Le coin des Morses
Le beaujolais nouveau est arrivé chez les Morses.
Pour ce samedi qui suit le 3° jeudi de novembre, jour où le beaujolais nouveau est arrivé.
Seuls quelques morses ont pensé à apporter leur bouteille de ce précieux breuvage, que tout le monde a apprécié.
Le matin 17 morses embarquaient sur notre "Suscle II" avec à son bord Marc qui fera la sécurité de surface et JPP comme DP.
Direction le jardin de caramassaigne, où Guy a pris Martine comme modèle (Photo ci-jointe) dont le boitier de son appareil sous marin attendait le retour de Marc (notre macgyver) pour le remplacement de sa prise flash.
A notre base nous avons effectué différents travaux d'entretien mise en place du barbecue amené par Lucien, qui a été inauguré le jour même.
Sans oublier la dégustation du beaujolais nouveau.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Pour ce samedi matin, par un jour ou le mistral était établi et la température en forte baisse,
Deux palanquées, pour la calanque: une composée de Martine et Guy, tous les deux photographes, (maintes fois primés dans différents concours régionaux), avec pour mission de faire une photo de lecture de "Subaqua" revue de la FFESM, sous l'eau.
La seconde avec: Didier, Luc en plongée rétro, équipé d'un "royal mistral" monté sur un bloc de 12 litres et Nelson pour une plongée découverte de l'ancre de "Callelongue", (par notre nouveau Trafalgar, non par le squale mais le square), bref sans oublier la surveillance surface avec pavillon Alfa, valise de sécurité, par notre éminent colonel Frédéric, en compagnie de Lucien.
A l'intérieur du club une bataille s'engageait, pour remettre en état le boitier de l'appareil photo sous-marin de Martine, avec pour dépanneurs Marc et Pierre nos deux "Mac Gyver".
Alors que je faisais comme à mon habitude le reporter photographe.
Vu le non démontage régulier et l'entretien de son boitier, ils eurent de grandes difficultés à démonter la prise du flash, qui a fini par céder sous les efforts répétés des deux protagonistes. Ce qui a pour effet, une nouvelle dépense pour Martine, laquelle se fait régulièrement interpeller par sa fille, sur les dépenses faramineuses quelle engage pour la photo sous-marine.
L'heure de l'apéritif s'annonçant et surtout le pot de l'amitié pour l'anniversaire de "Pierre" qui fêtait hier, son 69° printemps, un jour d'hiver!.
Photos : Guy MILANO & JC EUGENE
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Pour ce premier samedi de novembre, une forte houle de sud sud-ouest règne dans notre calanque de Callelongue. Cette houle cherche à contrarier les projets subaquatiques des Morses et .... d’un couple de Belges, venu spécialement pour plonger au bout du Monde.
Elle oblige même l’équipe « franco-belge » de plongeuses et plongeurs à embarquer plus à l’intérieur du petit Port familier.
La sortie au large de notre "Suscle II" est, elle aussi, houleuse. Pour éviter d’être « gansaillés » (se faire remuer), nos neuf Morses avec pour directeur de plongée et surveillant de surface Frédéric (notre colonel habillé de la façon des pêcheurs d’Islande avec salopette et vareuse imperméables, paire de bottes) se rendent au port naturel de Plane ou "calanque de Pouars".
L'orientation de cette calanque en fait un abri sûr. Cette particularité serait d’ailleurs à l'origine de l'autre nom de l'île Plane : île Calseraigne qui proviendrait de « île à la calanque sereine ».
Deux bateaux de plongée sont déjà sur site; dont un qui, à un moment donné, vient signaler à notre DP islandais qu’un de ses plongeurs est accroché comme une moule à un rocher sans son équipement et qu’un autre est porté disparu.
Ambiance non sereine à bord du Suscle, largage précipité du mouillage, contournement de la pointe .... pour découvrir la méprise sur l’appartenance du plongeur au regard hagard qui a effectivement largué son matériel dans le tunnel de Pouars, suite à une panique. Quant au « disparu » signalé, il fait grise mine, assis à côté de son camarade d’infortune dans le bateau qui les a récupérés.
Retour illico presto dans le port de Plane, où des Morses attendent sereinement en surface d’être récupérés. Henri, usant de son instinct de chasseur sous-marin, repère assez rapidement notre ligne de mouillage momentanément abandonnée au fond de la calanque.
Pendant le retour à la base, Neptune le dieu de la mer en profite pour vérifier la résistance des Morses au mal de mer ; épreuve réussie, y compris pour les deux plongeurs belges.
Loin de cette aventure comiquo-tragique de l’île à la calanque sereine, dans la grande salle du club, se déroule paisiblement un stage photos organisé par le "CODEP 04 & 05" et animé par : Brigitte, Florence, François, Dominique et Bernard. Techniques de prise de vue sous-marine et réglages des appareils (vitesse, sensibilité, balance, diaphragme, etc.) sont les deux mamelles qui nourrissent les stagiaires venus se perdre à Callelongue.
Alors qu’à la cuisine, soucieux de gérer au mieux les contingences matérielles, Marc dépanne - sous les yeux attentifs et bienveillants de Jean-Claude Eugène – avec l’aide de Didier et guidé par les conseils éclairés de Mario, une rutilante machine à café rouge apportée par une de nos Morses.
Grande fut leur joie de pouvoir boire un café expresso concrétisant la réussite d’un laborieux travail d’équipe.
Images : sous-marines : Guy MILANO, Martine MALEGUE
Terrestres : Jean Claude EUGENE
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- Écrit par : Frédéric ALLAIN et Jean Claude EUGENE
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Henri et moi avons eu beaucoup de mal à défaire les nœuds d’amarrage du Suscle.
Le marnage et le clapot se sont ligués pour les serrer très fort. Les nœuds dans l’eau n’ont fait qu’empirer les choses.
Permettez-moi de suggérer un amarrage facile à réaliser, facile à défaire et efficace.
1°) Les amarres sont longues, il faut donc faire une boucle en gardant une longueur suffisante pour réaliser le nœud.
2°) Faire un tour mort dans la chaine.
3°) Faire un 2ème tour mort passant sur le premier. (en faire éventuellement un 3ème pour plus de solidité)
4°) Faire deux demi clés sur le bout dormant qui est frappé au bateau.
Ce faisant, la force du bateau qui tire s’applique sur le 1er tour mort. Le 2ème et l’éventuel 3ème amortissent le choc, laissant ainsi les demi clés facilement dé faisables.
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- Écrit par : Pierre Ghio
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Pour mon cinquième samedi d'immobilisation, du bras gauche me voici embarqué, sur notre "Suscle II" pour la deuxième fois assurer la sécurité surface, avec le grand Philippe.
Direction l'île Maïre, sur l'épave du Liban coulé: Le 17 juin 1903, peu avant midi, moins d'une heure après son appareillage du port de Marseille pour Bastia, le paquebot est éperonné à tribord avant par l'Insulaire, revenant de Toulon avec à son bord une quarantaine de passagers et qui s’apprête à rentrer dans la rade à proximité de l'île Maïre. Le Liban tente vainement un échouage entre les deux blocs rocheux au sud de l'île. L'accident cause la perte du bâtiment et la mort de près d'une centaine de passagers. Le nombre incertain de victimes est dû au fait que la vente de billets s'effectuait à bord du navire et avait donc encore lieu au moment du drame.
A bord une palanquée de Clermontois, Clermontoises, et quelques Sostraniens et Sostraniennes* (Noms des habitants de La Souterraine) venue passer ce long weekend du 1er novembre, fête de tous les saints (dont je fais sans doute partie)
Nous sommes rejoints par notre deuxième embarcation le "Barracuda II" où une équipe de morses photographes, s'accouplera, en se mettant sur la bouée d'ancrage à laquelle nous sommes amarrés.
Après presque deux heures passées en mer, nous voici de retour à notre base.
Suite au nettoyage du barbecue à gaz, que j'ai effectué et qui n'avait pas été fait depuis mon accident, la décongélation du reste de pizzas du samedi précédent, nous avons pu passer à table où de nombreuses spécialités, amenées par le club de "La Souterraine" (commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine) d ont un des plongeurs est un charcutier de haute volée nous avait apporté une partie de ses spécialités : saucissons, saucisses, boudins, morceaux de porc grillés, etc.
Nous avons aussi pu nous délecter le palais avec Saint Nectaire Fermier apporté par Pierre le clermontois.
J’allais oublier la réparation minutieuse de nos deux machines à café, par Marc, notre spécialiste compresseurs, détendeurs, jackets et bien d’autres, de plus un de mes binômes de plongée, bien souvent trinôme avec Geneviève absente ce jour.
"En fait plongée et sécurité rythment avec spécialités".
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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