Le coin des Morses
La énième année consécutive du festival des TIV (Techniciens d’Inspections Visuelles des blocs de plongées) a déjà débuté samedi dernier et se continue en ce jour, avec les nouvelles normes promulguées par la FFESSM (Fédération Française d’Etude et sports Sous Marin).
A la manœuvre, Henry qui nous berce par le sifflement des bouteilles qu'il vient d’ouvrir, pour pouvoir les démonter et les inspecter dans les nouvelles règles, qui vont jusqu’à remonter l’arbre généalogique du bloc et de son robinet! (sa date de naissance, son lieu de naissance, son nom, sa capacité, sa dernière requalification, etc.)
Suite à toutes ces inspections et vérifications faites par nos TIV: Lucien, Henry, Jean-Michel et Marc, qui lui en plus est relié par son ordinateur à la fédération pour y rentrer les informations récoltées.
Après cette minutieuse inspection et l’inscription sur le site de la fédé, vous pouvez avoir l'attestation TIV de la
FFESSM (ci-joint la photo).
D’autres morses, eux démontent leur bouteille pour y faire faire l’inspection par l’un des TIV présents.
Nous avons testé la nouvelle caméra, que j’ai achetée pour Bruno, avec une définition optimale pour une somme modique, sans oublier son caisson étanche à 30 mètres, sa télécommande, ainsi que tous ses accessoires.
Heureusement, l’heure arrivant nous passons à l’apéritif avec beaucoup d’amuse gueules apporté par Sandrine, qui est venue pour passer son bloc à l’opération de l’inspection visuelle par un de nos TIV et montrer sa "GO-PRO" qui a des problèmes avec son écran, Pierre (qui ma suggéré le titre de cet article) nous a concocté des sardines à l’escabèche, succulentes et les lamelles de jambon crue et rondelles de saucisson apporté par mes zigues.
Tout cela en toute convivialité dans la calanque du bout du monde Callelongue.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Acte 1 Les Pléiades du Nord
« C’est la croisière de l’année 2017 », nous prévient Thierry, toute à la fois notre Directeur de Plongée et Gentil Organisateur. « Il faut un chef » répète t’il souvent, « alors je m’en charge ». Comme c’est toujours bien présenté et très efficace, les talons claquent. Christine fera les courses du bord (deux caddies pour neuf jours !), Hinde mitonnera le tagine marocain de sa grand-mère, Stéphanie un Hachis Parmentier fait maison et Vincent propose les lasagnes de son épouse dévouée. Je m’inscris également pour quelques gamelles. Comme l’on nous promet une pêche fructueuse pour le complément, j’embarque également crème, citron, thym et papier aluminium pour des papillotes d’anthologie.
Notre skipper Stéphane est le seul à proposer des croisières de plongées dans des coins aussi perdus. Depuis dix neuf ans qu’il les pratique, c’est le seul à pouvoir guider notre bande de plongeurs vers ces mouillages perdus au Nord d’Ouvéa et nous amener sur les meilleurs sites, les plus fréquentés et à la meilleure heure. Un savoir faire très précieux qu’il partage bien volontiers en grand professionnel.
Nous embarquons à l’aube samedi matin tout notre barda dans le Bahia 46. Nous sommes huit au total, assez pour mettre l’ambiance et le bon nombre pour être carrément à l’aise dans les quatre cabines double. Les amarres sont vite lâchées et cap sur le Sud de la Grande Terre, que l’on doit contourner par le canal de Woodin puis celui de la Havana. Le passage est magnifique entre l’île Ouen au Sud et la baie de Prony au Nord. Nous longeons le rivage à petite vitesse contre le courant. Il est parsemé de petites plages ombragées de cocotiers et dominées par le maquis, qui pousse sur la terre rouge vif des contreforts escarpés de la Grande Terre. Dommage que ces plages soient défendues par des récifs coralliens qui en compliquent l’accès.
Dans l’après midi du Dimanche, après 36 heures de mer, nous apercevons enfin Ouvéa. Nous empruntons le canal de Moulie et sans nous arrêter, nous continuons vers les Pléiades du Nord. Stéphane négocie adroitement la chicane entre les ilots de Jeuten et Angeu et mouille l’ancre dans un fonds de trois mètres. Premier mouillage paradisiaque parfaitement abrité de tous les vents, entre deux ilots peuplés surtout de roussettes (chauve souris frugivores) et de crabes de cocotiers.
Levée à l’aube pour un plongeon dans l’eau turquoise. Un petit requin pointe noire s’enfuit mort de peur. Il suffit de quelques brasses pour rejoindre la minuscule plage de Jeuten. Je fais quelques pas dans la forêt de pandanus et cocotiers. C’est très étrange une forêt de Pandanus. J’aimerai bien surprendre une roussette mais rien à faire. J’abandonne les crabes et autres bernards l’hermite pour rejoindre mes camarades au petit déjeuner.
Rapala narquois
Enfin les premières plongées. Les jumeaux, la passe du Taureaux …. A chaque fois des tombants vertigineux nous attendent. Il faut souvent se cacher du courant dans les passes en restant sous « la marche » pour ne pas se laisser entrainer. Et progresser à grands coups de palme vigoureux vers le milieu de la passe et le promontoire où les requins gris ont élu domicile. 35 mètres, pas le temps de s’attarder trop longtemps avec nos amis les gris. Puis c’est le retour vers le mouillage. Les paliers se font dans de magnifiques grottes de plusieurs salles défendues par des gorgones jaunes ou rouges vif. Les derniers mètres se font sur des coraux dont le soleil magnifie toutes les couleurs et qui sont habités de toute la panoplie des perroquets, des demoiselles et autres poissons papillons.
Gorgones jaunes
Acte 2 Beautemps Beaupré
Après une dernière plongée sur les Pléiades du nord, nous mettons le cap sur le but ultime de notre croisière : Beautemps Beaupré. Découvert par l'amiral Antoine Bruny d'Entrecasteaux en 1792, le nom du récif est donné en hommage à l'ingénieur hydrographe et géographe français Charles-François Beautemps-Beaupré, qui était à bord de son navire « La Recherche » et qui révolutionna la cartographie marine.
Et dans la suite de la petite histoire, une petite pensée aussi pour d’autres grands marins : Eric Tabarly qui affronta dans ces mêmes eaux en janvier 1968 le cyclone Brenda avec Kersauson et Alain Colas sur Pen Duick III.
Aujourd’hui, Beautemps Beaupré est un ilot inhabité, si ce n’est par une colonie de fous, quelques frégates qui leur chipent leur pêche, une multitude de crabes et autres bernard l’hermite qui font bruisser les feuilles de cocotiers et de pandanus au fur et à mesure de notre ballade. Nous voyons également de nombreuses traces de pontes de tortues. C’est l’été ici, donc la saison de la ponte et des éclosions, que certains d’entre nous auront la chance d’observer. J’en vois quelques unes qui viennent respirer proche de la plage. Et aussi quelques pointes noires qui viennent m’observer dans ma baignade.
Tout cela mérite bien une coupe de champagne au coucher du soleil sur le pont avant du bateau. Tout le monde sourit sur la photo et à ce moment perdu au milieu du pacifique et à cette plage rien que pour nous.
Bulles à Beautemps Beaupré
Acte 3 La corne Sud
Il n’est malheureusement pas possible de rester dans ce bout du monde. Aussi vient le temps d’entamer le long chemin du retour. Profitant d’une fenêtre météo favorable, cela veut dire 24h de pétole au lieu d’un fort alizée du sud est qui reste la norme dans ces eaux, nous levons l’ancre après une dernière plongée au Pléiade du nord.
Les conditions de navigation s’annoncent excellente lorsqu’apparait à l’horizon en fin de journée une masse impressionnante de nuages noirs. Stéphane décide de réduire la toile et de contourner ce qu’il décrit comme la cellule orageuse. Et en effet, nous ne tardons pas à nous retrouver dans la nuit noire sous un déluge tropical et une succession ininterrompue d’éclairs suivis de tonnerres. Visiblement la manœuvre de contournement n’est qu’un demi-succès et l’angoisse qui nous étreint est aussi palpable que la pluie diluvienne. La foudre nous encercle dans toutes les directions du compas.
Superbe vu de loin
Heureusement tout a une fin et après quelques éclairs bien trop proches au goût du capitaine et de l’équipage, nous finissons par nous extraire et reprendre le cap du canal de la Havana. Une nuit bien confortable à Port boisé et nous voici dans la partie du lagon qu’on appelle la corne sud. Il y a effectivement deux cornes au Sud de la Nouvelle-Calédonie, la première se termine par l’île des pins et l’autre est constituée d’ilots dispersés et délimitée par le récif extérieur. Dans la pointe, l’ilot Kuaré où nous prendrons nos quartiers. C’est aussi le nom de notre catamaran, c’est dire si le capitaine connait le coin et y est attaché !
Nous y ferons deux plongées exceptionnelles, les meilleures du séjour sans conteste. Dans une eau limpide due au courant rentrant et à midi, c'est-à-dire avec le meilleur éclairage, nous sommes lâchés près de l’entrée de la passe de Ié puis celle de Kuaré. L’eau bouillonne en surface, les couleurs vues au travers de verre polarisant sont incroyables. A peine quelques coups de palme après la mise à l’eau et le courant nous entraine de plus en plus vite.
Tu veux ma photo?
Il faut s’accrocher au fond et des deux mains pour tenter d’arrêter le film. Et les acteurs sont multiples. Tout d’abord à l’entrée, on voit un banc de gris mélangé à un banc de barracudas, un thon dent de chien qui nage sans effort à contre courant puis un thazar curieux. Au milieu de la passe, nous apercevons un champ de somptueuses gorgones vertes qui laissent place vers le milieu de la passe à un sol nu et érodé par le courant. Les poissons changent, ce sont maintenant des bancs de vivaneaux rouges que les calédoniens appellent anglais. Des mérous marbrés de grosses tailles se sauvent dans leur trou à notre approche. Et puis voilà déjà la sortie de la passe : nous nous retrouvons sur un banc de sables au milieu de quelques grosses patates de corail qui concentrent des bancs de lutjans jaunes, des perroquets et des myriades de demoiselles.
Tu me prends pour un clown?
Nous faisons nos adieux à la passe de Kuaré avec la ferme intention d’y revenir. De toute façon, il n’y a plus rien à manger. Nous avons trainé nos leurres sans succès pendant des centaines de mille et la crème que j’avais amené termine dans un délicieux gratin de courge confectionné par Vincent …
C’est le dernier bord avec enfin un vent portant. Le coucher de soleil est magnifique avec une palette reprenant toutes les couleurs du jaune au violet en passant par toutes les nuances d’orange et de rouge. L’arrivée sur Nouméa se fera de nuit et c’est la magie d’un à peine arrivé au port, aussitôt chez soi, car la ville est si petite.
Demain au boulot …
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- Écrit par : Rémi Fritsch
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Du buffet de la cuisine, à la dernière fuite du "Barracuda II" en passant par la station de gonflage, avec vidange, remplacement des filtres et réglage du pressostat, ce samedi 4 février 2017 fut encore chargé.
Pourquoi évoquer de nouveau le buffet bleu de la cuisine? Parce que, chez les Morses de Callelongue, le mot « buffet » évoque plusieurs notions, parties intégrantes de leur culture et de leur mode de vie:
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Meuble, où l'on range la vaisselle, les couverts, la verrerie: c’est le buffet bleu de la cuisine.
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Mais c’est également la table – souvent en terrasse - où sont servis les mets, les boissons, lors des évènements fêtés chez les Morses (anniversaire, obtention d’un brevet fédéral, etc.) ; cela peut être aussi l'ensemble de ces mets et boissons : par exemple, un excellent buffet préparé par Jean-Michel notre chef cuistot.
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Pour les Morses voyageurs: café, restaurant, dans une gare.
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Chez les Morses mélomanes: ouvrage de menuiserie qui renferme le mécanisme d'un orgue.
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En tant que terme militaire (il y a deux colonels chez les Morses): la partie du casque qui couvre les joues; en effet, buffet signifiait dans l'ancien français un coup sur la joue. Il tient à buffe, buffet, bouffer, mots qui se rapportent à la joue.
suite à une lutte acharnée, sur deux samedis de suite, Jean-Claude et Frédéric ont réussi à rendre plus coulissantes les deux portes du buffet de la cuisine: remise en état des systèmes à billes qui assurent le glissement sur les rails inférieurs, rehaussement du plateau – sur une idée originale de l’aspirant Eugène, ancien chiffreur de l’arme des Transmissions - au moyen d’une jambe métallique intérieure. Bref, beaucoup de travail.
Pour le "Barracuda II", après avoir passé à l’eau savonneuse tout l’avant de l’embarcation, et après surveillance intense d’éventuelles bulles en formation révélatrices de fuite d’air, notre Nelson – jeune Morse récemment adopté par la communauté - a trouvé la cinquième et dernière fuite provenant d’une pointe de couteau. François, docteur en pneumatique de l’université de Callelongue, est intervenu de nouveau pour que cet acte bête et méchant de vandalisme ne soit plus qu’un mauvais souvenir.Pour la station de gonflage, Marc, le spécialiste de la question, a procédé à l’indispensable maintenance périodique des deux compresseurs d’air « destiné à la consommation humaine » avec l’aide de Pierre, Lucien et d’autres Morses présents.
Tout cela s’est terminé par un apéritif et un repas pris ensemble sur notre terrasse, avec pour apothéose le "Panettone" au chocolat que JCE avait apporté.
Le chef du village des Morses, Lucien, a montré au cours de ce moment de convivialité partagée qu’il est bien un amateur de tout ce qui se « rapporte à la joue ».Pour conclure par le « C » de MSLC, rappelons que le panettone est le gâteau traditionnel des habitants de la Lombardie, du Milanais et du Piémont, dont la dégustation fait partie des traditions de Noël.À Milan, il est de tradition de conserver un morceau du panettone consommé durant le repas de Noël pour ensuite le manger rassis en famille le 3 février, fête de Saint Blaise, afin de mieux résister au mal de gorge et au rhume.
Photos: Frédéric ALLAIN & JC EUGENE
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- Écrit par : Photos: Frédéric ALLAIN & JC EUGENE
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Encore un samedi matin de coworking ou cotravail chez les Morses en ce 28 janvier 2017, jour de la Saint Thomas d’Aquin.
La lettre « C » de MSLC signifiant « culture », on peut se remémorer que Thomas d'Aquin est un religieux de l'ordre dominicain, considéré comme l'un des principaux maîtres de la philosophie scolastique (c’est-à-dire la philosophie du Moyen-Âge fondée sur l’œuvre d’Aristote, philosophe grec du 4è siècle avant J.-C.) et de la théologie catholique. Il a été canonisé en 1323, puis proclamé patron des universités, écoles et académies catholiques par le pape Léon XIII en 1880.
A Callelongue, les pensées et préoccupations des Morses sont plus terre-à-terre : du "Barracuda II" aux portes du buffet de la cuisine, en passant par le nettoyage des locaux du club, les samedis de janvier se suivent et paraissent se ressembler.
Le regonflage de notre "Barracuda II", suite à l’obturation réalisée par François des trous de pointe de couteau faits dans le flotteur tribord, a révélé des problèmes d’étanchéité au niveau des quatre valves de gonflage : diagnostic réalisé par Pierre, Jean-Michel et Lucien après mise en œuvre d’une procédure de recherche de fuite d’air avec de l’eau savonneuse.
Cet évènement donne l’occasion de rappeler que la deuxième embarcation du club est un « SRMN-550 » originellement conçu par ZODIAC MILPRO INTERNATIONAL pour une utilisation militaire, d’une longueur hors-tout de .... 550 cm. Le flotteur (volume de 2,10 m3 et d’un diamètre de 0,50 m) avec ses cinq compartiments gonflables (pression d’air de 240 mbar) est constitué de panneaux collés en Hypalon - marque commerciale de la société DuPont ou « du Pont de Nemours et compagnie », devenue un nom commun pour toute sorte d’élastomères du même type - réputé pour sa résistance aux composés chimiques, aux températures extrêmes, aux ultraviolets et au temps (durée de vie de 25 ans environ selon les conditions d’entretien). Il est d’ailleurs beaucoup plus aisé de réparer un flotteur en Hypalon du fait de la matière en elle-même, mais aussi des collages qui se réalisent uniquement à froid.
Après le temps de la réflexion, le temps de l’action : Lucien est parti chercher à la Pointe Rouge des nouveaux bouchons d’obturation de ces valves ; après leur changement par notre chef cuistot Jean Michel, la fuite est encore là, moins forte mais toujours là. Un liquide d‘étanchéité pour pneumatique PVC et Hypalon que l’on introduit à l'intérieur du flotteur par la valve de gonflage est peut-être la solution à notre problème, c’est en fait un vernis en émulsion qui recrée une membrane élastique interne obstruant les porosités et les fuites mineures.
Entre-temps, en cuisine, Frédéric et l’infatigable Lucien mettent en place un petit meuble sous le la plaque de cuisson à coté de la bouteille de gaz pour divers rangements.
Christian et Jean-Claude, eux, s'occupent à réparer les portes coulissantes du meuble bleu de rangement de la vaisselle, ce qui n'est pas une mince affaire.
L'heure du repas et de l’apéro s'approchant, allumage du barbecue, c'est là que notre jeune Nelson a passé son brevet de bûcheron après plusieurs essais.
Voilà ce que l'on peut dire d’un samedi bien rempli.
Texte & Photos : Frédéric ALLAIN & Jean Claude EUGENE.
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- Écrit par : Frédéric ALLAIN & Jean Claude EUGENE
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En ce matin de 19 janvier, un jour pas comme les autres, cela m'a paru un peu drôle. En effet, le changement de decennie n'est pas anodin, même si j'ai l'habitude de dire: "La veille de son anniversaire, on a un an de moins que le lendemain et je jour de son anniversaire, on a un jour de plus que la veille".
Le samedi suivant un petit apéro dinatoire avec les Morses pour fêter cet événement.
A cette occasion, j'ai eu la joie de recevoir un cadeau de la part des Morses: une sonde pour connecter à mon ordinateur de plongée.
Je remercie vivement tous les Morses pour leur marque d'affection qui me va droit au coeur.
Je ne manquerai pas d'aller essayer très rapidement ce nouveau joujou, même s'il va me falloir atendre un petit peu pour l'etrenner. En effet, j'ai malheureusement démarré ma nouvelle decennie par un claquage au mollet en faisant mon footing hebdomadaire, certain(e)s n'ayant pas manqué de me faire remarquer que courrir par temps froid n'était pas reccomandé pour les personnes "agées".
Encore Merci à tous
Photos: Myriam Melotto
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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