Le coin des Morses
Après notre retout sur terre au retour des cocos, certains sont rentrès directement en France, mais parmi les dix morses, six ont continué par un petit périple terrestre afin de voir à quoi ressemblait le Costa Rica. Nous faisons connaissance avec notre guide Roberto et notre chauffeur. Première étape une ballade sur la rivière Bebedero dans la parc Palo Verde. Ce parc se situe sur le côté pacifique et est représentatif de la forêt tropical sèche caractéristique du régime alterné sec-humide. La faune est très riche, mais elle doit se mériter, les animaux étant experts en matière de camouflage et mimétisme, mais notre guide que nous baptiserons œil de lynx, tant il est capable de les débusquer nous permettra d’en profiter au mieux. Nous verrons ainsi crocodiles, singes capucins, singes hurleurs, oiseaux en tout genre, iguanes, etc, etc.. |
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Ensuite route vers le parc du volcan Tenorio située en zone tropicale humide, donc le clou est une rivière dont les gaz du volcan lui donnent une couleur bleue. Surprise, le lodge où nous logeons est tenu par un savoyard. Le lendemain, dernière visite, parc du volcan Arenal, le volcan le plus célèbre du Costa Rica et qui n’a interrompu son activité il y a seulement dix-huit mois. Cette visite fut malheureusement trop courte, car nous devions entreprendre notre retour vers l’aéroport. Mais nous réussirons tout de même à voir un paresseux. |
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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Souvenez vous cela fait pas mal de temps, sur cette photo :
Louis, Anne-Marie, Lucien, Claude, Jean Claude, Bernard et Pascal.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Vendredi 20 avril, une partie des Morses décollait pour effectuer la croisière autour de l’île Coco , parc national du Costa Rica. Pendant 12 jours, ces Morses ne se sont pas quittés et pourtant la vision de la croisière fut différente pour chacun. Président Lucien , « Wouais, super Island Coco ! Mais dans ce pays, ils ne savent pas gonfler les bouteilles, résultat : je remonte à chaque fois avec une bouteille cintrée. Bon c’est chouette l’île Coco , mais on en voit autant aux Maldives pour moitié prix. Coté ambiance, sympa les américains, mais je capte rien de ce qu’ils racontent. En plus j’ai failli crever là-bas ;
Et pour clôturer le séjour, j’ai supprimé de mon ordi toutes mes photos sauvegardées à chaque plongée. Super Coco island ! “ |
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Papa Alain, « Pour commencer ils m’ont appelé « Alaïne ». Alors, je ne vous dis pas les briefings, les débriefings, c’était du pur charabia. Mon souci : étrenner mon nouvel investissement (camera et 2 phares). Une fois dans l’eau, j’ai tout vu au travers du champ de ma caméra. Forcément, l’agitation des autres Morses ne rentrait pas dans ce champ, ce qui fait que chaque remontée sur le bateau était assez éprouvante : _Tu m’as filé un sacré coup de palme ! _Tu es venu te mettre devant, au moment où je prenais la photo ! Bref, ils m’ont accusé de tous les maux, je suis devenu leur bouc émissaire. Mais, j’ai les épaules larges et je suis fair- play. Et malgré tout ce qu’ils m’ont mis sur le dos, je sais que j’ai fait ce que j’ai pu et c’est pas si mal que ça ! Et puis c’est bien grâce à moi qu’ils ont vu le seul et unique mur de requins marteaux. « |
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DP JP, « Plus de responsabilités, j’étais en vacances avec mon troupeau de Morses. Je n’étais plus DP mais photographe. Autant vous dire que j’ai réalisé ma mission, au prix de quelques réflexions du même acabit qu’Alain. _Devinez qui s’est mis au milieu ? _Aller, le coup de palme ! Cela ne m’a pas empêché de passer un bon séjour. Un soir, je me suis même lâché !... » Mario, « Photographe pendant deux jours, j’ai râlé comme les autres ; _ Martine, tu respires quand je prends la photo et maintenant je n’ai que tes bulles ! _ Rémi, quand tu vois les requins ne va pas au-devant d’eux, cache toi ! _ Papa, arrête de passer devant nous ! _ Philippe, cesse de nous donner des coups de palmes ! Puis, mon appareil a malheureusement pris l’eau … et là, au lieu de m’en prendre à tout le monde, j’ai tout assumé en silence et même avec fatalisme. Du coup, avec ma lampe, j’ai éclairé les sujets des photographes dépourvus de lumière et je me suis mis à chanter sous l’eau. » |
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Rémi, « Récidiviste, je savais à quoi m’en tenir. Tel un électron libre, je naviguais d’un côté à l’autre, pourchassais les requins, tournoyais autour des Morses. J’étais toujours à l’affut de la moindre ombre, du plus petit mouvement. Bref, je les agaçais … Mais avec mes yeux rieux et mon humour, je suis arrivé à calmer le jeu. Quoique j’ai parfois poussé mon côté provocateur … » Philippe, « Le nez dans le N4 jusqu’au départ, je me suis mis à fond la caisse dans l’ambiance et là, je n’ai plus eu aucune retenue … Après avoir affronté le mal de mer, j’ai enclenché toutes les plongées (pratiquement 4 par jour) de cette façon : premier à l’eau, dernier sorti, décidé à profiter jusqu’au dernier instant de l’environnement. Cela m’a valu quelques petits cartons jaunes bienveillants de Véro. Et malgré cette voracité, je n’ai pas abandonné le N4, puisque le matin avant le petit déjeuner, je m’échauffais par une petite nage et une petite apnée. Geneviève, « Moi aussi photographe, j’ai râlé lorsqu’un Morse me faisait rater la photo. Mais, franchement, ce qui m’a le plus fatiguée, ce sont les coups de palmes que j’ai reçu sur la tête. Je défendais mon chouchou Alain, il est vrai qu’ils étaient tous contre lui ! » |
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Véro, « Non photographe, j’ai tout vu et analysé. Morte de rire ! Légèrement en retrait et un peu plus haut qu’eux, J’ai vu les Morses se balancer des coups de palmes pour mieux photographier. Ça partait dans tous les sens ! » Barbara, « Non photographe, je me suis laissée porter par le courant. Moi, je cherchais des yeux un photographe plus confirmé. J’ai découvert les Morses râleurs … Martine, « Tellement enthousiaste de faire cette croisière que j’étais sous endomorphine en permanence. Tout était exceptionnel et merveilleux, sauf peut-être les coups de palmes. Mon binôme Véro me surveillait, et même me coachait pour les prises de vues. Sereine, je n’ai eu qu’à appuyer sur le bouton et à emmagasiner les images dans mon propre « disque dur ». Les images fortes de ce séjour ;
Prochain rendez-vous … aux Maldives ?? |
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- Écrit par : Martine Malegue
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Depuis plus d'un an et demi qu'on en parlait, ça y est le jour tant attendu est enfin arrivé. Nous voilà donc 10 Morses ce vendredi matin à 6 h à l'aéroport, enfin presque 10, car Lucien arriva juste 5 minutes avant la fermeture du vol. Première partie de ce périple, destination Madrid avant de décoller en début d'après-midi pour le Costa Rica. Fini les craintes de grève, nous sommes dans l'avion pour les 11 heures de vol qui nous attendent. Arrivée à San José après les formalités douanières, transfert vers notre hotel pour une nuit qui sera bien courte, décalage horaire oblige. En effet, à minuit heure locale (8 heures chez nous) tout le monde est quasiment revéillé. Le matin après le le petit déjeuner et une courte visite au marché couvert de San José, notre bus arrive et tout le monde s'installe en faisant connaissance de nos compagnons de voyage américains. Arrivée en début d'après-midi à Puntarenas et embarquement sur le Sea Hunter pour 38 heures de navigation pour atteindre les Coco. L'organisation à bord est impressionante pour nous les gaulois callelonguais: Bouteilles et casiers sont étiquetés avec nos noms, idem pour les cabines. Pendant que nous appareillons, nous recevons les consignes qui seront répétées à l'arrivée au coco pour la partie plongée. L'accent est tout particulièrement mis sur la sécurité, du à l'éloignement, les cocos se trouvant à 500 km du premier port et des premiers secours. Arrivée sur les coco vers 4h30 du matin, tout le monde est excité comme des puces de cirque. Après un long briefing sur l'organisation plongée (pas de plongée avec palier, adpater sa profondeur pour toujours être à 5 mn ou plus des paliers, communication spécifique PADI, signes de reconnaissance des différents poissons et requins. Nous nous faisons à tour de role les interprètes pour les Morses qui ne sont pas familiers avec la langue de Shakespeare. Pendant ce temps, l'équipage met à l'eau les bateaux de plongée. |
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Première plongée: Manuelita garden, une petite plongée pour mettre au point son lestage et régler son matériel, cela ne nous empêchera pas de voir 3 marteaux, je ne parle pas des pointes blanches dont le signe est: laisse tomber, il faut dire, il y en autant que de saupes chez nous. Seconde et troisième plongée sur Manuelita channel (la passe entre l'ile coco et l'ilot) et Manuelita Outside, la partie extérieure de l'ilot. Au cours de ces deux plongées, nous avons croisé et mis en boite un des seigneurs des lieux, le requin tigre, Philippe reconnut tout de même après coup avoir eu un peu peur lorsque le squale de 4 m est venu droit sur lui. Le soir, il en redemandera en partant en plongée de nuit seul avec le dive master, les autres plongeurs ayant préféré se reposer. Le comptage fut le pretexte d'une petite competition entre les americains et nous sur le comptage des bestiaux. A ce jeu, nous avons toujours été en tête, mais les américains prirent la revanche sur nous à l'apéro où nous avons très vite déclaré forfait. | |
Le lendemain après une nuit courte, les 8 heures de décalage horaire étant très dures à encaisser, au moment de partir plonger, les dive masters nous annoncent avoir repéré un baitball. Le règlement du parc national interdit en principe la mise à l'eau à proxilité des baitballs, mias les divemasters nous disent qu'en restant en surface sans bloc, on peut y aller, ce qui ne les empechera pas toutefis de prendre un avertissement de leur part. Le baitball n'a certes pas la taille de ceux qu'un peut voir en Afrique du Sud au moment du sardine run, mais le spectacle est tout de même saisissant: petits thons et requins chassant dans tous les sens. Ensuite, plongée sur Dirty Roc, plongée que nous referons plusieurs fois et qui est une des références des cocos et où nous verrons au cours des différentes plongées entre atres requins marteaux, requins des galapagos et au cours de la remontée un immense banc de carangues que nous prendrons toujours un grand plaisir à pénétrer. | |
Les plongéees se succèdent au rythme de trois par jour voire quatre lorsque nous effectuons la plongée de nuit, merci au nitrox qui permet de rester dans la courbe de sécurité malgré l'enchainement. Autre plongée mythique, Alcyone dont le nom prend les origines dans le bateau révolutionnaire qu'avait réalisé JY Cousteau. Le site est un sec au large où on descent le long d'un bout pour ne pas se faire embarquer par le courant. Si nous y vîmes régulièrement des requins marteaux, le site restera cependant en dessous de sa réputation | |
Le mercredi petit changement de programme, le matin deux plongées où nous avons pu observer (encore) notre ami tigrou, comme nous l'avons surnommé, et dire que cette espèces est considérée comme très dangereuse, en tout ce n'est pas le cas de ceux des cocos habitués aux plongeurs. L'après-midi, une excursion est proposée sur lîle jusqu'à une cascade où nous avons pu prendre un bain en eau douce. Lucien dira: j'ai marché pour dix ans. La végétation est luxuriante et cette petite marche permettra de récupérer un petit peu | |
L'avant-dernier soir, plongée de nuit sur Manuelita garden, particullièrement réputé pour ce type de plongée. La plongée de nuit est règlementée sur ce site, car elle modifie le comportement des requis qui iont très vite compris l'intérêt que pouvait procurer les phares des plongeurs pour assouvir leur appétit. Les consignes particulières sont données pour profiter au mieux de la plongée et en particulier les précuations à prendre pendant les chasses de requins. Il est vrai que toute la plongée est un ballet de requins profitant de nos phares pour faciliter leur chasse. Finalement le requin est un piètre chasseur n'arrivant que très rarement à capturer un poisson. Après une dernière journée de plongée, c'est le retour avec à nouveau 38 heures de traversée agrémentée par un stop pour une baignade en plein océan pacifique. Le lendemain arrivée à Puntarenas où le groupe s'est coupé en deux, une partie rentrant en France et l'autre passant trois jours supplémentaires pour visiter l'intérieur des terres. |
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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Le saviez-vous ? Il existe du néoprène – non pas à base de dérivé d’hydrocarbure – mais de dérivé de calcaire… Kézako ? Il s’agit du néoprène « Yamamoto bio ». Allez jeter un œil sur le site de Balaena qui commercialise cette nouvelle gamme de combinaisons et qui avait fait le buzz au Salon de la Plongée avec défilé et tout le toutim ! http://balaena.fr/content/6-dossier-de-presse
Le caoutchouc de ce néoprène « propre » est un dérivé de calcaire déposé au fond des océans par les organismes marins. Composé à 99.7% de carbonate de calcium, il est garanti sans pétrole ! outre le fait que sa fabrication soit réalisée sans aucune pétrochimie, elle représente seulement un dixième de l ‘énergie nécessaire pour fabriquer une combinaison en néoprène. Ce produit est donc 100% écologique. Nos combinaisons bio sont garanties 2 ans collages et coutures. |
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N’allez pas croire que j’ai cédé à un effet de mode en « investissant » dans une nouvelle combinaison « bio » … ou qu’il s’agit d’un achat compulsif de shopping-addiction. Grâce au talent de mon binôme photographe Fred Bourau, nous avions pris la 3ème place du dernier Challenge MERS en catégorie ambiance … et parmi les généreux lots, il y avait un bon « à valoir » pour une combinaison « sur mesure » chez Balaena. C’est bon, vous vous y retrouvez ? Je me suis laissée tenter par le concept de ce nouveau néoprène d’autant plus facilement que :
Je ne dirais pas que le néoprène est vraiment + chaud – pour l’avoir testé en explo dans de l’eau à 14°C dimanche 13 mai pendant 42’… Cela peut passer sur une plongée technique car plus courte à 15°C (test sur stage final n4 à Niolon). A voir au fil des plongées d’ici 2 ans. |
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- Écrit par : Véronique Gielly
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