrivons au vallon des Escampons, petit vallon boisé et calme fréquenté par des escaladeurs.
Le nom « d’Escampons » de ce superbe espace naturel du 9ème arrondissement à proximité de la Prison des Baumettes ne vient pas du verbe « escamper » qui signifie «s’esquiver», «se retirer furtivement»,…ce qui aurait pu être un clin d’œil aux prisonniers qui depuis 1933 ont tenté de s’échapper de leurs cellules! L’ancien nom du lieu était «les camps ou campons / campouns» (les petits champs) déformé au 20ème siècle en escampons.
Ainsi se termine notre première randonnée de la saison. Rendez-vous est pris pour la prochaine.
Photos: Geneviève MARTIN
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