Le coin des Marmottes
Dimanche 3 mars 2013, rendez-vous sur le parking de l’abbaye de Saint Michel de Frigolet pour une randonnée dans le massif de la Montagnette souvent peinte par Chabaud.
Frigolet, voilà un nom qui sonne la Provence avec un accent chantant! En pleine nature, niché au cœur de la Montagnette, ce monastère doit son nom aux innombrables touffes de thym (ferigoulo en provençal) dont sont parsemées les collines.
Nous démarrons notre randonnée par une piste rocailleuse qui monte jusqu’aux Rochers de Raous, d’où nous avons une belle vue sur la barre bleue des Alpilles. Puis nous cheminons à travers des chênes kermès, nous empruntons successivement des descentes et des montées qui nous permettent d’apercevoir le Mont Ventoux et le Luberon, les paysages de la vallée du Rhône et de la Durance.
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Puis nous entamons la descente sur Boulbon en empruntant une gorge étroite : le vallon de Saint-Michel. Cet ancien lit de torrent est bordé d’une riche végétation : figuiers, euphorbe, laurier-tin,… Des oliviers centenaires et d’anciennes restanques témoignent des cultures d’autrefois. |
Au sortir de cette gorge de plus en plus encaissée, les ruines d’une élégante forteresse médiévale épousent la forme du piton rocheux. Ces ruines sont celles du château féodal avec son donjon du XIème qui a longtemps occupé une position stratégique au dessus de la vallée du Rhône et fut une sentinelle du Comté de Provence face au royaume de France. |
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Nous gagnons Boulbon, village provençal médiéval typique. Nous passons sous la porte fortifiée, la porte Loriol avec, à sa gauche, la « Gardette » (l’ex maison des gardes qui contrôlaient les entrées et les sorties).
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Nous empruntons la rue la plus longue de Boulbon, la Grand’rue bordée de maisons anciennes aux belles façades et aux fenêtres Renaissance pour certaines. Nous grimpons jusqu’au moulin Bonnet (1776) restauré en 2002 où nous faisons une halte pour déjeuner.
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Repus, nous reprenons notre route.
Nous découvrons l’église Sainte Anne construite en 1626, puis nous empruntons la route dite de Longue Vue et la piste du « Pas du Bouquet ». Bordée de restanques et d’oliviers, elle nous mène au Mas de Raousset où nous découvrons un élevage de taureaux.
Nous cheminons de citerne en citerne, passons par le point culminant de la Montagnette (161 m), traversons les collines couvertes de végétation rase, les chênes verts et les pins d’Alep ayant été ravagés par de multiples incendies.
Soudain apparaît l' abbaye de Saint Michel de Frigolet, au milieu des pins et des oliviers. Nous décidons d’aller flâner dans les ruelles de l’abbaye.
Nous admirons l’architecture de cet ancien monastère fondé au Xème siècle par les moines de Montmajour.
La chapelle romane construite près du monastère porte le vocable de Bon remède (remède = rédemption). Les murs de la chapelle romane sont recouverts de boiseries dorées, – offertes pas Anne d’Autriche pour remercier la Vierge d’avoir exaucé son vœu de mettre au monde un fils qui deviendra Louis XIV – , et de 12 tableaux attribués à l’école de Nicolas Mignard.
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Nous terminons la visite par la boutique où se vendent des liqueurs (l’élixir du Révérent Père Gaucher a fait la renommée de l’abbaye), des sirops de fruits, savons, cierges, livres, articles religieux, remèdes à base de plantes. Nos emplettes terminées, nous rejoignons nos véhicules et reprenons le chemin du retour, fatigués mais heureux de cette belle journée.
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- Écrit par : Geneviève MARTIN
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Après avoir parcouru, la semaine précédente, dix-neuf kilomètres dans le massif des Costes près de l'abbaye de Silvacane sous la neige et accompagnés par un mistral glacé, l’équipe des joyeuses marmottes s’est retrouvée dimanche 17 février 2013 par une belle journée à la température printanière pour relier Niolon à Méjean | ![]() |
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Le sentier débute au parking après la gare de Niolon ; il longe la voie ferrée achevée en 1913. A la première calanque, au premier viaduc nous prenons par la droite le chemin qui se dirige vers le nord. Après avoir franchi un joli pont de pierres, nous entamons une petite promenade agréable dans la colline. Nous sommes bientôt en vue du Fort qui surplombe Niolon à 190 m d’altitude et offre une vue magnifique sur la rade de Marseille. |
Le Fort de Niolon date de la fin des années 1880 et a été occupé par les Allemands dès la fin de l’année 1942. Après avoir visité le fort, nous reprenons notre randonnée par un chemin qui rejoint le vallon du Jonquier et le sentier du littoral, sentier qui nous conduit à la Pointe du Moulon. |
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Par endroits, le passage est pour le moins délicat, avec notamment l’escalade de rochers et d’éboulis pas très stables qui nous permettent de rejoindre le chemin des douaniers qui longe la chaîne de la Nerthe, au pied du viaduc. Un peu plus loin (vers un tunnel de protection de la voie ferrée) se présente un passage délicat. Un chaos de rochers se dresse devant nous, il y a un petit tunnel à quelques mètres au-dessus de nous suite à un éboulement, il faut donc le contourner avec précaution par un passage étroit.. Ce dernier obstacle franchi, nous reprenons notre cheminement le long de la côte, profitant d’une vue panoramique sur Marseille. |
Après avoir parcouru, la semaine précédente, dix-neuf kilomètres dans le massif des Costes près de l'abbaye de Silvacane sous la neige et accompagnés par un mistral glacé, l’équipe des joyeuses marmottes s’est retrouvée dimanche 17 février 2013 par une belle journée à la température printanière pour relier Niolon à Méjean
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- Écrit par : Geneviève MARTIN
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Après une reprise en douceur en septembre avec une marche au phare de la Gacholle en Camargue, l'équipe des joyeuses marmottes (Patrick, Geneviève, Sophie, Bernard, Anne Marie, Pascal et Bruno) s'est lancée sur les traces d'Hannibal le Carthaginois, venu combattre les Romains lors de la deuxième guerre punique en 218 avant JC, dans les vallées des Merveilles et Fontanalbé. | ![]() |
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Arrivés à Casterino, après le col de Tende en fin de journée et 4 heures de route, nous avons passé la nuit dans la petite auberge de Sainte Marie Madeleine.
Après un petit déjeuner copieux, nous avons attaqué l'ascension vers le refuge des Merveilles situé à 2 100 m d'altitude où nous nous sommes octroyés une courte pause le temps que Bernard achète un magnifique sandwich campagnard ( 8 € quand même) et que l'on boive un café . |
Reposés et ragaillardis, nous avons pénétré le cœur de la vallée des Merveilles et avons découvert ses « prodiges », des gravures rupestres datant d'une époque allant de 3600 à 1700 avant JC, réalisées comme offrandes aux dieux protecteurs. | ![]() |
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Les principales gravures représentent des personnages anthropomorphiques tels que le sorcier, le chef de la tribu, le Christ (à ne pas confondre avec le Nazaréen) et des armes et outils de l'époque. |
C'est au milieu de ces lieux chargés d'histoire que nous avons pris notre pause déjeuner, assis contre un rocher, à l'abri d'un petit vent et sous un beau soleil ; Bernard, appelé depuis « Œil de faucon » a vu des chamois gambadant sur les crêtes, c'était une apparition féérique !
Repus et un brin fatigués, nous avons repris l'ascension sous le mont Bego et atteint le départ de la Besse de Valmasque et son lac naturel, notre destination du jour ; le temps d'admirer le paysage (encore des chamois) et de ramasser une petite pierre en souvenir, nous avons rebroussé chemin . |
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Partis à 8h30 le matin, revenus à 18h30 le soir, cela fait 9 h de marche si l'on compte les petites pauses pour une vingtaine de kilomètres ; un grand bravo à notre jeune recrue Anne-Marie qui malgré la fatigue a terminé la ballade, une guerrière comme on les aime ! Une fois lavés et reposés, nous nous sommes retrouvés autour d'un délicieux dîner à 20 h mais nous n'avons pas traîné, désireux de faire une bonne nuit de sommeil et de récupérer pour la suite.
Réveil à 7 h, on fait les valises car on rend les chambres le matin, on prépare son sac de randonnée et on file au petit déjeuner servi à partir de 7h30, complet, copieux, la patronne comme la veille nous prépare un thermos de café et nous voilà partis pour une deuxième journée qui nous amènera dans la vallée de Fontanalbé. Pas de gravures rupestres mais des paysages superbes et la rencontre furtive avec une marmotte ont comblé notre courte journée. |
On reprend la route à 15h30 et on arrive sans encombre à destination vers 19h30 à temps pour voir le choc, le classico : OM-PSG...
Un grand merci à Patrick, organisateur de sortie et accompagnateur de randonnée, aux participants qui ont bravé les difficultés avec vaillance et une pensée pour Dominique et Christine absentes ( blessure pour l'une, obligation familiale pour l'autre), mais soyez sans crainte, on reviendra avec vous! |
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- Écrit par : Bruno Novial
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