Le coin des Marmottes
Après avoir parcouru, la semaine précédente, dix-neuf kilomètres dans le massif des Costes près de l'abbaye de Silvacane sous la neige et accompagnés par un mistral glacé, l’équipe des joyeuses marmottes s’est retrouvée dimanche 17 février 2013 par une belle journée à la température printanière pour relier Niolon à Méjean | |
Le sentier débute au parking après la gare de Niolon ; il longe la voie ferrée achevée en 1913. A la première calanque, au premier viaduc nous prenons par la droite le chemin qui se dirige vers le nord. Après avoir franchi un joli pont de pierres, nous entamons une petite promenade agréable dans la colline. Nous sommes bientôt en vue du Fort qui surplombe Niolon à 190 m d’altitude et offre une vue magnifique sur la rade de Marseille. |
|
Le Fort de Niolon date de la fin des années 1880 et a été occupé par les Allemands dès la fin de l’année 1942. Après avoir visité le fort, nous reprenons notre randonnée par un chemin qui rejoint le vallon du Jonquier et le sentier du littoral, sentier qui nous conduit à la Pointe du Moulon. |
|
Nous passons en surplomb de l'ilôt d'Erevine, de sa plage de galets aux eaux turquoises et de sa tour. |
Nous explorons quelques petites grottes taillées dans la paroi rocheuse. |
La Pointe de Méjean est rapidement rejointe. Nous descendons dans la calanque pour y déjeuner. |
Pour le retour, nous mettons nos pas dans nos pas jusqu’à la calanque du Jonquier où nous prenons le sentier du littoral en contrebas de la voie ferrée. |
Par endroits, le passage est pour le moins délicat, avec notamment l’escalade de rochers et d’éboulis pas très stables qui nous permettent de rejoindre le chemin des douaniers qui longe la chaîne de la Nerthe, au pied du viaduc. Un peu plus loin (vers un tunnel de protection de la voie ferrée) se présente un passage délicat. Un chaos de rochers se dresse devant nous, il y a un petit tunnel à quelques mètres au-dessus de nous suite à un éboulement, il faut donc le contourner avec précaution par un passage étroit.. Ce dernier obstacle franchi, nous reprenons notre cheminement le long de la côte, profitant d’une vue panoramique sur Marseille. |
Après avoir parcouru, la semaine précédente, dix-neuf kilomètres dans le massif des Costes près de l'abbaye de Silvacane sous la neige et accompagnés par un mistral glacé, l’équipe des joyeuses marmottes s’est retrouvée dimanche 17 février 2013 par une belle journée à la température printanière pour relier Niolon à Méjean
- Détails
- Écrit par : Geneviève MARTIN
- Clics : 4493
Après une reprise en douceur en septembre avec une marche au phare de la Gacholle en Camargue, l'équipe des joyeuses marmottes (Patrick, Geneviève, Sophie, Bernard, Anne Marie, Pascal et Bruno) s'est lancée sur les traces d'Hannibal le Carthaginois, venu combattre les Romains lors de la deuxième guerre punique en 218 avant JC, dans les vallées des Merveilles et Fontanalbé. | |
Arrivés à Casterino, après le col de Tende en fin de journée et 4 heures de route, nous avons passé la nuit dans la petite auberge de Sainte Marie Madeleine.
Après un petit déjeuner copieux, nous avons attaqué l'ascension vers le refuge des Merveilles situé à 2 100 m d'altitude où nous nous sommes octroyés une courte pause le temps que Bernard achète un magnifique sandwich campagnard ( 8 € quand même) et que l'on boive un café . |
|
Reposés et ragaillardis, nous avons pénétré le cœur de la vallée des Merveilles et avons découvert ses « prodiges », des gravures rupestres datant d'une époque allant de 3600 à 1700 avant JC, réalisées comme offrandes aux dieux protecteurs. | |
Les principales gravures représentent des personnages anthropomorphiques tels que le sorcier, le chef de la tribu, le Christ (à ne pas confondre avec le Nazaréen) et des armes et outils de l'époque. | |
C'est au milieu de ces lieux chargés d'histoire que nous avons pris notre pause déjeuner, assis contre un rocher, à l'abri d'un petit vent et sous un beau soleil ; Bernard, appelé depuis « Œil de faucon » a vu des chamois gambadant sur les crêtes, c'était une apparition féérique !
Repus et un brin fatigués, nous avons repris l'ascension sous le mont Bego et atteint le départ de la Besse de Valmasque et son lac naturel, notre destination du jour ; le temps d'admirer le paysage (encore des chamois) et de ramasser une petite pierre en souvenir, nous avons rebroussé chemin . |
|
Partis à 8h30 le matin, revenus à 18h30 le soir, cela fait 9 h de marche si l'on compte les petites pauses pour une vingtaine de kilomètres ; un grand bravo à notre jeune recrue Anne-Marie qui malgré la fatigue a terminé la ballade, une guerrière comme on les aime ! Une fois lavés et reposés, nous nous sommes retrouvés autour d'un délicieux dîner à 20 h mais nous n'avons pas traîné, désireux de faire une bonne nuit de sommeil et de récupérer pour la suite.
Réveil à 7 h, on fait les valises car on rend les chambres le matin, on prépare son sac de randonnée et on file au petit déjeuner servi à partir de 7h30, complet, copieux, la patronne comme la veille nous prépare un thermos de café et nous voilà partis pour une deuxième journée qui nous amènera dans la vallée de Fontanalbé. Pas de gravures rupestres mais des paysages superbes et la rencontre furtive avec une marmotte ont comblé notre courte journée. |
|
On reprend la route à 15h30 et on arrive sans encombre à destination vers 19h30 à temps pour voir le choc, le classico : OM-PSG...
Un grand merci à Patrick, organisateur de sortie et accompagnateur de randonnée, aux participants qui ont bravé les difficultés avec vaillance et une pensée pour Dominique et Christine absentes ( blessure pour l'une, obligation familiale pour l'autre), mais soyez sans crainte, on reviendra avec vous! |
- Détails
- Écrit par : Bruno Novial
- Clics : 3310