Le coin des Morses
En ce samedi matin d’octobre ensoleillé, nous laissons Marseille derrière nous et arrivons dans la calanque de Callelongue. Notre petit groupe d’irréductibles plongeurs sostraniens est prêt à profiter de ce pont du 1er novembre subaquatique qui s’annonce sous les meilleurs hospices: mer d’huile, vent nul. François nous accueille avec toute sa bonhommie et nous saluons les plongeurs déjà présents.
Prêts à nous lancer à l’assaut de la grande bleue, notre ardeur est légèrement refroidie par l’ambiance du départ. Nous nous rendons compte que nous sommes bien à Marseille: le verbe est fleuri et l’organisation toute latine! Quelques soucis d’effectifs et de rotation de bateau. Mais nos hôtes ont de la ressource et rapidement un second pneumatique est mis à l’eau.
Après ces quelques tergiversations nous partons vers l’île Maïre et ses Pharillons pour découvrir l’épave du Liban: site lumineux, eau limpide à 19°C, certains plongent sans gant, d’autres sans cagoule… Cette première plongée sera comme les cinq autres suivantes: magnifique.
Tout au long de ce Week-End, François et son équipe nous ont vraiment offerts la tournée des grands Ducs :
Les Moyades avec sa faune incroyable en contre-jour d’un soleil déclinant, ses premières murènes, barracudas et bancs entiers de dentis,
Le Planier avec une extraordinaire ballade digne d’un aquarium, du Messerschmitt au Dalton le tout immortalisé par un shooting photo de pro,
L’impérial de terre en nocturne, dans une ambiance lunaire à la découverte d’oasis de vie perdue dans l’obscurité,
La pierre à cassis et ses gorgones à profusion en bordure de la zone interdite où nous « n’avons pas vu » les vestiges des premières fouilles de Cousteau, une époque où l’écologie n’était pas encore une préoccupation,
La calanque de Poar avec son passage « presque secret » vers une constellation de petits îlots coralligènes à la rencontre des flabelines, doris et dentelles de Neptune.
Impossible d’avoir les yeux assez grands pour s’enivrer de tout cet azur, de toute cette vie bigarrée tournoyant dans d’incessants ballets.
Je ramènerais bien quelques sars, oblades, dorades, langoustes ou chapons pour égayer notre carrière de Montulat mais je crains que la température de l’eau ne leur convienne pas!
A terre, autant les « Locaux » ne nous envient pas nos conditions habituelles de plongée, autant ils apprécient les spécialités apportées par notre boucher-charcutier Christophe. Son nom est désormais connu jusqu’à Callelongue. Oubliés les triglycérides et le cholestérol, c’est un succès unanime pour les boudins, les rillons, le pâté et les rillettes!
Quel plaisir de pouvoir profiter d’une grande terrasse abritée et ensoleillée avec tout le confort: une cuisine, des tables en bois, un barbecue. Bref tout le nécessaire au local du MSLC pour être un spot topissime de convivialité propice aux bons moments et aux soirées qui s’étirent entre amis. Un luxe que nous ne connaitrons probablement jamais à Montulat.
Les heures passées à Callelongue ont été un véritable régal, une parenthèse d’été en ces mois d’automne.
Encore un grand MERCI à toute l’équipe du MSLC pour son accueil chaleureux et plus spécialement à François et Martine pour leurs superbes photos qui vont faire des envieux parmi nos compatriotes plongeurs creusois.
L’envie est grande de vous retrouver pour prolonger cette expérience fabuleuse d’un moment d’apesanteur et de sérénité dans nos vies si mouvementées.
Alors attention Callelongue, La Creuse ne manquera pas de revenir vous voir !!!
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- Écrit par : Les plongeurs de La Souterraine
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Le beaujolais nouveau est arrivé chez les Morses.
Pour ce samedi qui suit le 3° jeudi de novembre, jour où le beaujolais nouveau est arrivé.
Seuls quelques morses ont pensé à apporter leur bouteille de ce précieux breuvage, que tout le monde a apprécié.
Le matin 17 morses embarquaient sur notre "Suscle II" avec à son bord Marc qui fera la sécurité de surface et JPP comme DP.
Direction le jardin de caramassaigne, où Guy a pris Martine comme modèle (Photo ci-jointe) dont le boitier de son appareil sous marin attendait le retour de Marc (notre macgyver) pour le remplacement de sa prise flash.
A notre base nous avons effectué différents travaux d'entretien mise en place du barbecue amené par Lucien, qui a été inauguré le jour même.
Sans oublier la dégustation du beaujolais nouveau.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Pour ce samedi matin, par un jour ou le mistral était établi et la température en forte baisse,
Deux palanquées, pour la calanque: une composée de Martine et Guy, tous les deux photographes, (maintes fois primés dans différents concours régionaux), avec pour mission de faire une photo de lecture de "Subaqua" revue de la FFESM, sous l'eau.
La seconde avec: Didier, Luc en plongée rétro, équipé d'un "royal mistral" monté sur un bloc de 12 litres et Nelson pour une plongée découverte de l'ancre de "Callelongue", (par notre nouveau Trafalgar, non par le squale mais le square), bref sans oublier la surveillance surface avec pavillon Alfa, valise de sécurité, par notre éminent colonel Frédéric, en compagnie de Lucien.
A l'intérieur du club une bataille s'engageait, pour remettre en état le boitier de l'appareil photo sous-marin de Martine, avec pour dépanneurs Marc et Pierre nos deux "Mac Gyver".
Alors que je faisais comme à mon habitude le reporter photographe.
Vu le non démontage régulier et l'entretien de son boitier, ils eurent de grandes difficultés à démonter la prise du flash, qui a fini par céder sous les efforts répétés des deux protagonistes. Ce qui a pour effet, une nouvelle dépense pour Martine, laquelle se fait régulièrement interpeller par sa fille, sur les dépenses faramineuses quelle engage pour la photo sous-marine.
L'heure de l'apéritif s'annonçant et surtout le pot de l'amitié pour l'anniversaire de "Pierre" qui fêtait hier, son 69° printemps, un jour d'hiver!.
Photos : Guy MILANO & JC EUGENE
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Pour ce premier samedi de novembre, une forte houle de sud sud-ouest règne dans notre calanque de Callelongue. Cette houle cherche à contrarier les projets subaquatiques des Morses et .... d’un couple de Belges, venu spécialement pour plonger au bout du Monde.
Elle oblige même l’équipe « franco-belge » de plongeuses et plongeurs à embarquer plus à l’intérieur du petit Port familier.
La sortie au large de notre "Suscle II" est, elle aussi, houleuse. Pour éviter d’être « gansaillés » (se faire remuer), nos neuf Morses avec pour directeur de plongée et surveillant de surface Frédéric (notre colonel habillé de la façon des pêcheurs d’Islande avec salopette et vareuse imperméables, paire de bottes) se rendent au port naturel de Plane ou "calanque de Pouars".
L'orientation de cette calanque en fait un abri sûr. Cette particularité serait d’ailleurs à l'origine de l'autre nom de l'île Plane : île Calseraigne qui proviendrait de « île à la calanque sereine ».
Deux bateaux de plongée sont déjà sur site; dont un qui, à un moment donné, vient signaler à notre DP islandais qu’un de ses plongeurs est accroché comme une moule à un rocher sans son équipement et qu’un autre est porté disparu.
Ambiance non sereine à bord du Suscle, largage précipité du mouillage, contournement de la pointe .... pour découvrir la méprise sur l’appartenance du plongeur au regard hagard qui a effectivement largué son matériel dans le tunnel de Pouars, suite à une panique. Quant au « disparu » signalé, il fait grise mine, assis à côté de son camarade d’infortune dans le bateau qui les a récupérés.
Retour illico presto dans le port de Plane, où des Morses attendent sereinement en surface d’être récupérés. Henri, usant de son instinct de chasseur sous-marin, repère assez rapidement notre ligne de mouillage momentanément abandonnée au fond de la calanque.
Pendant le retour à la base, Neptune le dieu de la mer en profite pour vérifier la résistance des Morses au mal de mer ; épreuve réussie, y compris pour les deux plongeurs belges.
Loin de cette aventure comiquo-tragique de l’île à la calanque sereine, dans la grande salle du club, se déroule paisiblement un stage photos organisé par le "CODEP 04 & 05" et animé par : Brigitte, Florence, François, Dominique et Bernard. Techniques de prise de vue sous-marine et réglages des appareils (vitesse, sensibilité, balance, diaphragme, etc.) sont les deux mamelles qui nourrissent les stagiaires venus se perdre à Callelongue.
Alors qu’à la cuisine, soucieux de gérer au mieux les contingences matérielles, Marc dépanne - sous les yeux attentifs et bienveillants de Jean-Claude Eugène – avec l’aide de Didier et guidé par les conseils éclairés de Mario, une rutilante machine à café rouge apportée par une de nos Morses.
Grande fut leur joie de pouvoir boire un café expresso concrétisant la réussite d’un laborieux travail d’équipe.
Images : sous-marines : Guy MILANO, Martine MALEGUE
Terrestres : Jean Claude EUGENE
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- Écrit par : Frédéric ALLAIN et Jean Claude EUGENE
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Henri et moi avons eu beaucoup de mal à défaire les nœuds d’amarrage du Suscle.
Le marnage et le clapot se sont ligués pour les serrer très fort. Les nœuds dans l’eau n’ont fait qu’empirer les choses.
Permettez-moi de suggérer un amarrage facile à réaliser, facile à défaire et efficace.
1°) Les amarres sont longues, il faut donc faire une boucle en gardant une longueur suffisante pour réaliser le nœud.
2°) Faire un tour mort dans la chaine.
3°) Faire un 2ème tour mort passant sur le premier. (en faire éventuellement un 3ème pour plus de solidité)
4°) Faire deux demi clés sur le bout dormant qui est frappé au bateau.
Ce faisant, la force du bateau qui tire s’applique sur le 1er tour mort. Le 2ème et l’éventuel 3ème amortissent le choc, laissant ainsi les demi clés facilement dé faisables.
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- Écrit par : Pierre Ghio
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