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Poisson-Lune:Photo Marc Morand
Dauphins:Photo Marc Morand
Raie Manta:Photo Jean-Pierre Parcy
Napoleon:Photo Marc Morand
Poisson-Clown:Photo Marc Morand
Calanque de Callelongue:Photo Marc Morand
Massif des calanques:Photo Marc Morand
Ile Maire: Photo Marc Morand
28 Avril 2024

Marseille Sports Loisirs Culture

Marseille Sports Loisirs Culture est une association multi-activités, sportive et culturelle, régie par la loi de 1901, agréée par le ministère de la Jeunesse et des Sports sous le numéro 40S/81....

La section plongée est affiliée à la FFESSM. Elle possède une école de plongée permettant aux adhérents de préparer et passer les brevets fédéraux du niveau 1 au niveau 3. Les formations aux...

Présente sur l'espace "voile légère" du Port de la Pointe-Rouge depuis 1986, la section "planche à voile" accueille uniquement des adultes (ses installations ne permettent pas l'accueil de mineurs...

Présente à la piscine de Bonneveine depuis 1975, notre école de natation accueille les enfants à partir de 6 ans. Ils sont répartis en quatre groupes de niveau (débutants, aisance aquatique,...

Depuis 1969, la section de randonnée pédestre accueille les pratiquants de tous âges et propose des sorties de différents niveaux. Les sorties sont organisées selon un planning préétabli en début et...

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La plongée des astronautes

20 juillet 1969 : on a marché sur la Lune.

Le 20 juillet 1969, à 20h17 (temps universel), le module lunaire Eagle de la mission Apollo XI se pose sur la Lune.
Cet exploit marque l'apogée des États-Unis. Vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, ils dominent l'économie mondiale et, avec le succès d'Apollo XI, démontrent leur supériorité technologique sur leur rival soviétique. Mais dans le même temps, au Vietnam, ils connaissent leurs premières déconvenues, comme un parfum d'automne...

Les Soviétiques ont inauguré la course à l'espace à la fin des années 1950, au plus fort de la guerre froide. En octobre 1957, ils surprennent le monde entier en mettant en orbite le premier satellite artificiel, Spoutnik 1. Le 12 avril 1961, ils consolident leur avance en envoyant le premier homme dans l'espace, Youri Gagarine. Dans le même temps, le 17 avril 1961, les Américains connaissent une humiliante déculottée avec l'échec du débarquement de la baie des Cochons, destiné à renverser Fidel Castro...

La NASA (National Aeronautics and Space Agency), fondée le 1er octobre 1958, embauche Wernher von Braun et plusieurs autres scientifiques allemands du terrifiant centre de recherche de Peenemünde, sur la Baltique. Avant de se livrer aux Américains, en 1945, ces experts en balistique ont conçu pour Hitler et le IIIe Reich les terrifiantes bombes volantes V2.
Dans un premier temps, la NASA a eu des scrupules à confier aux anciens nazis la conception de ses fusées mais elle s'y est résolue après plusieurs échecs des savants américains. À Wernher von Braun revient donc la gloire d'avoir conçu la fusée Saturn V du programme Apollo. C'est ce lanceur exceptionnel qui va envoyer dans l'espace la capsule spatiale d'Apollo XI...

Le programme Apollo débute par un drame, la mort de trois astronautes lors d'un exercice au sol le 27 janvier 1967. Les ingénieurs se résignent en conséquence à ce que les premiers vols ne soient pas habités. Ensuite, les missions Apollo VII à X embarquent trois astronautes pour tester les matériels et les procédures autour de la Terre... Enfin vient le moment décisif.

À 3h56, dans la nuit du 20 au 21 juillet, Neil Armstrong met le pied (gauche) sur la Lune. Il avait été désigné pour être le premier à marcher sur la Lune car il était un civil et non un militaire comme ses deux compagnons mais aussi pour sa personnalité calme et discrète.
Un demi-milliard d'êtres humains suivent son exploit en temps réel ou presque sur leurs écrans de télévision. À leur attention, Neil Armstrong (38 ans) lâche une phrase vouée à l'Histoire : « C'est un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour l'humanité ».
La onzième mission du programme Apollo va rehausser le prestige des États-Unis qu'avaient terni la guerre froide, l'engagement au Vietnam et la lutte des Noirs contre la ségrégation raciale.

Cinq Apollo vont succéder à celle d'Armstrong et Aldrin, dont celle d'Apollo XIII (11-17 avril 1970), qui fait le tour de la Lune sans pouvoir s'y poser et doit revenir en catastrophe, heureusement sans mal pour l'équipage.

Une quinzaine d'années plus tard, le 28 janvier 1986, l'explosion en vol de la navette spatiale Challenger, avec ses sept astronautes dont deux femmes, va sonner la fin de la partie. La NASA va apparaître dès lors comme une administration sclérosée sans objectif ni motivation.

Date de l'événement 20-07-2023 08:00
Date de fin 20-07-2023 12:00
Date butoir 19-07-2023 18:00
Date limite d'annulation 20-07-2023 08:00
Places 12
Enregistrés 0
Place disponible 12
Créé par Frederic Allain
Bateaux disponibles Le Morse
Niveau minimum de plongée nécessaire Plongeurs PE40 et plus
Type d'événement Sortie Plongée
Plongée de nuit Non

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La plongée des tirailleurs sénégalais

21 juillet 1857 : création du premier bataillon de tirailleurs sénégalais

En 1857, le général Faidherbe, polytechnicien et officier du génie, en manque d'effectifs venus de la France métropolitaine dans les nouveaux territoires d'Afrique, pour faire face aux besoins de maintien de l'ordre de la phase de colonisation, donne naissance au corps des tirailleurs sénégalais dont la création est officialisée par un décret signé le 21 juillet 1857 à Plombières-les-Bains par Napoléon III.

En 1854, Faidherbe est nommé par Napoléon III gouverneur de Saint-Louis-du-Sénégal, un modeste comptoir colonial hérité de l’Ancien Régime. L'officier se prend de sympathie pour la population dont il a la charge, essentiellement des traitants noirs ou métis qui font commerce de la gomme arabique et de l'arabique. Il est déterminé à les protéger contre les attaques des Maures qui menacent leurs approvisionnements et leurs vies.

Ne disposant que d'une poignée d'hommes des troupes de marine, le général Faidherbe constitue donc en 1857 un premier bataillon de « tirailleurs sénégalais », sur le modèle des zouaves et spahis algériens, avec un encadrement français. Le terme de tirailleur, qui remonte au XVIe siècle, désigne un soldat détaché de la ligne et habilité à tirer en tous sens.

Parmi ces premiers tirailleurs, certains, d’un rang social plutôt élevé, étaient choisis dans les familles de chefs vaincus. D’autres étaient des piroguiers du fleuve Sénégal. Mais la majorité étaient des esclaves rachetés et affranchis par les autorités françaises.
Grâce à ces troupes formées et commandées par ses hommes, le gouverneur Faidherbe va sécuriser les implantations françaises du littoral. Puis, de proche en proche, en remontant la vallée du Sénégal, il va être conduit à pacifier l'arrière-pays et lutter contre El Hadj Omar et les troupes de l’empire toucouleur. Il en viendra à établir l'autorité de la France sur tout le bassin du Sénégal (à l'exclusion de la vallée de la Gambie, sous influence britannique). C'est l'origine du Sénégal actuel.

Pour résumer, les tirailleurs sénégalais sont des troupes d'infanterie coloniale recrutées en Afrique subsaharienne. Pour mémoire, les premiers soldats noirs à servir la France sont d'anciens esclaves de confiance, les " laptots ", recrutés, au XVIIIe siècle, pour assurer la sécurité des navires de la Compagnie générale des Indes qui commerce avec l'Afrique.

De 1857 à leur suppression, dans les années 1960, les tirailleurs participent à toutes les campagnes coloniales menées par la France. Ils combattent en Afrique noire à la fin du XIXe siècle et 150 d'entre eux participent notamment à la mission Marchand (1896-1899), expédition française sur le Nil pour y contester l'hégémonie britannique. Ils interviennent encore au Maroc (1912-1934).

Les tirailleurs sénégalais jouent un rôle actif dans la défense ou la reconquête du territoire national lors des deux conflits mondiaux. Entre 1914 et 1918, sur les 161 250 tirailleurs recrutés, 134 000 interviennent sur différents théâtres d'opération, notamment aux Dardanelles et sur le Front de France, à Verdun ou sur la Somme (1916), sur l'Aisne en 1917, tandis que les autres servent outre-mer comme troupe de souveraineté. Durant la Seconde Guerre mondiale, ils participent aussi bien à la bataille de France, en 1940, qu'à l'ensemble des combats menés par la France Libre, intervenant notamment au Gabon (1940), à Bir-Hakeim (1942) ou encore débarquant en Provence avec la 1re armée (1944).

Des tirailleurs interviennent également lors des deux grands conflits de décolonisation, en Indochine (1945-1954) et en Algérie (1954-1962). Les régiments de tirailleurs sénégalais sont transformés en régiments d'infanterie de marine en 1958 avant d'être définitivement supprimés entre 1960 et 1962.

En vignette : le fanion du 43e bataillon de tirailleurs sénégalais, portant l'inscription « Douaumont 1916 », décoré de la fourragère.

Date de l'événement 21-07-2023 08:00
Date de fin 21-07-2023 12:00
Date butoir 20-07-2023 18:00
Date limite d'annulation 21-07-2023 08:00
Places 12
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Type d'événement Sortie Plongée
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La plongée des divorcé.e.s

27 juillet 1884 : la loi Naquet rétablit le divorce en France.

Venir plonger le jeudi 27 juillet 2023, c’est l’occasion de se souvenir qu’au gré des régimes politiques successifs, notre législation sur le divorce a été l'objet de nombreux remaniements : il a fallu passer par de forts antagonismes idéologiques et de nombreuses étapes d'évolution du droit avant d'aboutir à l'actuelle dédramatisation du divorce.

Déjà, chez les Romains, on pratique de façon courante le divorce.
Pendant le Moyen-Age, le mariage est une institution éphémère qui se fait et se défait au gré des alliances : la noblesse française a largement recours à la répudiation. Puis à la fin du XIème siècle, l'Église commence à édicter sa norme du mariage.
Au XVIème siècle, l'Eglise prône l'indissolubilité du mariage, qui est un sacrement. Sous la pression religieuse, le divorce est interdit.
A la fin de l'Ancien Régime, les philosophes des Lumières (notamment Montesquieu et Voltaire) sont favorables au divorce et condamnent l'indissolubilité du mariage.
A la Révolution Française, les révolutionnaires bouleversent l'ordre établi en désacralisant et laïcisant le mariage. La constitution du 3 septembre 1791 institue le mariage civil.

Si le mariage n'est qu'un contrat aux yeux de la loi civile, il doit pouvoir être rompu librement par l'accord des deux parties : la loi du 20 septembre 1792 instaure alors le divorce. Son préambule fixe les ambitions de la réforme engagée : « La faculté de divorcer résulte de la liberté individuelle, dont un engagement indissoluble serait la perte ».
Mais cette loi est critiquée pour son trop grand libéralisme, les abus et l'anarchie sont dénoncés.
Le code civil de 1804 revient sur les excès de cette législation : pour divorcer, il faut apporter la preuve d’une faute ; les conditions sont limitées et pénalisantes pour les époux.

La Restauration réaffirme l'indissolubilité du mariage (« l’alliance du trône et de l'autel » - le catholicisme est redevenu religion d’État) . Le divorce, considéré comme « un poison révolutionnaire », est aboli par la loi du 8 mai 1816, dite loi Bonald. La monarchie de retour au pouvoir veut « rendre au mariage toute sa dignité dans l'intérêt de la religion, des mœurs, de la monarchie et de la famille ». La loi Bonald convertit en séparation de corps toutes les instances de divorce en cours devant les tribunaux et arrête tous les actes faits pour parvenir au divorce par consentement mutuel.

Sous la IIIème République, 68 ans plus tard, la loi Naquet du 27 juillet 1884 rétablit le divorce sur le seul fondement de fautes précises (adultère, condamnation à une peine afflictive et infamante, excès, sévices et injures graves) constituant un manquement aux obligations conjugales et rendant intolérable le maintien du lien conjugal.
La faute donne au plaignant droit à une pension, en plus de la garde des enfants. Ainsi est écarté le droit à répudiation du mari et corrigée la dépendance financière de la femme.

Sous le Régime de Vichy, la loi du 2 avril 1941 interdit aux époux mariés depuis moins de 3 ans de divorcer.
En 1975, la loi portant réforme du divorce, initiée par Valery Giscard d'Estaing, constitue une refonte totale de la législation, modifiant les conditions du divorce en substituant à un divorce fondé uniquement sur la faute une pluralité de cas de divorce (dont le divorce par consentement mutuel, à nouveau autorisé comme sous la Révolution). Elle poursuit ainsi l'évolution historique vers la liberté de divorcer.
Pourtant, la loi de 1975 ne répond plus complètement aux attentes et près de trente ans après, la nécessité de sa réforme est très généralement admise.

Le 1er janvier 2005, entrera en vigueur la nouvelle loi relative au divorce adoptée par l'Assemblée nationale. Elle traduit le souci du législateur de simplifier les procédures tout en maintenant leur caractère judiciaire et d'apaiser les relations entre époux qui recourent au divorce.

Date de l'événement 27-07-2023 08:00
Date de fin 27-07-2023 12:00
Date butoir 26-07-2023 18:00
Date limite d'annulation 27-07-2023 08:00
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La plongée des Trois Glorieuses

Du 27 au 29 juillet 1830 : la révolution des « Trois Glorieuses ».
Les Trois Glorieuses, parfois aussi appelées la Révolution de Juillet, se sont déroulées les 27, 28 et 29 juillet 1830 à Paris. Ces trois jours d'insurrection conduisirent à la destitution du roi Charles X, mettant fin à la Restauration ; puis à la mise en place d'un nouveau roi, Louis-Philippe, à la tête d'un nouveau régime : la monarchie de Juillet, une monarchie constitutionnelle laissant davantage de pouvoir au parlement.

Pourquoi la révolution de 1830 a-t-elle eu lieu ?
Les élections de 1827 ont fait entrer à l'Assemblée une majorité de députés libéraux.
Très conservateur, le roi, Charles X, souhaite reprendre la main et congédie son Premier ministre, qui avait la faveur des libéraux, pour le remplacer par le prince de Polignac, qui rappelle aux Français les pires heures de la monarchie autoritaire.
Le climat politique est donc très tendu lorsque Charles X publie des ordonnances jugées liberticides par la presse et les députés, et qui mèneront aux Trois Glorieuses.
La première de ces ordonnances suspend la liberté de la presse et rétablit la censure et l'autorisation préalable de publication.
La deuxième dissout la Chambre qui vient d'être élue.
La troisième réduit le corps électoral déjà très limité en ôtant la patente et l'impôt sur les portes et fenêtres du montant du cens électoral : seuil d'imposition qui conditionne le droit de vote et l'éligibilité des citoyens ; cela revient à exclure les commerçants du corps électoral et à limiter celui-ci à une poignée de gros propriétaires fonciers.
La quatrième convoque les électeurs pour le mois de septembre 1830.
La cinquième enfin nomme des fidèles aux plus hautes fonctions.

Le 27 juillet 1830, une insurrection populaire se lève en raison de l'intervention des forces de l'ordre pour empêcher la publication de journaux.
Le 28 juillet 1830, Paris est coupé par des barricades. Dans la capitale, on revit dans l'exaltation les souvenirs de la grande Révolution, celle de 1789-1793. On reconstitue une garde nationale et, par acclamations, l'on en confie le commandement à celui qui la commandait déjà en 1789, le toujours populaire et libéral marquis de La Fayette (73 ans !). Certains le voient déjà président de la République (comme George Washington) ...
Le 29 juillet 1830, les soldats ayant fraternisé avec les émeutiers, Paris tombe aux mains des insurgés.

Les Trois Glorieuses se soldent "officiellement" par 504 morts – ils sont répertoriés sur la colonne de la place de la Bastille à Paris, dite " colonne de Juillet " surmontée d'un génie ailé.

Le roi se retire à Rambouillet la nuit du 30 au 31 juillet 1830 et abdique quelques jours plus tard au profit de son cousin, le duc d'Orléans, qui devient roi des Français (et non de France) sous le nom de Louis-Philippe 1er. La Restauration laisse place à la monarchie de Juillet.

En vignette : Le célèbre tableau de Delacroix intitulé « La Liberté guidant le peuple » est en quelque sorte un document « sur le vif », car le peintre l'a achevé en décembre 1830.
La Liberté est une fille du peuple, déterminée, révoltée, victorieuse, n'ayant peur de rien. Elle est coiffée du bonnet phrygien, symbole de la Révolution de 1789, qui accorda la souveraineté au peuple et elle tient un fusil, montrant sa volonté de se battre. Les composantes du peuple sont là : le gamin de Paris, l'ouvrier, le bourgeois, le paysan, les étudiants.
Plus tard, Victor Hugo s'inspirera de cette toile dans son roman Les Misérables...

Date de l'événement 28-07-2023 08:00
Date de fin 28-07-2023 12:00
Date butoir 27-07-2023 18:00
Date limite d'annulation 28-07-2023 08:00
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La plongée des Calaisien(ne)s

3 août 1347 : la ville de Calais capitule devant les troupes anglaises.
Venir plonger le 3 août 2023, c’est se souvenir qu’il y a 676 ans, la ville de Calais capitule devant les troupes anglaises après un siège de 11 mois ; cet événement symbolisant pendant longtemps l'hostilité entre la France et l'Angleterre. La ville ne redeviendra française que deux siècles plus tard ...
Ce conflit franco-anglais ( la guerre de Cent Ans) - à l'origine de la prise de Calais - est né dix ans plus tôt d'une revendication du roi Édouard III Plantagenêt sur le trône de France en sa qualité de petit-fils de Philippe le Bel.
Fort de sa victoire à Crécy (dans La Somme) sur le roi de France Philippe VI de Valois, Édouard III veut s'emparer de Calais, porte d'entrée de la France. Mais quand sa flotte approche du port, à l'été 1346, les habitants se mettent aussitôt en situation de résister sous le commandement d'un capitaine bourguignon, Jean de Vienne.

Le siège commence mais les Calaisiens trouvent moyen de se faire ravitailler de nuit par de discrètes barques picardes à fond plat ; mais les Anglais s’en aperçoivent ...
Comme la faim gagne la ville, le roi consent à laisser sortir deux mille bouches inutiles. En avril 1347, après un hiver épuisant, Jean de Vienne en appelle au roi de France mais les Anglais interceptent son courrier : « Si n'avons en bref secours, nous issirons hors de la ville tous à champs, pour combattre, pour vivre ou pour mourir. Car nous aimons mieux mourir aux champs honorablement que manger l'un l'autre. » !

Le roi Philippe VI de Valois, ayant reconstitué son armée après la bataille de Crécy, tente de venir au secours des assiégés mais, apercevant les solides retranchements des Anglais, juge plus judicieux de se tenir en retrait. Perdant espoir, Jean de Vienne sort de la ville le 3 août pour négocier la reddition avec l’envoyé des Anglais.
Le roi Édouard III Plantagenêt, dont la patience a été épuisée par le siège, s'apprête à passer la population au fil de l'épée : « Ma volonté est telle que tous y mourront ». Puis il se ravise et, pour ne pas prolonger le siège, prétend n'exécuter que six otages.

Le lendemain, les condamnés se présentent avec les clés de la ville, « nu-pieds et nu-chefs, en leurs linges draps tant seulement, les harts [cordes] au col ». Selon la chronique, l’épouse du roi d’Angleterre, Philippa de Hainaut - enceinte de huit mois et connue comme une épouse compatissante - se jette aux pieds de son mari : « Ah ! très cher sire ! Depuis que j'ai passé la mer en grand péril, comme vous savez, je ne vous ai requis ni don demandé. Or vous prié-je humblement et requiers en don propre que, pour le Fils à sainte Marie et pour l'amour de moi, vous veuillez avoir de ces six hommes merci ».
Le roi se laisse apitoyer et les six bourgeois sont déportés en Angleterre de même que Jean de Vienne et ses chevaliers ; ils seront finalement libérés contre rançon.

Édouard III peut alors signer une trêve d'un an avec Philippe VI de Valois. Quelques mois plus tard, Calais, comme le reste de l'Europe occidentale, est frappée par la peste noire (pandémie de peste principalement bubonique qui a sévi au milieu du XIVe siècle). Celle-ci décime la population de la ville qui est alors repeuplée... d'Anglais !
La trêve entre Anglais et Français est prolongée de quelques années du fait de l'épidémie mais les hostilités reprendront moins de dix ans plus tard avec une violence accrue.

En vignette : Les « Bourgeois de Calais », groupe statuaire mythique en bronze d'Auguste Rodin devant la mairie de Calais.
Cette œuvre de 1895 représente les six bourgeois, victimes du rituel de reddition imposé par Edouard III. Elle symbolise leur sacrifice pour laisser la vie sauve à l’ensemble des habitants de la ville sur le point d'être conquise par les Anglais.
Rodin participe ainsi à l'entreprise de mythification de cet épisode historique : un banal rituel de capitulation, d'amende honorable et d'humiliation - tel qu'il était alors couramment pratiqué au Moyen-Âge après un siège - devient un acte d'héroïsme sauvant la ville de la destruction.

Date de l'événement 03-08-2023 08:00
Date de fin 03-08-2023 12:00
Date butoir 02-08-2023 18:00
Date limite d'annulation 03-08-2023 08:00
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La plongée des sans-culottes

10 août 1792 : chute de la monarchie.
Des sans-culottes parisiens renforcés par des volontaires de Brest et de Marseille s'emparent du palais des Tuileries. Au terme d'une journée sanglante et incertaine, le roi Louis XVI et sa famille sont internés. En effet, depuis sa fuite à Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries, à l'ouest du Louvre, sous la « surveillance du peuple ».
C'est la fin de la monarchie française, vieille de près d'un millénaire, et la naissance d'un régime républicain qui ne dit pas encore son nom. C'est aussi le début des violences civiles. La Révolution française, commencée dans l'enthousiasme trois ans plus tôt, entre dans la tragédie.

Paris s’enflamme
Le 11 juillet 1792, l'assemblée législative décrète « la patrie en danger ». Chacun se prépare à l'invasion étrangère et l'on soupçonne le roi d'être de connivence avec le neveu de sa femme Marie-Antoinette, l'empereur François II. Les sans-culottes parisiens, qui supportent de plus en plus mal la monarchie, se préparent ouvertement à une nouvelle « journée révolutionnaire ». Dans la nuit du 9 au 10 août, le tocsin sonne aux clochers de la capitale.
Au matin du 10 août, une « commune insurrectionnelle » s'installe à l'Hôtel de ville, au lieu et place de la municipalité légale. Par ailleurs, une foule de sans-culottes et de fédérés se rassemblent aux abords du palais des Tuileries. Sur la place du Carrousel, devant le palais, l'émeute enfle.

Massacres hideux
Une porte du palais est malencontreusement ouverte et livre passage à un flot de sans-culottes. Les gardes suisses se postent aussitôt aux fenêtres et se massent en bon ordre dans le grand escalier qui mène aux appartement royaux. ils ouvrent le feu et provoquent un reflux éperdu vers le Carrousel.
Ayant déblayé la cour royale et pénétré sur la place du Carrousel, les gardes tirent à mitraille sur les Marseillais, en tête des insurgés. Fauchés presque à bout portant, ceux-ci évacuent la place. L'émeute semble alors près d'abandonner la partie.
Mais vers dix heures, un groupe de Marseillais parvient à s'introduire par les quais dans la galerie du Louvre puis à l'intérieur des Tuileries. Le combat reprend de plus belle.
À l'appel du tambour, les gardes refluent jusqu'au Manège puis vers l'actuelle place de la Concorde. Bientôt encerclés par la gendarmerie à cheval, ils sont capturés, conduits à l'Hôtel de Ville et massacrés. Mêlées à la foule, les poissardes (marchandes de la halle) se livrent à de honteuses mutilations sur les cadavres.
Les émeutiers envahissent dès lors les Tuileries et lynchent pêle-mêle gardes, serviteurs et fidèles. Il leur arrive d'épargner des femmes comme ce sans-culotte qui lance à Madame Campan, l'une des dames de compagnie de la reine : « Lève-toi coquine, la Nation te fait grâce ! »
Six cents Suisses ainsi que deux cents aristocrates et gens de maison ont perdu la vie au soir du 10 août. Le mobilier du château a été saccagé. Quelques pillards sont toutefois pris et pendus séance tenante aux réverbères.
Le jeune officier d'artillerie Bonaparte est à ce moment-là au Carrousel. Ayant déjà assisté à l'émeute du 20 juin 1792 (première « journée révolutionnaire » conduite par les sans-culottes), il en avait tiré cet avertissement : « Les misérables ! On devrait mitrailler les premiers cinq cents, le reste prendrait vite la fuite ! ».
Ce 10 août, il voit passer « un groupe d'hommes hideux, portant une tête au bout d'une pique ». Son mépris de la foule n'en deviendra que plus grand.

Fin de règne
L'Assemblée législative, enhardie par le succès de l'émeute, prononce la « suspension » du roi.
L'Assemblée convoque par ailleurs une Convention nationale en vue de prendre toutes mesures « pour assurer la souveraineté du peuple et le règne de la liberté et de l'égalité ».

Date de l'événement 10-08-2023 08:00
Date de fin 10-08-2023 12:00
Date butoir 09-08-2023 18:00
Date limite d'annulation 10-08-2023 08:00
Places 23
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Place disponible 23
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La plongée des Austro-hongrois

11 août 1914 : la France déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie.
A la veille de la première guerre mondiale, les grands pays d'Europe forment deux blocs liés par des alliances militaires : la Triple-Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie, l'Italie), constituée dès 1882, et la Triple-Entente (France, Royaume-Uni, Russie), formée par accords successifs entre 1882 et 1907.

La poudrière des Balkans
En 1912, la Ligue balkanique (Serbie et Bulgarie), alliée à la Russie, repousse l'Empire ottoman d'une grande partie des Balkans. Un second conflit éclate en 1913 pour le partage de la Macédoine : la Serbie et ses alliés défont la Bulgarie. L'expansionnisme de Belgrade inquiète l'Autriche-Hongrie. Les vaincus, Ottomans et Bulgares, aspirent à recouvrer les territoires perdus.

Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand, héritier de l'Empire austro-hongrois, est assassiné à Sarajevo.
L'Autriche, qui a obtenu le soutien de l'Allemagne le 5 juillet, pose le 23 juillet à la Serbie un ultimatum sous 48 heures, exigeant que Belgrade retrouve les auteurs de l'assassinat et s'engage à faire cesser, sous contrôle d'agents austro-hongrois, la propagande antiautrichienne. Le 25 juillet 1914, la Serbie refuse cette dernière exigence. L'ambassadeur autrichien quitte Belgrade.

28 juillet 1914, l'Autriche-Hongrie, soutenue par l'Allemagne, déclare la guerre à la Serbie, soutenue par la Russie, deux jours après avoir mobilisé ses troupes.
Le 30 juillet 1914, c’est la mobilisation générale en Russie et Jean Jaurès est assassiné à Paris, le 31 juillet.
1er août 1914 : mobilisation générale en Allemagne, qui déclare la guerre à la Russie.
Le 2 août : ultimatum de l'Allemagne à la Belgique, sommée de laisser le passage à ses troupes.

3 août 1914 : l'Allemagne déclare la guerre à la France.
Le 4 août 1914, le Royaume-Uni déclare la guerre à l'Allemagne. Raymond Poincaré, le président français, évoque l'Union sacrée dans un message au Parlement.
6 août 1914 : l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Russie.
Le 11 août 1914 : la France déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie.

Comme la plupart des pays engagés possèdent des colonies, l'affrontement prend rapidement un caractère mondial : faisant partie du Commonwealth, le Canada, l’Australie, l’Inde, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud entrent automatiquement en guerre contre l’Allemagne, de même que les colonies françaises et belges.

Le 23 août 1914, le Japon offre son appui aux Alliés et déclare la guerre à l’Allemagne.
Le 1er novembre 1914, l'Empire ottoman se joint aux puissances centrales.

Le sort de la guerre cependant se joue en Europe, surtout en France, qui en supporte la charge la plus lourde.

Date de l'événement 11-08-2023 08:00
Date de fin 11-08-2023 12:00
Date butoir 10-08-2023 18:00
Date limite d'annulation 11-08-2023 08:00
Places 23
Enregistrés 0
Place disponible 23
Créé par Frederic Allain
Bateaux disponibles Le Morse + Toine
Niveau minimum de plongée nécessaire Plongeurs PE40 et plus
Type d'événement Sortie Plongée
Plongée de nuit Non

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La plongée d'Uzbin

Les 18 et 19 août 2008 à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul, l'embuscade d'Uzbin a opposé une patrouille de la Force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS) composée de soldats français, afghans et américains, à des talibans et des insurgés contre le pouvoir en place.

Lors de l'embuscade et des opérations de contre-offensive qui ont suivi, dix soldats français ont été tués ainsi que l'interprète afghan, 21 soldats français et deux soldats de l'armée afghane ont été blessés, environ 40 talibans ont été mis hors de combat et 20 à 40 civils tués.

Les pertes pour l'armée française ont été les plus élevées en une seule fois depuis l'attentat du Drakkar en 1983 à Beyrouth, qui avait coûté la vie à 58 soldats français.
Cette embuscade a infligé le plus grand nombre de victimes à la FIAS depuis deux ans et a suscité une réaction politico-médiatique internationale. En France, ses répercussions ont provoqué un débat politique sur la pertinence de la présence française et internationale en Afghanistan, ainsi que sur le niveau opérationnel de l'armée française.

Le 18 août, une patrouille composée d'une centaine d'hommes quitte la base opérationnelle avancée de Tora à bord d'une vingtaine de véhicules blindés. La mission consiste à reconnaître le terrain et prendre contact avec les populations, point important dans une guerre contre-insurrectionnelle, c'est-à-dire reprendre une zone abandonnée aux talibans.
La vallée d'Uzbin est moins déserte que les autres vallées alentour et est peuplée de 30 000 habitants. La patrouille s'attend à trouver des insurgés talibans dans la vallée mais ne bénéficie d'aucune reconnaissance aérienne ou d'héliportage sur les crêtes pour éviter une embuscade, les hélicoptères français étant utilisés pour une mission d'inspection de haut-gradés.

Les premières communications officielles évoquaient des pertes françaises seulement lors des premiers tirs talibans alors que des soldats témoins ont évoqué des pertes tout le long de l'affrontement, certains blessés ayant succombé à leurs blessures car ne pouvant être évacués.
Le fait que les corps aient été retrouvés alignés et des témoignages de soldats français faisant état de plusieurs Français égorgés indiquent que quatre soldats français capturés auraient pu être exécutés, information d'abord démentie par l'armée française et le gouvernement mais confirmée ensuite pour au moins un soldat.

Dès le 20 août, le président Nicolas Sarkozy se rend en Afghanistan pour rendre hommage aux tués, rendre visite aux blessés et réaffirmer l'engagement français, soutenant qu'il n'avait aucun regret d'avoir renforcé le dispositif de 700 hommes plus tôt dans l'année. Tous les soldats tués lors de l'embuscade sont faits à titre posthume chevaliers de la Légion d'honneur lors de funérailles nationales le 21 août.

En vignette : Des VBL (véhicules blindés légers) français en instance de départ pour un retour dans la vallée d'Uzbin, le 17 octobre 2008.

Date de l'événement 18-08-2023 08:00
Date de fin 18-08-2023 12:00
Date butoir 17-08-2023 18:00
Date limite d'annulation 18-08-2023 08:00
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La plongée de la Saint-Barthélemy

Le massacre de la Saint-Barthélemy est le massacre de milliers de protestants par des catholiques déclenché à Paris, le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis étendu à plus d'une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes et même les mois suivants.

Cet événement des guerres de Religion résulte d'un enchevêtrement complexe de facteurs, aussi bien religieux et politiques que sociaux. Il est la conséquence des déchirements de la noblesse française entre catholiques et protestants, notamment de la vendetta entre la maison de Guise, catholique, et le clan des Châtillon-Montmorency, catholiques modérés et protestants.

Le massacre de la Saint-Barthélemy intervient deux ans après la paix de Saint-Germain, alors que l'amiral de Coligny, chef du parti protestant, vient de réintégrer le conseil royal.
Aggravé par la réaction catholique parisienne hostile à la politique royale d'apaisement, cet événement des guerres de Religion reflète également les tensions internationales entre les royaumes de France et d'Espagne, avivées par l'insurrection anti-espagnole aux Pays-Bas.

Faute de sources, les historiens sont longtemps restés partagés sur le rôle exact de la couronne de France, et la tradition historiographique a fait du roi Charles IX et de sa mère, Catherine de Médicis, les principaux responsables du massacre.
Ils retiennent aujourd'hui que seuls les chefs militaires du parti protestant étaient visés par le gouvernement. Dès le matin du 24 août, Charles IX ordonne l'arrêt immédiat des tueries mais, dépassé par l'acharnement des massacreurs, il ne peut les empêcher.

Selon le philosophe Thierry Ménissier (philosophe français, spécialisé en philosophie politique et en histoire des idées), le machiavélisme (conception de la politique prônant la conquête et la conservation du pouvoir par tous les moyens) influent à la Cour de France a pu expliquer la décision d'éliminer les chefs protestants.
Tout en soulignant que le massacre n'a pas été planifié, il estime qu'il « constitue le premier massacre de cette ampleur qui se trouve lié avec une politique d'État », et préfigure « de loin les génocides totalitaires ».

Date de l'événement 24-08-2023 08:00
Date de fin 24-08-2023 12:00
Date butoir 23-08-2023 18:35
Date limite d'annulation 24-08-2023 08:00
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La plongée des Maillaciens

Le massacre de Maillé (en Touraine, à 40 km au sud de Tours) du 25 août 1944 est le plus important commis en France par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale après celui d'Oradour-sur-Glane et ses 642 victimes.

En 1940, lorsque les allemands s’installent à Maillé et ses environs, la commune compte un peu plus de 500 habitants. Le 25 août 1944, pendant que Paris fête sa Libération, Maillé est pratiquement rayé des cartes.

Cerné par les troupes Allemandes vers 9 heures du matin, le village vit les premiers instants d’un drame qu’aucun objectif militaire ne justifiera. Au moment où les parisiens expriment leur joie d’être enfin libérés de l’occupation, les habitants de Maillé sont traqués, massacrés dans leurs champs, leurs maisons, leurs jardins, leurs caves…
124 personnes âgées de 3 mois à 89 ans sont sauvagement assassinées : 37 hommes, 39 femmes, 48 enfants de moins de 15 ans dont 26 de moins de 5 ans et 2 nouveau-nés. Les seuls qui échappent à la mort sont ceux qui ont pu se cacher avant l’arrivée des Allemands ou qui ont simulé la mort au milieu des cadavres. Le bétail n’est pas épargné non plus. Tout ce qui bouge ce jour-là est tué.
Dans le village, 52 habitations sont brûlées, il n’en reste que 8 sur la totalité du bourg après le passage de la barbarie nazie.
C’est à la suite d'une embuscade quelques jours avant et en représailles aux actions de la résistance locale contre l'occupant allemand, que le sous-lieutenant de la Wehrmacht Gustav Schlüter et ses hommes massacrent 124 personnes, y compris femmes et enfants, sur 600 habitants du bourg et des environs, et rasent le village.

Les unités allemandes responsables n'ont pas été identifiées avec précision. Au terme de l'enquête de gendarmerie de 1944, seul le sous-lieutenant Gustav Shlueter a été reconnu, en 1953, responsable d’homicides volontaires « accomplis à l’occasion ou le prétexte de l’état de guerre mais non justifiés par les lois et coutumes de la guerre. » par le tribunal Militaire de Bordeaux et condamné à mort par contumace. Il ne sera jamais retrouvé et sa peine ne sera pas exécutée.

La commune est décorée de la croix de guerre 1939-1945 le 14 novembre 1948, distinction également attribuée à trois autres communes de l'Indre-et-Loire.

Une enquête allemande a été ouverte en 2004 car les crimes de guerre y sont imprescriptibles. Elle est menée par le juge Ulrich Mass, procureur général du parquet de Dortmund, dans le cadre d'une information judiciaire contre X pour « crimes de guerre ».

Le 15 juillet 2008, le magistrat, accompagné de deux enquêteurs et d'un traducteur, se rend à Maillé pour une reconnaissance des lieux.
Le 25 août 2008, 64 ans après les faits, le président de la République Nicolas Sarkozy se rend en personne à Maillé. « En ignorant si longtemps le drame de Maillé, en restant indifférente à la douleur des survivants, en laissant s'effacer de sa mémoire le souvenir des victimes, la France a commis une faute morale », dit-il.

Les habitants de Maillé ont vécu, depuis ce jour, avec le souvenir de cet acte barbare. Ils n’ont jamais rejoint le reste de la France dans la célébration de la Libération de Paris, le 25 août 1944. Le 25 août est un moment de souvenir heureux à Paris chaque année, tandis que le reste du pays ignore qu’à Maillé c’est la journée de l’hommage aux 124 victimes du massacre. Aujourd’hui, il ne reste aucune trace physique de cette histoire sanglante.

En vignette: la tombe commune au cimetière de Maillé.

Date de l'événement 25-08-2023 08:00
Date de fin 25-08-2023 12:00
Date butoir 24-08-2023 18:00
Date limite d'annulation 25-08-2023 08:00
Places 23
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    Les Morses, faisant partie intégrante de la Calanque de Callelongue, sont venus soutenir le CIQ et ont participé à la manifestation qui se déroulait ce samedi 20 avril à l’entrée  de la calanque. Etaient des nôtres : François, Bernard, Marc, Gégène, Jérôme, Mario et Martine Voici le massage de Guy...
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