Le coin des Morses
Pour le neuvième samedi qui suit mon accident, suite à ma chute sur le glacis du petit port de "Callelongue", provocant une fracture du haut de l’humérus et du trochiter, me voici avec Lucien penché sur la panne subie le vendredi précédent de notre deuxième embarcation.
Après avoir tiré le tuyau d’eau du cercle nautique et l’avoir rallongé par un autre car il s’avérait trop court pour aller jusqu’à l’endroit où le "Barracuda II" et remisé...
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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La Sainte Catherine se fête en novembre. Les catholiques fêtent ce jour-là Sainte Catherine d'Alexandrie qui est la patronne des barbiers, des charrons, et de plombiers, entre autres. C'est aussi le jour des Catherinettes, ces jeunes femmes ayant atteint l'âge de 25 ans sans être encore mariées. Elles portent généralement un chapeau coloré (jaune et vert) et fleuri durant toute la journée.
Vendredi 25 novembre, jour de la Sainte Catherine, nous nous retrouvons à cinq pour explorer les fonds sous-marins : les deux Frédéric, colonels en retraite, notre chef Jean Michel, Yves de retour d’Outre-mer et moi.
Arrivés de bonne heure, c’est à dire avant 8h30 (le vendredi, c’est sérieux !), nous nous concertons pour choisir un site de plongée (c’est la démocratie !). Nous arrêtons notre choix sur le jardin de Riou dont le relief terrestre rocheux limitera les particules en suspension, les pluies de la semaine ayant lessivé les sols.
Le matériel préparé, nous mettons le Barracuda à l’eau et quittons le port. La mer est assez agitée, contrairement aux prévisions météorologiques. Cap sur Riou, mais peu après, panne de moteur. Fred (le E3) et Jean Michel essaient de débrancher le tuyau d’alimentation d’essence et de le rebrancher, manipulent la poire, … Rien n’y fait, le moteur ne repart pas. Par contre, le bateau se remplit rapidement d’eau. Un bateau passe à proximité mais ne saisit pas notre situation. Aucun navire à l’horizon, nous décidons donc … de rentrer à la rame. Deux rameurs, deux « écopeurs » et un pilote qui maintient le cap. Notre embarcation rejoint enfin la calanque où le bateau qui était passé sans nous voir est amarré. Son pilote aperçoit les signes qu’Yves, armé d’une pagaie, lui adresse. Il vient à notre rencontre et nous remorque jusqu’au quai. Notre mésaventure prend fin. Je n’avais pas d’appareil photo, il n’y a donc pas d’illustration de notre histoire.
Pour nous réconforter, une fois le bateau remonté (c’était dur ! il faudrait investir dans un treuil électrique), le matériel et les plongeurs rincés (car si nous n’avons pas plongé, nous nous sommes mouillés !), nous débouchons une bouteille de Beaujolais nouveau en grignotant des amuse-gueule apportés par notre cher Jean Michel.
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- Écrit par : Geneviève MARTIN
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En ce samedi matin d’octobre ensoleillé, nous laissons Marseille derrière nous et arrivons dans la calanque de Callelongue. Notre petit groupe d’irréductibles plongeurs sostraniens est prêt à profiter de ce pont du 1er novembre subaquatique qui s’annonce sous les meilleurs hospices: mer d’huile, vent nul. François nous accueille avec toute sa bonhommie et nous saluons les plongeurs déjà présents.
Prêts à nous lancer à l’assaut de la grande bleue, notre ardeur est légèrement refroidie par l’ambiance du départ. Nous nous rendons compte que nous sommes bien à Marseille: le verbe est fleuri et l’organisation toute latine! Quelques soucis d’effectifs et de rotation de bateau. Mais nos hôtes ont de la ressource et rapidement un second pneumatique est mis à l’eau.
Après ces quelques tergiversations nous partons vers l’île Maïre et ses Pharillons pour découvrir l’épave du Liban: site lumineux, eau limpide à 19°C, certains plongent sans gant, d’autres sans cagoule… Cette première plongée sera comme les cinq autres suivantes: magnifique.
Tout au long de ce Week-End, François et son équipe nous ont vraiment offerts la tournée des grands Ducs :
Les Moyades avec sa faune incroyable en contre-jour d’un soleil déclinant, ses premières murènes, barracudas et bancs entiers de dentis,
Le Planier avec une extraordinaire ballade digne d’un aquarium, du Messerschmitt au Dalton le tout immortalisé par un shooting photo de pro,
L’impérial de terre en nocturne, dans une ambiance lunaire à la découverte d’oasis de vie perdue dans l’obscurité,
La pierre à cassis et ses gorgones à profusion en bordure de la zone interdite où nous « n’avons pas vu » les vestiges des premières fouilles de Cousteau, une époque où l’écologie n’était pas encore une préoccupation,
La calanque de Poar avec son passage « presque secret » vers une constellation de petits îlots coralligènes à la rencontre des flabelines, doris et dentelles de Neptune.
Impossible d’avoir les yeux assez grands pour s’enivrer de tout cet azur, de toute cette vie bigarrée tournoyant dans d’incessants ballets.
Je ramènerais bien quelques sars, oblades, dorades, langoustes ou chapons pour égayer notre carrière de Montulat mais je crains que la température de l’eau ne leur convienne pas!
A terre, autant les « Locaux » ne nous envient pas nos conditions habituelles de plongée, autant ils apprécient les spécialités apportées par notre boucher-charcutier Christophe. Son nom est désormais connu jusqu’à Callelongue. Oubliés les triglycérides et le cholestérol, c’est un succès unanime pour les boudins, les rillons, le pâté et les rillettes!
Quel plaisir de pouvoir profiter d’une grande terrasse abritée et ensoleillée avec tout le confort: une cuisine, des tables en bois, un barbecue. Bref tout le nécessaire au local du MSLC pour être un spot topissime de convivialité propice aux bons moments et aux soirées qui s’étirent entre amis. Un luxe que nous ne connaitrons probablement jamais à Montulat.
Les heures passées à Callelongue ont été un véritable régal, une parenthèse d’été en ces mois d’automne.
Encore un grand MERCI à toute l’équipe du MSLC pour son accueil chaleureux et plus spécialement à François et Martine pour leurs superbes photos qui vont faire des envieux parmi nos compatriotes plongeurs creusois.
L’envie est grande de vous retrouver pour prolonger cette expérience fabuleuse d’un moment d’apesanteur et de sérénité dans nos vies si mouvementées.
Alors attention Callelongue, La Creuse ne manquera pas de revenir vous voir !!!
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- Écrit par : Les plongeurs de La Souterraine
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Le beaujolais nouveau est arrivé chez les Morses.
Pour ce samedi qui suit le 3° jeudi de novembre, jour où le beaujolais nouveau est arrivé.
Seuls quelques morses ont pensé à apporter leur bouteille de ce précieux breuvage, que tout le monde a apprécié.
Le matin 17 morses embarquaient sur notre "Suscle II" avec à son bord Marc qui fera la sécurité de surface et JPP comme DP.
Direction le jardin de caramassaigne, où Guy a pris Martine comme modèle (Photo ci-jointe) dont le boitier de son appareil sous marin attendait le retour de Marc (notre macgyver) pour le remplacement de sa prise flash.
A notre base nous avons effectué différents travaux d'entretien mise en place du barbecue amené par Lucien, qui a été inauguré le jour même.
Sans oublier la dégustation du beaujolais nouveau.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Pour ce samedi matin, par un jour ou le mistral était établi et la température en forte baisse,
Deux palanquées, pour la calanque: une composée de Martine et Guy, tous les deux photographes, (maintes fois primés dans différents concours régionaux), avec pour mission de faire une photo de lecture de "Subaqua" revue de la FFESM, sous l'eau.
La seconde avec: Didier, Luc en plongée rétro, équipé d'un "royal mistral" monté sur un bloc de 12 litres et Nelson pour une plongée découverte de l'ancre de "Callelongue", (par notre nouveau Trafalgar, non par le squale mais le square), bref sans oublier la surveillance surface avec pavillon Alfa, valise de sécurité, par notre éminent colonel Frédéric, en compagnie de Lucien.
A l'intérieur du club une bataille s'engageait, pour remettre en état le boitier de l'appareil photo sous-marin de Martine, avec pour dépanneurs Marc et Pierre nos deux "Mac Gyver".
Alors que je faisais comme à mon habitude le reporter photographe.
Vu le non démontage régulier et l'entretien de son boitier, ils eurent de grandes difficultés à démonter la prise du flash, qui a fini par céder sous les efforts répétés des deux protagonistes. Ce qui a pour effet, une nouvelle dépense pour Martine, laquelle se fait régulièrement interpeller par sa fille, sur les dépenses faramineuses quelle engage pour la photo sous-marine.
L'heure de l'apéritif s'annonçant et surtout le pot de l'amitié pour l'anniversaire de "Pierre" qui fêtait hier, son 69° printemps, un jour d'hiver!.
Photos : Guy MILANO & JC EUGENE
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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